Abel Tyveet

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MORTELLES RANDONNÉES

20 avril 2015 By abel 234 Commentaires

« Do you want to kill with me ? »

 

photo de face d'Abel Tyveet

 

Jean-Bernard Coiteux a une trajectoire de vie singulière. Après avoir passé cinq ans dans les Pompiers de Paris, ce Charentais d’origine a été policier dans la capitale durant vingt ans. Il est devenu journaliste (France-Soir & L’Aurore), puis concepteur de pub chez Publicis et marathonien de niveau national avec l’U.S Créteil.

Aujourd’hui, sous le pseudonyme Abel Tyveet, composé par le prénom de son père et un anagramme du prénom de sa mère, cet autodidacte est producteur, metteur en scène de théâtre et réalisateur, ainsi que l’un des rares Français à vendre des scenarii outre-Atlantique.

« Onglenoirs », son premier roman, a été acheté par la 20th Century Fox pour une série télévisée. Sa pièce de théâtre « Évasion » a obtenu un brillant succès.

Depuis sa parution en novembre 2012, « Tout Simplement Impitoyable » continue d’élargir son cercle de lecteur. « 19 Days for Eternity » auquel les critiques littéraires ont rendu hommage, est en cours d’adaptation télévisuelle.

« Ainsi soient-ils en Elle » a dépassé les 120.000 exemplaires vendus.
Le livre est  en cours d’adaptation cinématographique sous le titre « Blue Loving You ». Abel Tyveet en est le scénariste et le producteur. Charlize Theron interprétera le personnage emblématique de « Janis ».

En neuf mois, le thriller “Suspicion” – cinquième livre de cet auteur inclassable -, vient de dépasser le cap des 60.000 exemplaires vendus. Une adaptation en série télé est en pourparler.

Il est l’auteur de l’idée originale du futur “Queen of Spades”, avec Gina Gershon, Sharon Stone, etc

Abel Tyveet est le président et le créateur de la SAS J.B.C GALAXY – édition littéraire et production audiovisuelle.

 

Suspicion

Couverture recto du roman Suspicion

 

Plusieurs meurtres viennent d’être commis dans le monde, le dernier dans une villa de l’île
de Formenza. Cette villa appartient, entre autres, à la romancière Meryl Foster, dont les thrillers
sont des best-sellers. Vingt-huit jours d’enquête, le temps du cycle hormonal de la femme ou le
temps de rotation de la lune autour de la Terre.
SUSPICION, le roman latino que Meryl écrit en live, vue par sa webcam, est lu par des millions
d’internautes, mais surtout les flics qui enquêtent sur les assassinats. Les huit personnages
du roman sont des loups solitaires.
Ils ont tous le potentiel de suspects. Ils sont tous porteurs d’un secret, liés les uns aux autres,
comme une pieuvre est liée à ses tentacules.

 

Tarif : 18.95€ port compris pour la France métropolitaine.

Editions JBC GALAXY 12 rue du Puy Guignard 16700 Ruffec FRANCE   Tel : 06.74.71.48.47

 

C’est arrivé près de chez vous

couverture recto du roman "c'est arrivé près de chez vous"

 

Ce roman mosaïque est constitué de treize fictions à caractères cinématographiques,
où la chute est souvent inattendue : du pur suspense dans la lignée de “Alfred Hitchcock Présente”.
Le fait divers provincial est le véritable héros du livre où les femmes occupent une place prépondérante.
Une prose rigoureuse, drôle, impitoyable, d’une gaieté macabre, aux phrases affûtées comme
le fil d’un rasoir.

 

Tarif : 18.95€ port compris pour la France métropolitaine.

Editions JBC GALAXY 12 rue du Puy Guignard 16700 Ruffec FRANCE   Tel : 06.74.71.48.47

Catégorie(s) : L'actualité d'Abel Tyveet

234 commentaires

  1. Daniel Pellegrin-Avignon a écrit

    9 août 2015 à 21 h 26 min

    SUSPICION
    Un thriller haletant plébiscité par un comité de lecture grand public. Vraiment un excellent livre, avec une très bonne histoire. Les pourris sont bien pourris ! Mention spéciale à Roberto, qui m’a bien baladé, avant de m’émouvoir. Rien à redire, exaltant et parfait mon goût. Ce livre m’a fait passer de bonnes vacances, mais heureusement pas dans l’Île de Formenza.

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  2. Christelle Gabrieli de St Malo a écrit

    9 août 2015 à 21 h 28 min

    Pas d’hémoglobine chez Abel Tyveet ; mais des histoires singulières qui pètent le feu.
    Par contre, je trouve le style d’écriture trop visuel. C’est frustrant.
    Brusquement, le thriller – à ne pas confondre avec polar -, retrouve par le biais de cet écrivain sa vraie fonction : une plongée dans la société, ses frustrations, ses perversions, ses faux-semblants, ses luttes pour le pouvoir, ses tabous dévoilés.
    Ancien flic du 36 Quai des Orfèvres et diplômé de psychologie, Tyveet aime regarder autour de lui, se promener le jour dans les villes de province et en raconter les quartiers et les rues, prendre le temps de douter, de choisir des indices impossibles et des héros qui n’ont rien à faire là. Mais c’est précisément en mêlant une intrigue subtile, une écriture tantôt humoristique, tantôt cérébrale, et des personnages insolites et tristes qu’il crée son monde, celui d’un roman noir poétique et roué.
    J’attends avec impatience le prochain ouvrage de cet écrivain de gros calibre.

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  3. Carol FERGUISONN a écrit

    9 août 2015 à 21 h 29 min

    Glaçant, malgré une température caniculaire. « SUSPICION », un des thrillers les plus exaltants qu’il m’ait été donné de lire. Un mécanisme d’horloger. À mettre impérativement entre les menottes de celles qui aiment les effrois. 
Des premières pages à faire cauchemarder jusqu’à la fin, imprévisible. Et ce suspense qui vous étreint ! Nous avons toutes quelque chose de Meryl Foster. Roberto est un sacré bonhomme !
 Les huit personnages de ce livre sont imprévisibles, époustouflants.
    
« Suspicion » est un récit impressionnant, d’un auteur qui vient du monde du ciné.

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  4. Nitsa a écrit

    9 août 2015 à 21 h 31 min

    Uno. Bravo pour les trois sites de l’auteur Abel Tyveet, ses photos sont splendides.
    Dos. Si quelqu’un peut me spécifier la différence entre un polar et un thriller ?

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  5. Dennis Berry a écrit

    9 août 2015 à 21 h 33 min

    Polar, thriller, chacun possède ses propres codes. Le polar met en avant le travail des policiers, tandis que le thriller utilise le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension jusqu’au dénouement de l’intrigue. Le thriller me semble plus complexe à écrire, car il y a notamment les fausses-pistes et la rétention d’informations afin d’embrouiller le lecteur ou le spectateur, ou l’utilisation des cliffhangers entre les chapitres ou scènes.
    Dennis

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  6. Stéphanie Pellegrin-Avignon a écrit

    9 août 2015 à 21 h 35 min

    SUSPICION
    Tout d’abord, mon mari a oublié de dire chapeau pour la photo de la première de couverture.
    Moi, je dirais du récit de cet ouvrage qu’il est très bien tricoté et finement écrit par un homme qui pense comme une femme… (C’est évident en étudiant les personnages féminins largement majoritaires) J’ai été envoûtée par Meryl Foster et littéralement emportée par l’histoire du livre écrit en direct et lu par des millions d’internautes. Tous les personnages sont très bien campés. J’ai aimé l’acharnement et impertinence de Celina.
    Pendant que j’y suis, pouvez vous transmettre à l’auteur que j’ai beaucoup aimé son « 19 Days for Eternity ». Merci. Récemment, il a déclaré sur France Inter qu’il pensait souvent à Nassira. Il n’est pas seul.

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  7. Aigrinoise-16140 a écrit

    9 août 2015 à 21 h 36 min

    Commandé un peu par hasard chez Amazon, ce livre a été un très bon moment de lecture. La mise en route est un peu longuette, mais finalement la curiosité du lecteur est piquée et il est difficile de refermer le livre avant d’avoir le fin mot de l’histoire. S’attacher à l’écrivaine (protagoniste principale) demande peu d’efforts, ses penchants de voyeuse m’ont bien branché. Impossible de deviner le dénouement de l’histoire. Ce livre a été une bonne surprise de la part de cet auteur que je ne connaissais pas, et je ne manquerai pas de lire ses prochains romans.
    Ah, j’allais oublié : cet écrivain est un bon grammairien.

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  8. Mélanie Brosso – best seller consulting – La Rochelle a écrit

    9 août 2015 à 21 h 38 min

    SUSPICION d’Abel Tyveet, le roman choral qu’il faut lire absolument.
    Saisissant, surprenant (jusqu’à la toute dernière page), ce roman policier nous coupe le souffle à de nombreuses reprises. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et ce, malgré les apparences. Un thriller psychologique qui mérite notre attention à tous ! Génialissime !! Une fin, non, le final d’un feu d’artifice !
    Très sympa, visuel et bien écrit !
    J’ai découvert cet écrivain dernièrement.

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  9. Chris Nahon.75016 a écrit

    9 août 2015 à 21 h 48 min

    « Suspicion » : Du bel et beau Tyveet. J’ai particulièrement aimé Meryl Foster et son livre (dans le livre) ainsi que les détournements de l’utilisation d’un bouquin écrit en live et lu en direct par les enquêteurs chargés de cette série de meurtres de part le monde.
    Je pense que l’écrivain se cache derrière l’écrivaine… C’est très intéressant intellectuellement, par contre commercialement, je ne suis pas sur que le choix se révèle judicieux…
    « Suspicion » est un thriller plein d’humour, un rythme palpitant, une fin flamboyante.

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  10. Jacky Maurissey – Royan/coaching littéraire a écrit

    10 août 2015 à 1 h 10 min

    Le livre SUSPICION est une obsession, dans tous les sens du terme, je préfère vous prévenir par avance… Je ne lui donnerai d’ailleurs aucune note, car la meilleure chose que je puisse vous dire pour commencer c’est de le lire, car ce sera la seule façon de comprendre à quel point ce roman est jubilatoire.
    Il est construit comme un assemblage de différents chapitres d’un livre écrit sur le web par Meryl Foster, l’histoire de plusieurs assassinats commis dans le monde d’aujourd’hui nous est donc racontée chaque jours par l’écrivaine, comme un puzzle dans le but d’un tableau final.
    Chapeau Abel Tyveet, pour ce thriller, c’est presque un coup de maître(sse).
    « Suspicion » est présenté comme la nouvelle sensation du thriller psychologique, à embarquer dans le même bateau que « Les apparences » de Gillian Flynn. Il n’est pas faux de lui trouver une filiation avec « Basic Instinct » et la manière de brouiller les pistes de « Fenêtre sur cour ». Mais nous sommes ici bien loin de l’ambiance américaine. Abel Tyveet est français, et son style à la fois feutré, étouffant et insulaire, le rappelle bien.

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  11. Éric PRÉVOT-TALÈS agent littéraire a écrit

    10 août 2015 à 1 h 12 min

    Il est des contrées sauvages où les gens, surtout les flics, n’ont rien d’ordinaire.
    C’est le cas dans l’Ile de Formenza.
 Une belle villa au nom de Vesuvio, perchée en haut du Cap de la Mort et dans laquelle Meryl Foster, une star de thrillers, rédige « SUSPICION », toujours près de son chat « Funérailles ». Ce livre que cette auteure écrit en live devant sa webcam, raconte le récit de meurtres perpétrés en direct de part le monde. Des millions d’internautes payent pour lire et voir la reine des best-sellers écrire en temps réel. Les faits du récit se déroulent sur les lieux mêmes et au moment même où l’écrivaine les formules.
 Au milieu d’une nature cruelle et ses créatures hostiles, l’homme est la proie de tout, et surtout de lui-même. Les huit personnages (5 femmes et 3 hommes) se révèlent des loups solitaires. 
Le dernier assassinat est commis dans la villa Vesuvio…
    
Abel Tyveet – qui pour moi n’est autre que Meryl Foster -, révèle de nouveau sa marque de fabrique : un maître du suspense, un immense talent de raconteur d’histoires.

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  12. Sandrine Ayrault a écrit

    10 août 2015 à 1 h 17 min

    Formidablement construite et narrée, cette leçon de suspense offre cinq formidables portraits de femmes face à leurs démons. Un page turner grande cuvée. « Suspicion » un thriller digne de Sir Alfred.

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  13. Cathy Mosconi & Romain.N a écrit

    11 août 2015 à 0 h 12 min

    Au départ, nous ne connaissions pas cet auteur.
    « SUSPICION », le dernier ouvrage de Abel Tyveet, mieux qu’un thriller exceptionnel, un piège machiavélique, paranoïaque et jubilatoire. 
Lisez-le, vous comprendrez pourquoi. Un suspense formidable qui m’a tenu éveillé jusqu’au bout de la nuit.
 Une seule petite critique : quelques pages en trop.
    PS : selon nous, l’auteur a commis une erreur en ne mettant pas son nom sur la première de couverture. Nous, il a fallu qu’on s’y prenne à deux fois avant d’acheter ce livre, car de premier abord, on pensait que c’était un livre de Meryl Foster. Au départ, c’est la photo de la première de couverture qui a attiré notre curiosité, ensuite le résumé nous a permis de nous décider.

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  14. Nastassja Carson a écrit

    11 août 2015 à 0 h 30 min

    Je viens de terminer la lecture de SUSPICION de Abel Tyveet. Si ce livre bluffe, c’est parce qu’il est beau, énergique et sidérant de réalisme. Les décors sont envoûtants, la villa Vesuvio un paradis pour l’angoisse. Les personnages féminins sont merveilleux.
    Cette histoire ferait un film super !

    Merci Romain, mon libraire, de m’avoir orientée sur cet écrivain.

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  15. Jean-Loup.Cf-Boutonne-79110 a écrit

    11 août 2015 à 9 h 54 min

    « Suspicion » : Du bel et beau Abel Tyveet. J’ai particulièrement aimé Meryl Foster et son (livre dans le livre) ainsi que les détournements de l’utilisation d’un livre écrit en live et lu en direct par les enquêteurs chargé de cette série de meurtres de part le monde. Pas d’hémoglobine ni de violence chez Tyveet. Sa dernière œuvre se définie en un thriller plein d’humour, au rythme palpitant, à la fin flamboyante. Obsessionnel même, à l’image de ces personnages de femmes semblant déboussolées, semblant perdues dans le vide de leurs propres existences. Très vite, le lecteur devient voyeur. Cette intelligente construction narrative sépare le matin du soir, jour après jour ; sorte de compte-rendu entre vrai et faux.
    Et quand il est difficile de faire confiance à la narratrice, très vite la suspicion et les questions s’installent.

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  16. Cité de la dentelle.59540 a écrit

    11 août 2015 à 10 h 00 min

    « SUSPICION », un thriller efficace, qui commence avec le passé de l’héroïne, l’écrivaine Meryl Foster, puis l’on ne voit pas venir la grosse baffe psychologique qui se cache derrière les lignes.
    Cette histoire fait réfléchir, une denrée rare dans les livres contemporains des auteurs français.
    C’est cuisiné aux petits oignons, ça mijote, et ça laisse partir de temps en temps des effluves d’intrigues, mais si vous décidez de monter dans ce train, il est plus près de vous emmener vers l’enfer d’un huis clos oppressant, que vers une destination de rêve.

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  17. Delphine Brissot a écrit

    11 août 2015 à 10 h 43 min

    Bonjour.
    Je vais être rabat-joie, mais je reste perplexe sur le dernier livre de cet écrivain (Suspicion) que j’ai rencontré au salon du livre à Orange en juillet dernier.
    Mes critiques portent sur le fait que je trouve qu’il y a trop de rebondissements, que l’histoire est trop complexe et trop longue, par contre, je reconnais que c’est superbement écrit, c’est pour cela que le livre ne m’est pas tombé des mains.
    Ensuite, comme cet auteur-éditeur publie un livre par an, que chaque fois les couvertures sont attrayantes, je soupçonne un business plan efficace.
    Si je puis me permettre de lui communiquer un conseil : continuez d’écrire, mais cessez d’éditer.

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  18. Irène De Montfermeil.93100 – CourrierInternationnal.com a écrit

    12 août 2015 à 12 h 02 min

    Difficile de lâcher ce livre une fois sa lecture entamée. Ce premier thriller du Français Abel Tyveet, un inconditionnel d’Agatha Christie et de Dona Tartt, entraîne ses lecteurs sur des sentiers escarpés et tortueux de la périlleuse l’Île de Formenza, jusqu’à un dénouement imprévisible. Car « Suspicion » (J.B.C Galaxy 18.90 €), à qui ce thriller psychologique doit son titre, n’est pas de tout repos. Peut-on faire confiance à tous les personnages féminins de ce livre ? NON et NON !! Une île féérique, en face sur le continent, Valmério, une ville tourmentée ; le lecteur devient vite obsédé par cette histoire qui le plonge dans une ambiance pesante et lui fait côtoyer des âmes à la dérive.
    Succès littéraire qui se dessine en France, le roman a vu ses droits d’adaptation télé achetés pour une série internationale par la plus grande actrice américaine de l’ère moderne et qui maintenant habite dans le Bassin d’Arcachon

    Répondre
  19. Sylviana Jouan a écrit

    12 août 2015 à 20 h 05 min

    Date du message : jeudi 13 Août 2015.
    Samedi dernier, j’ai rencontré Abel Tyveet qui faisait une dédicace de ses cinq livres à la Librairie Grand Sud à Porto-Vecchio.
    Très très sympa, brillantissime et mignon physiquement, ce qui n’est pas pour déplaire à une femme de 58 ans.
    Après la séance, son attachée de presse avait prévu un entretien avec l’auteur.
    Lorsqu’on a demandé à l’écrivain quelle fut la toute première étincelle, la toute première idée ou envie qui fut à l’origine de ses cinq romans, il préféra ne pas répondre mais nous adressa un grand sourire illuminé par ses yeux vert-gris.
    Lorsqu’on lui demanda d’où provenait son écriture féminine, il répondit que c’était inconscient. Puis il ajouta que c’était peut-être du à sa passion depuis son plus jeune âge pour le genre féminin. « Intellectuellement, je suis une femme, sans pour cela avoir une ambiguïté sexuelle, du moins je crois… »
    Quand on lui demande s’il sortait perturbé de l’accouchement de ses histoires très subtiles – les personnages de chacun de ses livres étant tellement travaillés, au point que l’on a l’impression de les avoir connus -, Tyveet répondit « oui » et ajouta qu’ils provenaient de la vie houleuse qui fut la sienne pendant cinquante ans. «J’ai beaucoup souffert, à tord ou à raison ; mais je ne regrette rien. Il en résulte que j’ai besoin de la saveur du danger pour créer ».
    J’ai osé lui demander si dans sa vie personnelle il était alambiqué. Après un éclat de rire, il nous a répondu : « alambiqué, j’aime bien ce mot et l’image qu’il suggère ».
    Concernant son troisième livre « 19 Days for Eternity », il nous a confié qu’il lui arrivait souvent de penser à Nassira.
    J’ai acheté « 19 Days for Eternity » et « Suspicion », qu’il m’a dédicacé énigmatiquement :
    « En attendant… »
    Quoi ? je ne cesse de me demander, n’ayant plus d’alliance…
    J’ai commencé ma lecture par « 19 days… » Je ne suis pas fan d’histoires guerrières, mais là, aussi bien émotionnellement, qu’intellectuellement, j’ai beaucoup apprécié ce beau roman d’aventures, cette belle histoire vraie, une romance d’aujourd’hui.
    Abel Tyveet se révèle aimer arpenter des territoires qu’en tant que lecteur il apprécie depuis l’enfance : le roman d’aventures humaines tournicotées par des sentiments complexes, avec si possible mêlé une dose de mystère et de suspense. Sa Maîtresse : Agatha Christie.
    Lors de sa conférence : il nous a confiés éprouver le sentiment d’insatisfaction ressenti face à la fiction expérimentale contemporaine, et n’éprouver aucune satisfaction à la lecture d’un roman traditionnel d’aujourd’hui.
    Moi, je viens de terminer la lecture de « Suspicion » qui se révèle un récit à l’architecture complexe, dicté par des sentiments pas du tout bien comme il faut, à l’opposé des séries télé qui nous gargarisent de façons de penser conventionnelles. C’est bien écrit, très visuel, ça ferait un super film comme au temps des années 80.
    En deux livres, je dirais que cet écrivain exprime des penchants anarchistes, révolutionnaires.
    Abel Tyveet, 66 ans, un producteur ciné, un éditeur littéraire, mais surtout un écrivain-scénariste, un géant de papier qui dans chacune de ses œuvres si différentes les unes des autres, a entrepris un exercice de style virtuose, validant ainsi l’ambition de lui conférer une stature nationale.
    Vous avez élargi votre panel de lecteurs avec ma petite personne, Monsieur.

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  20. Émilie Ferracci - Ajaccio a écrit

    14 août 2015 à 12 h 18 min

    Éveillée par les éloges faites dans la presse locale de la présence sur la côte sud de la Corse d’un écrivain encensé par les peoples, je viens de lire “Suspicion” d’Abel Tyveet et j’ai beaucoup aimé.
    – 2 affaires en une, apparemment sans lien.
    – Une romancière qui écrit un roman « SUSPICION », à titre posthume, en live, sur le net, et consultable par tous aux 4 coins de la planète, y compris les flics pour leur enquête.
    – La suspecte n°1 qui cache un meurtrier et qui finit par se faire extorquer de l’argent par ce dernier.
    – Une meurtrière qui joue la morte et qui par Amour, répare l’irréparable.
    Un flic qui, par amitié, donne un vrai faux passeport à l’instigatrice des meurtres et lui offre une seconde chance, plutôt que de l’envoyer en prison.
    – Du voyeurisme sexy qui donne envie…
    – L’île de Formenza et la ville continentale et portuaire de Valmerio, deux décors qui servent l’histoire, tels des personnages d’ombre et de lumière.
    Dans ce roman, Abel Tyveet va au bout d’une logique implacable : que faire si vous rencontrez quelqu’un qui vous apporte la preuve que des mafieux ont tué vos parents pour les spolier.
    Tous les personnages féminins sont très bien brodés. Chez les masculins, le personnage de Sebastian est imprévisible et celui de Roberto, tout simplement magnifique.
    « Suspicion » est un roman au suspens vertigineux, aux interrogations infinies…
    Message à l’auteur : je lirais votre prochain livre.
    Émilie.

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  21. Grégoire Maillard-75014/agent littéraire a écrit

    18 août 2015 à 18 h 34 min

    Avec son dernier livre, Abel Tyveet fait preuve d’une maîtrise hors-norme dans le thriller intitulé « Suspicion », d’une justesse psychologique et d’une profondeur étonnantes. La mise en place peut sembler tourmentée, quelque peu lente, mais elle mène son convoi sans jamais dévier de son objectif. Vers la moitié du récit, l’histoire s’emballe jusqu’au final de toute beauté, le genre de ligne d’arrivée qui vous laisse sans voie.
    De l’Île de Formenza, puis en séjournant à Valmério avant d’atterrir à Sydney, « Suspicion » se révèle un voyage psychologique de première classe. À coup sûr, une destination qui laissera des traces dans les souvenirs des lecteurs qui iront au bout du voyage.

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  22. Vincente Larios a écrit

    19 août 2015 à 22 h 09 min

    Le 17 Août j’ai été convié à une rencontre littéraire qui avait lieu à la Librairie Simoni Berengère à Bonifacio. J’avais déjà eu vent de l’Écrivain-Éditeur Abel Tyveet dans Corse Matin pour sa présence une semaine auparavant à Porto-Vecchio. Je ne me qualifierai pas comme un grand lecteur, mais le parcours atypique de cet écrivain, ou plutôt de ce businessman, a piqué ma curiosité.
    Sur place, une longue file d’attente composée principalement de femmes pour la séance de dédicaces. L’auteur en question, les yeux clairs, sourire Colgate max white, une voix étrange pour un homme, chemise de soie blanche ouverte sur son signe du zodiaque en or massif, était entouré de compères du show-biz. Abel Tyveet, très disponible, distribuait un mot gentil à tout le monde. Merveilleux, s’il le pensait à chaque fois. Bien triste, s’il s’agissait d’une démarche marketing.
    Sur l’ensemble des livres de cet auteur (5) mon choix s’est fixé sur « SUSPICION ».
    La couverture est superbe. Lors de la dédicace de mon livre, il m’a expliqué comment il a fait la photo. Balaise l’artiste.
    Hier soir, à la fraîche sous l’olivier de la cour, je me suis mis à la lecture. Je me suis envoyé 395 pages découpées en 63 chapitres, et quand j’ai refermé l’ouvrage vers 4 heures du mat, que du bonheur. J’ai lu d’une seule traite. Cet écrivain a une écriture très visuelle. J’adore voir ce que je lis. Je ne lis pas beaucoup, car souvent les auteurs français c’est prises de choux et compagnie, quand ce n’est pas une leçon sur la vie.
    De sa conférence après la séance de dédicaces, il en résulte que je le soupçonne fortement d’être la romancière Meryl Foster. Il en parle tellement avec des mots justes – quand on a bien lu le livre – que ça transpire l’authentique.
    Les personnages avariés sont bien pourris.
    J’ai apprécié aussi le personnage de Roberto.
    Je réitère, ce fut une belle rencontre humaine et littéraire.
    Votre prochain livre, je suis client !
    Merci à l’attachée de presse de m’avoir communiqué le lien de ce site, et de ce fait permis de m’exprimer sur ce livre.

    Répondre
  23. Irina-Mansloise.16230 a écrit

    25 août 2015 à 10 h 56 min

    Bonjour tout le monde !
    La cinquantaine, passionnée de cinéma et de littérature – principalement de thrillers – ainsi qu’admirative des structures d’histoires, je me suis penchée sur celle de « SUSPICION », car j’apprécie beaucoup Abel Tyveet dont j’ai fait la connaissance au Salon du Livre de Jauldes.
    Hormis que cet homme soit charmant et disponible pour ses lecteurs, ses histoires sont toujours très bien tournicotées. Selon mes goûts :
    A/ Son style d’écriture est épuré, accessible à tous. Ses personnages sont très bien construits et ont souvent un secret bien gardé…
    – La structure de l’histoire du dernier livre de Abel Tyveet, est basée sur un efficace chassé-croisé entre 2 histoires de vengeance, qui sont à la fois 2 histoires d’amour, et finalement, 2 histoires de crimes passionnels (Carmen qui tue par amour pour Florencia, et Florencia qui fait tuer par amour pour les siens). Le lien entre les 2 affaires se nomme Carmen, tueuse dans la première et cadavre dans la deuxième.
    – Tout est articulé par les divers sentiments des protagonistes.
    – Il n’y a pas de violence ; mais beaucoup de pressions psychologiques.
    – L’originalité de ce chassé-croisé, vient du fait que l’affaire, à priori principale (l’enquête sur le serial killer, ou le tueur ou la tueuse) est secondaire, et l’histoire principale devient les péripéties d’une romancière à succès, par ailleurs suspect n°1, victime d’une vengeance.
    – La construction narrative est implacable, toutes les pistes sont verrouillées. À la fin, il ne manque rien au lecteur. C’est bouclé, en évitant d’être trop didactique (le genre d’avatar du ciné US : prendre le spectateur ou le lecteur pour un ado attardé).
    – C’est un récit qui joue à brouiller les pistes. Il y a tous les ingrédients pour faire un merveilleux film de genre ; mais l’auteur s’amuse ici, à casser les codes. Voici une liste non exhaustive des contre-pieds.

    ° Un thriller, où il n’y a pas d’enquête à proprement parlé. La résolution est simple, puisqu’il s’agit de faire analyser les différents éléments retrouvés sur le lieu des crimes.
    ° Il y a un « tueur en série », qui n’est pas un serial killer.
    ° Le même personnage est la fois « tueur » et « cadavre ».
    ° Le tueur en série n’est pas un psychopathe, mais tue par amour.
    ° Le commanditaire est démasqué, mais le flic intègre franchit pour la première fois l’illégalité en lui offrant une seconde liberté.
    ° Entre le flic et la coupable, il y a l’enracinement d’un amour d’adolescents.
    ° Quant à la révélation de la fin, c’est à la fois surprenant sans être gratuit. On a même de l’affection et de la peine pour Florencia. De l’entrevue de Roberto avec Florencia à la scène finale de Carmen en passant par les retrouvailles Meryl-Sebastian, tout est fort, émouvant et haletant. La fin est une grande réussite ! Et c’est finalement le plus important dans un thriller !
    Meryl Foster accouchera deux fois. La première du roman « Suspicion », la seconde d’un bébé prochain, qui lui ouvrira une autre vie… Qui est le père de l’enfant ? On ne sait pas, et c’est bien ainsi.

    B/ Concernant la lecture, on ne s’ennuie pas. Le rythme est soutenu, on voit que Abel Tyveet a écrit beaucoup de scenarii pour le cinéma.
    – L’auteur manipule à merveille l’art du rebondissement et de la surprise. Les scènes sont courtes, ce qui dynamise encore un peu plus l’ensemble, même quand on passe a des scènes plus calmes. La raison d’exister de chaque scène est globalement comprise et bien mis en avant.
    – Le rythme est soutenu, alerte et l’action est nourrie. Encore une fois Abel Tyveet joue avec tous les ingrédients possibles du genre policier :
    Meurtre en série, faux meurtres, vrais cadavres, machination, vengeance, chantage, mafia, sans oublier bien sûr, le sexe, le tout s’imbrique parfaitement et distillé avec parcimonie évite de tomber dans le train-train, tout en évitant aussi de surmultiplier les rebondissements « rocambolesques ».
    L’auteur maîtrise parfaitement son sujet.
    – La gestion des coups de théâtre est très bien maîtrisée. À la fois surprenant, mais sans être gratuit. La dramaturgie et les rebondissements sont savamment dosés (dans une scène de tauromachie dans un appartement (original), la mort en direct de Carmen, Meryl qui prend la place de Carmen dans le jeu SM, la résurrection de la même Carmen au concert de Peggy Sue, une suspecte potentielle des meurtres, la lettre du maître chanteur, la poursuite en bagnole, la révélation du meurtrier, le suicide maquillé de Florencia…)
    – Les « temps morts » ou plus calmes, aussi sont importants et bien gérés. Ils nous permettent de nous recentrer sur la face cachée et intime des personnages (comme Roberto et Florencia dans le cabinet, comme la découverte que Meryl a un revolver…). Du côté du Central de Police, les respirations permettent de rendre compte de l’avancée de l’enquête et de mettre à dispositions du spectateur les nouveaux éléments à charge.

    C/ Le ton général de l’histoire de « Suspicion » est dans la tradition des thrillers, privilégiant le ton direct des personnages plutôt qu’une prose plus écrite, qui peut paraître brillante mais forcément moins naturelle.
    ° L’auteur n’oublie pas de jouer sur des nuances de ton indispensable pour enrichir le propos comme « l’émotion » ou « l’humour ».
    ° Encore une fois l’approche homéopathique des traits d’humour n’alourdit jamais l’ensemble car il n’y a jamais de « Joke » pour la « Joke » (Meryl qui dit à Sebastian : « je me suis trompée tu es un très bon comédien pour jouer les rôles de faux-culs »). En plus, leur rareté fait toute leur efficacité.
    Au-delà des dialogues, le récit regorge de pleins de petites trouvailles « décalées » qui font mouches rendant l’ensemble créatif, réaliste et vivant : Sebastian qui joue aux espions avec les gants Mapa, etc …
    ° Côté émotion, c’est la même chanson. Pas de scène intimiste inutile, cela donne de la consistance aux personnages.

    Voilà, j’espère ne pas en avoir trop dévoilé, mais surtout vous avoir donné envie de lire ce beau bouquin de cet écrivain qui fait fantasmer ses lectrices…
    J’attends le prochain opus de cet écrivain et sa rencontre avec gourmandise…

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  24. Chantal Charbonneau a écrit

    25 août 2015 à 13 h 17 min

    Après avoir longuement hésité à intervenir, je me lance :
    J’ai lu quatre des cinq livres de Abel Tyveet. « Onglenoirs » est passé à la trappe. Le genre Harry Potter, ce n’est pas de mon âge. Par contre, je me suis régalée avec « Suspicion ». Le titre, super énigmatique, et qui évoque bien l’auteur. Le design, principalement la photo de la première de couverture est à la hauteur de l’évènement. Oui, j’ai bien écrit évènement, tel est le ressenti après la fin de lecture de ce thriller. Abel Tyveet n’a rien à envier aux écrivaines anglo-saxonnes. Depuis son second ouvrage titré « Tout simplement impitoyable », l’écriture de cet auteur a beaucoup évolué. En BIEN ! Le lexical et l’analyse de tous les sentiments sont brillants. Les sentiments (de toutes sortes), ça il connait…
    En plus d’être un bel homme, Abel Tyveet est en train de devenir un grand écrivain. Je lui souhaite de continuer de rester humble, de continuer d’être prudent avec son « entourage », de ne pas se brûler les ailes. Le chemin sera long, n’est pas « immortel » qui veut… mais je pense qu’un jour vous serait tout près du fauteuil de Mr Jean D’Ormesson, votre ami, je sais… Encore une fois, prudence avec les « courtisanes ».

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  25. Marie-Françoise Leclère - Le Point a écrit

    26 août 2015 à 12 h 50 min

    « SUSPICION » de Abel TYveet :
    Cette histoire est juste ensorcelante ; le rythme est juste effréné ; ce livre est juste magnifique.
    395 pages. Édition J.B.C GALAXY. 18 £ 90.

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  26. Séverine EXBRAYAT - Lyon a écrit

    26 août 2015 à 18 h 27 min

    « SUSPICION » : Des personnages sauvages à plusieurs facettes, des décors fauves et envoûtants, un suspense vertigineux pour un Abel TYVEET qui n’est pas loin d’atteindre le sommet de son Art.
    Meryl Foster, sorte de Mary Higgins Clark, est hypnotique et sublime.
    Commentaire posté le 26/09/2015

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  27. Frédéric Abbas-75016 PARIS a écrit

    27 août 2015 à 22 h 45 min

    Abel Tyveet et son livre « SUSPICION » : alchimie parfaite entre émotion, manipulation et suspense.
    Une écriture brillante pour qui sait lire entre les lignes…
    Je suis impatient de découvrir votre prochain ouvrage. Si je me réfère à celle qui est sur ce site, la couverture est sublime. En attendant de féliciter l’écrivain, s’il le mérite, je rends un brillant hommage au photographe qu’est M. Tyveet.

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  28. Laurence Sampton – Charroux (86250) a écrit

    28 août 2015 à 10 h 10 min

    Bonjour messieurs & mesdames

    Je viens de terminer le dernier livre paru de M. Abel Tyveet, que j’ai rencontré au salon littéraire de Montmorillon.
    Tout d’abord l’homme : des yeux clairs qui pétillent, une voix surprenante, un fou vraiment sympa qui m’a marquée de son empreinte…
    Concernant le livre, j’ai beaucoup apprécié l’histoire – qui m’a rappelé celle du parrain marseillais des années 80 – le rythme, mais aussi le personnage de Florencia Guérini.
    Le personnage clé du récit. Florencia est née dans l’Île de Formenza. Elle fait le lien avec tous les protagonistes pour des raisons diverses, soit professionnelles, amicales ou crapuleuses.
    Personne forcément au-dessus de tout soupçon, et qui réussit à le rester jusqu’à la fin, autant par sa profession : psychiatre, qui tient du sacerdoce dans la volonté « d’aider son prochain » et conseillère auprès de la police scientifique – profiler -, que par ses relations : ami « proche » du suspect n°1 et du Commandant de Police Roberto Murino. Elle est très enracinée dans la terre de ses parents, très proche de la nature, un brin écologiste.
    Florencia utilise la révolte de Carmen à ses propres fins, puis la « besogne » terminée, elle se détache des sentiments de sa complice idéale.
    Florencia est une « Meryl Foster »… Elle manipule, elle admire « la femme », la romancière, l’artiste, la musicienne qu’elle aurait voulu être… si elle n’était pas aussi perfectionniste. À la lecture, on découvre que Florencia transfère beaucoup sur Meryl et Peggy.

    ROBERTO : « le régional de l’étape », né dans l’Île de Formenza, c’est un briscard de terrain, calme, posé et légèrement désabusé sur son métier ; mais avec une vraie déontologie (« c’est à nous de prouver la culpabilité de nos clients, et non à eux de prouver leur innocence »).
    Par ailleurs, il possède toutes les qualités du « vrai héros » : il est simple, intelligent, méthodique, très patient, fidèle en amitié (allant jusqu’à cacher quelques infos pour ne pas inquiéter son amie d’enfance, lui conseillant même de s’enfuir dans les minutes qui suivent en Australie, pour ne pas à l’envoyer en prison). Philosophe, il manipule l’art de la formule cinglante : « la violence est masculine, la preuve : il y a des combats de coqs et pas de combats de poules ». Pour finir, il est fragile (Il a un lourd passif avec notamment la mort de sa femme, dont il a du mal à faire le deuil) « Je suis fatigué de vivre, pourtant, j’ai peur de mourir », et enfin (vaguement) amoureux. C’est un personnage de rêve pour un acteur.

    J’ai lu un livre, mais j’ai aussi vu un beau film. Dommage que je ne sois pas réalisatrice de cinéma.

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  29. Anthony Simpson a écrit

    28 août 2015 à 13 h 06 min

    Livre titré « Suspicion » d’Abel Tyveet
    Un récit rigoureux, une technique d’écriture implacable, des décors d’évasion, des personnages impitoyables, des phrases cultes.
    Exemple :
    – Ou tu sors ou je te sors, mais faudra prendre une décision.
    – T’es moche, mais je vais quand même te la mettre.
    – Crois-moi, je ne suis pas méchant. J’ai juste un côté obscur un peu prononcé.
    – J’ai vu trois de ces cache-poussière tout à l’heure, ils attendaient un train. Il y avait trois hommes à l’intérieur des cache-poussière…
    
- Alors ?

    – À l’intérieur des hommes, il y avait trois balles.

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  30. Fabienne Pascaud a écrit

    30 août 2015 à 2 h 45 min

    Extravagantes, cocasses et très visuelles, les scènes inaugurales du livre « SUSPICION » de Abel Tyveet laissent une empreinte durable sur la rétine du lecteur. Elles mettent en scène un œil qui au-travers du trou d’une serrure, assiste à l’assassinat de ses parents. Qui est cet œil réfugié dans un meuble ?
    Voilà une des énigmes que le lecteur devra résoudre, dans ce récit de 395 pages écrit avec une grande subtilité, une vertigineuse profondeur. 63 chapitres qui passent comme une lettre à la poste.
    Je devine que Abel Tyveet éprouve une forme de mélancolie intense envers le cinéma des années 80, l’âge d’or du polar français et des thrillers américains.
    Magnifiquement énigmatique !

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  31. Sandra William-Luther a écrit

    30 août 2015 à 2 h 58 min

    Dans son dernier ouvrage titré « Suspicion », Abel Tyveet traque si fort le mot exact, aiguise tant sa phrase, qu’il laboure et égratigne nos profondeurs intimes. Au bout de son propre chemin de douleur, le ou la coupable a pourtant la chance, ici, de voir s’offrir une seconde chance au nom d’un amour d’enfance… Le magnifique personnage de Roberto, lui qui n’a jamais franchi la ligne blanche, offre à Florencia la fragilité de la paix retrouvée, et de laisser pénétrer en soi un peu de lumière. Un amour impossible s’achève dans une étrange sérénité. Si les amours humaines sont impossibles, certaines en réchappent.
    Dans ses écrits, Abel Tyveet traite toutes les formes de sentiments avec maestria.
    Le personnage auquel je me suis identifiée, est CELINA :
    Célibataire, sans enfant, elle est une jeune lieutenant de police qui vient de sortir major de sa promotion à l’European Police Academy, et qui débarque dans la ville portuaire de Valmerio, située en face de l’Île de Formenza. Celina est douée, impétueuse, ambitieuse, mais très impatiente. Elle rêve de faire tomber la « Camorra » ou la mafia Russe qui agissent sur la côte continentale. Celina est méthodique, studieuse voire scolaire. Elle est le prototype de la bonne élève, mais elle manque un peu de caractère, et de finesse.
    Celina est surtout là, pour nous distiller les avancées de l’enquête. Elle manque un peu d’épaisseur (son passé, ses amours, ses goûts, ses manies, etc…). Celina doit rester franche, entière et directe, car c’est ce qui fit sa force et son identité (ex : son haleine ne sent pas le sperme et il n’y a pas eu pénétration).
    Mystérieusement. Admirablement.

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  32. Artificier littéraire a écrit

    30 août 2015 à 8 h 51 min

    Bonjour,
    Je vais peut-être faire tache, mais je ne supporte plus, autant que je me désole, d’être envahi ainsi des bides littéraires de A. Tyveet ! Comment les gens peuvent-ils se faire avoir avec des tels livres ? C’est inepte, inintéressant, mal écrit, on nous assome avec. Et quelle manie de vouloir écrire et penser comme une femme !
    O.K les histoires sont bien ficelées, mais le style, c’est du 2 centimes d’euro ! Le succès de tels livres est bien révélateur et inquiétant quant à l’état intellectuel des lecteurs qui tombent dans le panneau de ces opérations marketing ! Alors que tant d’oeuvres personnelles, bien écrites et audacieuses peinent à trouver place dans les librairies !
    Pour avoir lu les 2 premiers livres de Tyveet (Onglenoirs et Tout simplement impitoyable), et après m’être forcé à aller jusqu’au bout, je suis incapable de me rappeler de quoi ça parlait ! Bref : sitôt lu , sitôt oublié !
    Il est loin, le temps et l’état d’esprit d’un Hubert Selby Jr qui affirmait qu’une oeuvre devait aussi bien remettre en question l’auteur que le lecteur !
    « Les femmes sont des hommes améliorés » qu’elle idiotie ! Décidément, cet auteur bas de gamme ne sait pas quoi dire pour se faire remarquer !
    Je vous recommande plutôt un petit bijou de retenu et d’émotion : « Comment se quitte-t-on ce soir » , d’un Pierre Etienne Sevedavy prometteur et profond.
    L’anti A. Tyveet en quelque sorte !

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  33. Claudia Sommer a écrit

    1 septembre 2015 à 6 h 24 min

    Bonjour.
    Message à l’attention de M. Artificier.
    Je ne suis pas l’épouse, l’amie ou une relation de M. Abel Tyveet, que je n’ai jamais rencontré autre qu’au-travers de ses livres «19 Days for Eternity» et «Ainsi soient-ils en elle», je ne suis qu’une simple lectrice, sans pour cela être simplette ; mais je trouve que l’acerbité que vous véhiculez dans votre commentaire est d’une brutalité suspecte.
    Bien avant la prise de position de l’écrivain que vous semblez détester, Jean Ferrat chantait « La femme est l’avenir de l’homme », vous en déplaise !

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  34. Delphine Dupont a écrit

    1 septembre 2015 à 6 h 32 min

    Bravo Claudia, bien explosé l’Artificier !

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  35. Aymeric Amalric a écrit

    1 septembre 2015 à 20 h 30 min

    L’auteur met en scène son double féminin, aux prises avec une amitié dangereuse. Une fiction qui donne le vertige, un livre qui se vend bien – dans ma librairie six en quinze jours.
    Toute ressemblance avec une situation, avec un personnage existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence… ou pas.
    Soit donc une écrivaine qui se prénomme Meryl comme Meryl Streep – que j’ai appris très proche de l’auteur -, et qui est ballottée par l’immense succès critique et public rencontré par ses romans, d’essence autobiographique. Depuis un accident cérébral, Meryl a perdu une partie de son imagination. Alors elle puise son imaginaire dans le réel. Dans son duplex de Valmerio, Meryl fait deux choses. Elle observe les voisins – sorte de peep show – et elle écrit un thriller en live, matée par des milliers d’internautes – son fan club. Filmée par la webcam de son MacBook Pro, elle décrit une série de meurtres qui ont été récemment perpétrés aux six coins de la planète. Les homicides sont si bien décryptés, que les flics chargés des enquêtes consultent sans relâche « SUSPICION » – le livre que Meryl écrit.
    Bien sûr, elle est suspectée. Dans ce récit de 8 personnages – cinq femmes et trois hommes – tous ont le potentiel de coupable.
    L’enquête va durée 28 jours, vingt-huit jours, le temps exact de rotation de la lune autour de la terre.
    – Vingt-huit jours, comme notre cycle hormonal ! marmonne l’écrivaine d’une voix d’outre tombe, à la lieutenant de police.
    La mécanique de ce thriller inspiré d’une histoire vraie est très bien huilée.
    Ce livre n’est pourtant pas qu’un adroit roman à suspense – il en épouse avec intelligence les codes et la forme, mais ce n’est pas, au fond, ce dont il s’agit. Mettant en scène Meryl Foster – ce double de lui-même -, Abel Tyveet jouant de la porosité des frontières qui séparent le réel et la fiction avec une conviction qui donne par instants le vertige, sculptant la métaphore, l’écrivain(e) confère à son opus un enjeu intellectuel et esthétique passionnant. Un enjeu incarné, et pleinement contemporain, tant il participe des interrogations que suscite l’avenir de la forme romanesque, son rapport à la narration, à l’imagination, au réel. On ne peut guère en dire davantage, sous peine de gâcher la lecture de ce roman, sans doute un peu trop long, mais qui se tient de bout en bout brillamment en équilibre, entre thriller et métafiction.
    Qui est Abel Tyveet ? Meryl Foster ?

    Réédition août 2015, Ed. J.B.C Galaxy, 395 p., 18 € 90

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  36. Laurence-Surgère.17700 a écrit

    3 septembre 2015 à 10 h 01 min

    L’ombre des films de Martin Scorsese et Brian De Palma planent sur SUSPICION, le dernier livre de Abel Tyveet. Nourri de culture américaine, mais jamais encombré par ses références, Abel Tyveet signe son cinquième livre brillant en forme de fiction-puzzle, démontrant un grand sens de la narration et de la construction.
    Producteur, cinéaste, scénariste, éditeur, écrivain, Abel Tyveet développe ces histoires apparemment indépendantes, puis les resserre habilement, maintenant la tension du suspense.
    Passionné d’images autant que de littérature, voici donc un auteur que j’affectionne tout particulièrement, pour l’avoir rencontré il y a deux ans sur un trottoir, un après-midi, à Royan.
    Message personnel : j’adore votre voix.

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  37. Isabelle FARRUGIA.75012 a écrit

    3 septembre 2015 à 19 h 09 min

    Trois fois conquise par

 « SUSPICION » ! Ed J.B.C GALAXY ISBN 978-2-9545019-2-5 18 £ 90, c’est l’un de ces romans que l’on ne lâche qu’une fois terminé. 
Il est dense, il est bien écrit, il est beau. La narration est menée d’une main de maître. D’abord sceptique en lisant le titre, je me suis lancée dans la lecture de ce qui dès le départ m’a tenue en haleine. 
Les énigmes de ce thriller sont rondement menées,
 et ce qu’il y a de beau à l’intérieur est le fait de plonger dans une histoire de femmes dans des décors sauvages qui donnent envie de repartir en vacance. 
En littérature, je privilégie les histoires qui mettent en scène des femmes à forte personnalité. Conseillée par mon mari, dans ce domaine, l’auteur excelle.
    Abel Tyveet, passionné déclaré de poésie, réussit une prouesse en nous offrant cette cinquième partition littéraire, lui qui nous vient du monde de l’image. 
Il a bien fait car dans le concerto « Suspicion » il sait trouvé la cadence et les mots pour nous faire dire : vivement le prochain.

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  38. Marie-Claude.79190 a écrit

    3 septembre 2015 à 21 h 40 min

    Je viens de lire dans Cosmopolitan :
    « Sous nos yeux, le monde s’uniformise… les relations humaines deviennent progressivement impossibles… et peu à peu le visage de la mort apparaît, dans toute sa splendeur. Un porc ne vaut plus rien, idem pour un Syrien de 3 ans noyé sur une plage d’Italie, les océans sont pollués, les politiciens des gangsters, des femmes sont condamnées à être violées, les mots n’ont plus aucun poids, le troisième millénaire s’annonce effroyable… et merveilleux pour les tragédiens.
    Puis Abel Tyveet conclut par une note d’espoir : le rêve de publier un recueil de poèmes naturalistes. Avis aux amatrices !

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  39. Catherine Mouysset a écrit

    3 septembre 2015 à 21 h 59 min

    Qu’Abel Tyveet rédige et publie un jumeau original d’Harry Potter, un recueil de nouvelles « IMPITOYABLE » ou un essai documentaire (19 Days for Eternity) ou bien encore un merveilleux roman sur la richesse qu’est la différence avec son « Ainsi soient-ils en Elle », et enfin le sulfureux thriller « Suspicion », le point commun de ces cinq livres est un hymne à la FEMME.
    Je conseille aux internautes de cesser de tchatcher, et de lire, de comparer, de juger, simplement, cet écrivain qui sait construire des histoires pour les femmes, probablement leur parler, si ce n’est pas les comprendre.

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  40. Kim Dessange a écrit

    4 septembre 2015 à 9 h 45 min

    Livre SUSPICION de Abel Tyveet.
    Très bien écrit, la psychologie des personnages très définie, la mécanique de ce thriller fonctionne à merveille, le dépaysement est total et l’épopée humaine Roberto-Florencia touche en plein cœur.

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  41. Yves Guichard a écrit

    4 septembre 2015 à 10 h 00 min

    BOF !! Je me suis fait piéger par la belle couverture ! Il y a des tas de passages que je n’ai pas compris dans ce bouquin. J’ai l’étrange impression de m’être fait arnaqué de 18 £ 90 !!!

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  42. Petra Marthens-Biarritz a écrit

    4 septembre 2015 à 21 h 34 min

    Des meurtres viennent d’être perpétrés dans le monde, le dernier dans une villa de l’île paradisiaque de Formenza. Cette résidence ou « blockhaus », appartient, entre autres, à la Romancière Meryl Foster, dont les thrillers sont des best-sellers.
    « SUSPICION » d’Abel Tyveet, en voilà un suspense digne des grands auteurs américains ou des grands films U.S qui ont marqué nos esprits dans les années 80-90.
    Pas une ligne de violence.
    En chef d’orchestre : Meryl Foster. Face à sa webcam, elle écrit en live, matée par des millions d’internautes fans ; mais surtout les flics. Les personnages sont tous porteurs d’un secret, liés les uns aux autres, comme une pieuvre à ses tentacules.
    J’ai lu ce livre deux fois pour tout comprendre de cette broderie au fil d’or.
    Cette histoire est fascinante.
    Cet ouvrage est méconnu, pourtant selon moi, c’est le meilleur de la collection TYVEET. Avant les deux dernières pages, impossible d’imaginer la fin.

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  43. Alain Brocas a écrit

    7 septembre 2015 à 7 h 07 min

    Le Français a imposé son art d’orfèvre en seulement cinq romans.
    Si chaque livre est un défi lancé à la postérité, les romans de Abel Tyveet, 66 ans, paraissent bien placés pour l’emporter.
    En premier lieu « 19 Days for Eternity » des paysages grandioses, un récit courageux, une histoire véridique, très émouvante, dans l’arrière pays Libyen, à la fin du règne de Mouammar Kadhafi.
    Puis, « Ainsi soient-ils en elle », plus de 200.000 exemplaires vendus, principalement chez Amazon. Un style d’écriture mélodieux et féministe, récemment vendus dans plusieurs pays et adapté au cinéma sous le titre « Blue Loving You ».
    Ensuite « Suspicion », qui vient de passer le cap des 65.000 exemplaires vendus en France, où il fut bien réjouissant de voir nos marchands de soupes littéraires de saison se faire voler la vedette par cet auteur maniaquo-perfectionniste qui publie un livre tous les ans.
    Ce dernier opus de 395 pages est voué à rester longtemps sur les tables des libraires, tant les personnages sont variés et puissants. La narration de qualité psychologique et le récit à tambour battant, sont pimentés d’un cocktail obsessionnel, sarcastique.
    Abel Tyveet se cache-t-il derrière l’écrivaine Meryl Foster, l’héroïne, à la beauté avec d’infimes variations ?
    “Suspicion” est un thriller sudiste, habité par un suspense fort, avant que tout ne se boucle à Sydney, dans un final qui relève autant de l’essai sur l’art que du roman policier. Le miracle se joue dans cette succession : en usant de lumières proprement littéraires, « Suspicion » parvient à éclairer la nature composite et changeante de nos existences – au regard de la permanence des oeuvres -, et cela sans jamais égarer le lecteur, quel que soit son degré d’attention.
    Lâchons le mot : si le troisième et quatrième livres de Abel Tyveet étaient de grands romans, ce « SUSPICION » est un chef-d’œuvre.

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  44. Alexandre Blancard a écrit

    8 septembre 2015 à 7 h 19 min

    ROMAN « SUSPICION »
    Hanté par le pouvoir de la manipulation par l’écriture, le romancier français Abel Tyveet démonte l’improbable mystification d’une écrivaine célèbre. Une fresque renversante.
    Après avoir écrit de puissants romans basés sur le réel (19 Days for Eternity et Ainsi soient-ils en Elle), l’auteur Abel Tyveet met en scène son double dans un thriller implacable. Fiction ou Réalité — car « la fiction sauve, la réalité tue ».
    Écrire en live un livre sur une série de meurtres perpétrés dans le monde et qui laisse les enquêteurs pantois ? Des millions d’internautes payent chaque jour pour voir une écrivaine, star des thrillers, tenir en haleine les flics chargés de résoudre les énigmes de ces homicides. Meryl Foster ne décrit pas les meurtres, elle distille seulement des indications, que les policiers s’empressent de lire, pour comprendre et avancer… Ces assassinats de par la planète, ont-ils un point commun ? Sont-ils commis par un ou plusieurs auteurs ? Ont-ils un ou plusieurs mobiles ?
    Meryl Foster est bien suspectée, mais elle emberlificote avec génie qui cherche à savoir…
    Étonnante bonne femme que cette Meryl Foster à la démarche de flâneuse, qui a le talent de tisser avec soin et précision ses histoires, enchevêtrant faits réels et pure invention ; mais toujours avec un opportunisme et un talent de séductrice incontestable.
    Une phrase du roman m’a interpellé :
    « Peut-être que ce qui s’est passé ne peut pas être compris, et même ne doit pas être compris, dans la mesure où comprendre, c’est presque justifier. »
    Ce livre dans le livre, se révèle une véritable fresque !
    Les cinq personnages féminins sont sublimes.
    Comprendre enfin comment Histoire et mémoire, luttant côte à côte pour restituer les faits et combattre l’oubli, peuvent aussi être rivales.
    Au-delà de l’enquête, Meryl Foster (Abel Tyveet) conduit une réflexion sur la littérature. Qu’est-ce qu’une romancière, quelles limites dresse-t-elle entre la réalité et la fiction ?
    Abel Tyveet, ancien enquêteur au 36 Quai des Orfèvres, est habité par l’Histoire, par les traces qu’elle laisse, qu’elle modifie ou efface dans la mémoire des hommes et des sociétés.

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  45. Tonie Marshall a écrit

    8 septembre 2015 à 17 h 24 min

    Le livre SUSPICION est selon moi, servi par une prose d’une extrême sophistication. Le vocabulaire est riche, l’écriture visuelle, le rythme soutenu, le tout est d’un grand intérêt littéraire.
    Ce bouquin s’offre bel et bien à lire comme une méditation sur le passé ténébreux de cet écrivain, aussi mystique que son héroïne Meryl Foster.
    Cette histoire de revanche est a méditer comme une réflexion jamais fantasque mais audacieuse jusqu’à l’insolence du romancier perspicace, imaginatif et hautement sarcastique qu’est Abel Tyveet.

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  46. Marilyn Montpensier a écrit

    8 septembre 2015 à 21 h 19 min

    Livre SUSPICION :
    Addictif et vertigineux, ce thriller brouille brillamment les cartes entre fiction et réalité. L’auteur a pris un malin plaisir à intégrer à sa narration des éléments exogènes.
    « Ne haïssez pas Meryl Foster » — même si elle accumule avec indécence les qualités, supérieurement intelligente, une beauté sauvage, dangereuse, et on s’arrêtera là, mais la liste sûrement pourrait être plus longue… —, titrait avec humour un magazine américain lors de la parution en ce début de septembre aux Etats-Unis, de cet ouvrage ciselé et du thriller érudit qui est à la hauteur des espérances suscitées par ses deux précédents livres (19 Days for Eternity & Ainsi soient-ils en elle).
    SUSPICION, en français comme en anglais, ne déçoit pas l’attente. Un thriller, du moins le qualifiera-t-on ainsi pour signifier combien sa lecture est addictive — mais cela ne dit rien des vertiges que suscitent tant l’intrigue que la construction imaginée par la romancière abonnée aux best-sellers.
    Abel Tyveet, écrivain-cinéastre, tient tout à la fois de Kubrick (pour la personnalité énigmatique) et de Lynch (pour la dimension mystérieuse et hautement anxiogène de son imaginaire).
    Avec pour décor la luxueuse villa de l’Île de Formenza et le duplex sur les hauteurs de la ville portuaire de Valmerio, la secrète Meryl Foster est-elle une artiste géniale ou une prédatrice ? Une voyeuse ou une exhibitionniste ? Une visionnaire ou une Minotaure ? Une chamane ou une démoniaque ?
    « L’effroi est une chose aussi essentielle à notre vie que l’amour. Il plonge au plus profond de notre être et nous révèle ce que nous sommes, intimement. Allons-nous reculer et nous cacher les yeux ? Ou bien aurons-nous la force de marcher jusqu’au précipice et de regarder en contrebas ? » écrivit-elle dans son bouquin rédigé en live avec pour témoins des milliers d’internautes qui payent pour la voir écrire…
    L’effroi est l’expérience dans laquelle Meryl Foster, plus précisément Abel Tyveet, entraîne implacablement ses lecteurs, pour qui bientôt vacille la frontière entre réalité et fiction, discernement et fantasme. Autant, sinon plus, qu’un thriller magistral, SUSPICION, qui justifie bien son titre, le personnage de Roberto apporte un aspect initiatique à ce récit écrit à l’encre noire par un Tyveet ou une Foster, oh combien talentueux.

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  47. Éva Barthès - Le Parisien a écrit

    9 septembre 2015 à 22 h 02 min

    Un irrésistible thriller échevelés, qui ferait un merveilleux film et que l’on dévore entre inquiétude et gourmandise intellectuelle, tel est « Suspicion ».
    On imagine sans peine le jubilatoire et iconoclaste plaisir qu’a dû éprouver Abel Tyveet à fabriquer son héroïne littéraire et concocter ce labyrinthe qu’est l’histoire qu’il raconte avec brio.
    Le roman regorge de scènes d’anthologie, telles les joutes rhétoriques entre les flics et l’Écrivaine Meryl Foster.
    Mais en même temps qu’il autopsie ses personnages principaux, l’auteur véritable de ce récit récupère événements vrais et historiques faits divers — de l’assassinat en 1982 des parents de Florencia Guérini, figures dominantes du milieu marseillais —, Abel Tyveet dissèque finement le pouvoir du romanesque, des mots, de la langue. Dans notre monde d’illusions, de mensonges, n’est-il pas aux commandes ? Comment distinguer le réel de la fiction dans nos sociétés de faux-semblants ? À quels signes ? Et à quoi bon, après tout ?
    É.Barthès
    Ed. J.B.C GALAXY, 395 p, 18 € 90.

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  48. Léa Salamé a écrit

    15 septembre 2015 à 8 h 26 min

    Hormis la traque infernale que mène une lieutenant de police qui a les dents qui rayent le parquet, dans « Suspicion », le dernier livre de Abel Tyveet, l’auteur nous interpelle entre les lignes : (Qu’est-ce qu’une vie normale ?
    Cette question est en filigrane à travers les sept personnages (4 féminins et 3 masculins) du cinquième roman de Abel Tyveet.
    Même si, toujours, c’est à La Vie que l’écrivain se réfère — La Vie parce que Abel Tyveet au travers de ses écrits a toujours cherché à rendre accessible la complexité du monde, sans jamais simplifier les choses ; parce qu’à sa lecture, on sent qu’il y a quelque chose à découvrir, même s’il ne dit jamais quoi » —, c’est cette fois à Tolstoï que Abel Tyveet aurait pu emprunter le mémorable incipit de son héroïne Meryl Foster concernant la vie de Florencia et son lien avec Roberto : « Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l’est à sa façon. »
    Le personnage de Roberto, sublime. L’auteur écrit en parlant de lui : « Tant de choses avaient passé dans sa vie et dont il ne parlait jamais… »
    Un style saillant, un thriller féminin qui véhicule beaucoup d’humanité, sans ménager un suspense à la gorge.

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  49. Guillaume Neuil. 64260 a écrit

    17 septembre 2015 à 17 h 43 min

    Rien ne s’oppose au talent de Meryl Foster, ou plutôt à celui de Abel Tyveet ! Pour son nouveau roman, elle ou il nous offre un thriller haletant qu’on ne lâche pas. Qui est véritablement Florencia Guérini, cette amie sincère ou pas, de Meryl ? Entre réalité et fiction, le lecteur frissonne et doute ! Trouble magistral !

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  50. Véronique Lemarchand/Sud-Ouest a écrit

    18 septembre 2015 à 13 h 07 min

    En préambule de son roman, l’Écrivaine Meryl Foster cite :
    « Je ne crois pas que la justice règne jamais, parce que l’injustice n’est pas dans les lois, elle est en chacun de nous. »
    Les portes de ce thriller sont ainsi ouvertes.
    Après un choc cérébral, cette auteure qui mate dans l’appartement d’en face des images qu’on ne saurait voir, a perdu son imagination. Afin de poursuivre sa carrière, la star des best-sellers puise son inspiration dans une histoire vraie. Sa rencontre avec Florencia Guérini la boulversée. De cette complicité reviendra le goût de l’écriture mais à quel prix ?
    Un récit troublant, angoissant qui oscille entre fiction et réalité et que je n’ai pu lâcher !

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  51. Alessandra Sublet a écrit

    18 septembre 2015 à 13 h 38 min

    En littérature comme dans la vie, dès qu’il y a une dinguerie chic il y a une filiation avec Abel Tyveet.

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  52. Nora Turturro - Nice a écrit

    19 septembre 2015 à 9 h 32 min

    Pour celles et ceux qui se passionnent pour les énigmes à tiroirs avec pour ressorts les fêlures et fractures psychologiques, découvrez avec passion « SUSPICION » la dernière histoire de Abel Tyveet qui vous fera vivre des moments intenses et inoubliables.
    Fana’s de suspense, laissez-vous dès maintenant emporter par une écriture cinématographique haletante.

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  53. Ramos Paskoal - Cap Ferret a écrit

    22 septembre 2015 à 1 h 46 min

    Meryl Foster (comme Meryl Streep et Jodie Foster) nouvelles résidentes d’Arcachon – un clin d’œil de l’auteur Abel Tyveet, l’écrivaine à succès depuis un AVC manque d’imagination. Une rencontre pourrait peut-être l’aider à résoudre ce blocage. Mais Meryl Foster a t-elle raison de faire confiance à cette nouvelle amie pour continuer d’écrire ses best-sellers ? Et d’ailleurs cette profiler, lui confie-t-elle la vérité ? Autant de questions posées dans ce roman, où le doute est distillé avec talent…
    Ce livre est constitué de phrases, qui selon moi, sont des particules d’art.

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  54. Laurence-Surgère.17700 a écrit

    24 septembre 2015 à 18 h 37 min

    Un exemple probant de l’influence de la féminité chez cet auteur. Il écrit pour La Femme, parce qu’il admire son combat. Le livre « Ainsi soient-ils en elle » avec une Janis solaire, et « Suspicion » avec ses quatre personnages féminins omniprésents, en sont l’exemple même.
    Dans ses écrits, Abel Tyveet offre une part belle à La Femme, qui est neuf fois sur dix l’héroïne de ses aventures littéraires.
    Chez la plupart de ses confrères, les héroïnes des récits de cet écrivain auraient été des héros. C’est évident que cet auteur aime ses personnages féminins. Peut-être même que certains existent dans la vraie vie.
    Avec « Ainsi soient-ils en elle » et « Suspicion », cet écrivain est entré dans la cour des écrivains français bankables.

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  55. Laurent Gaudé - Les Inrockuptibles a écrit

    25 septembre 2015 à 19 h 11 min

    En quête d’une consécration, Abel Tyveet revient avec « SUSPICION » un thriller latino haletant.
    Cet auteur français qui a fait ses preuves avec « Ainsi soient-ils en elle » – son avant-dernier opus vendu à plus de 200.000 exemplaires -, revient cet automne avec une réédition de « Suspicion » en espérant décrocher le respect.
    Même si s’est loin d’être gagné, cet écrivain possède une écriture complexe et virtuose. Il est parvenu à se constituer un vaste lectorat à majorité féminin qui lui reste fidèle d’un roman à l’autre, malgré des critiques parfois réticentes.
    Cet auteur doit sa réputation aux libraires et à un bouche à oreille inédit, alors même que les critiques parisiens n’ont pas été tendres. Il possède un sens inné de la narration, une construction maîtrisée et raconté avec une précision quasi-cinématographique, des personnages travaillés au point que l’on a l’impression de les avoir croisé plusieurs fois sur un trottoir, ainsi qu’un sens puissant du tragique.
    Ce « SUSPICION » a tout pour plaire aux critiques les plus pointilleux.
    En attendant le jugement, l’auteur retient son souffle !

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  56. Raymond SIGNORET – Niort (deux-sèvres) a écrit

    25 septembre 2015 à 21 h 05 min

    En France, depuis cinq ans, les enquêtes policières marchent plutôt bien ; mais « Suspicion » n’est pas un polar. C’est un thriller qui marche sur les sentiers de la littérature américaine. L’histoire, complexe, mais pas compliquée, possède tous les ingrédients pour faire, à mon goût, un film efficace. La trame qui semble à priori classique (les passerelles entre fiction et roman) est suffisamment noyée dans l’action pour ne pas prendre trop d’importance. Par ailleurs, l’action soutenue, et la force des personnages nous fait oublier le nombre de pages.
    Les histoires secondaires sont bouclées, le suspens reste entier, le lecteur n’a rien d’autre à faire qu’à se laisser guider sans que rien ne lui échappe, et sans que rien ne soit trop explicatif.
    La fin est positive, pleine d’espoir pour Florencia et Peggy au bout du monde, en Australie, avec le fils de Roberto ; mais aussi entre Meryl et Sebastian, s’il est le père de l’enfant…
    Les personnages sont humains et bien fouillés psychologiquement.
    Le titre « SUSPICION » est idéal pour ce livre.

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  57. Virginie Mouzat – Lire Aujourd’hui a écrit

    28 septembre 2015 à 11 h 45 min

    Avec ses allures et sa voix d’éternel adolescent, Abel Tyveet est bien parti pour devenir « L’enfant terrible » des lettres françaises.
    Avec sa capacité d’écriture d’une puissance de feu – quatre pages nettes par jour -, Tyveet est a l’aube d’une carrière spectaculaire dans l’industrie littéraire, riche en polémiques et controverses, tout en marquant de son imagination inventive et provocatrice la narration littéraire contemporaine.
    Parrainé par deux Académiciennes, et en raison de la grande qualité stylistique ainsi que narrative à laquelle l’homme commence a nous habituer, la publication d’un nouveau titre « Suspicion » signé Abel Tyveet est parti pour devenir un événement.
    La parution a même été repoussée au 8 septembre, sans doute pour mieux profiter du buzz qui grossit sur les trottoirs du Bd Saint-Germain !

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  58. Émilie Grangeray - LE MONDE a écrit

    3 octobre 2015 à 3 h 15 min

    Un roman imposant qui se lit d’une traite malgré le volume de pages, tant Abel Tyveet a le sens de la narration, du visuel et du suspense.
    Les personnages sont travaillés au point que l’on éprouve de l’empathie pour le plus pourri. Un récit très anglo-saxon, avec de humanité, ce qui pour moi fait la différence.
    Cet auteur est entré dans le petit carré des écrivains français bankable.
    – Au terme d’une errance de cinquante ans, je viens enfin de franchir la ligne d’arrivée d’une épreuve rentable… m’a-t-il déclarée il y a peu de temps, dans un éclat de rire dédramatisant.
    À quand la parution du prochain “C’est arrivé près de chez vous” ? Comme de coutume, le design est superbe.

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  59. Gregory Gervais a écrit

    5 octobre 2015 à 12 h 06 min

    Bonsoir.
    Contrairement à la majorité, je n’ai pas aimé le livre présenté dans ce très beau site internet, les personnages sont troublants certes mais j’ai trouvé le contenu trop cinématographique. J’ai l’impression d’avoir visionné un film plutôt que d’avoir tourné les pages d’un bouquin.
    Désolé.
    Gregory.

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  60. Joël Dicker – Le Journal du Dimanche a écrit

    7 octobre 2015 à 18 h 07 min

    Si vous mettez le nez dans cet imposant thriller qu’est SUSPICION, vous êtes fichu.
    Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu’à la 395ème page.
    Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire de femmes aux multiples rebondissements, fausses pistes et coups de théâtre.

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  61. Hervé Le Bihant a écrit

    15 octobre 2015 à 10 h 38 min

    Une excursion entre la Terre et l’Enfer…
    Après avoir dévoré le roman SUSPICION et digéré ce thriller qui a une âme – ce qui est rare dans le genre -, ce matin en me levant je me suis dit : Abel Tyveet est un sacré showrunner ou « serial » auteur dressé par les Américains !

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  62. Benjamin Sorelles : Bibliobs a écrit

    15 octobre 2015 à 15 h 14 min

    Plusieurs meurtres viennent d’être commis dans le monde, le dernier dans une villa de l’Île de Formenza. Ce palace appartient, entre autres, à la Romancière Meryl Foster, dont les thrillers sont des best-sellers.
    L’écrivaine décrit en direct cette série d’homicides en temps réel. Vingt-huit jours d’écriture, 28 jours d’enquête, le temps du cycle hormonal de la femme ou le temps de rotation de la Lune autour de la Terre.
    Voilà la trame de « SUSPICION », la route que l’Écrivain Abel Tyveet trace avec suffisamment de tournants vertigineux pour nous mener bon train jusqu’en enfer. Le voyage compte plus que la destination Australe : une virée dans une île située en face de la ville de Valmerio, le tout sous un soleil de plomb.
    Une histoire de femmes d’aujourd’hui et d’hier, dans l’innocence perdue de la jeunesse et des seventies. Le rock, les vieilles bagnoles, la mer, le soleil, le voyeurisme et le sexe sauvage…
    En l’un des maître du suspense que Tyveet est en devenir, il farfouille dans nos obsessions, brasse nos névroses les plus intimes. Mais il le fait avec une telle puissance d’évocation, une telle chaleur (pour mieux te glacer, mon enfant…) qu’on ne peut plus s’en passer, ni lui non plus, à raison d’un livre — au moins — par an.
    Comme dit son héroïne, le talent ressemble à « certaines drogues dures, il vient en ami bien avant que vous réalisiez que c’est un tyran ».

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  63. Valeria Grondin a écrit

    17 octobre 2015 à 13 h 33 min

    SUSPICION
    L’écrivaine Meryl Foster, narratrice en live de cette histoire, ou plutôt Abel Tyveet, installent un climat lourd, ou la suspicion constante bouscule le lecteur d’un point de vue à l’autre dans un jeu du qui-manipule-qui très vicieux — et dont la compréhension sera un très beau final.
    Foster & Tyveet trament leur roman sombre sur une histoire vraie, actualité dramatique de la famille Guerini.
    Un vocabulaire brillant, un récit haletant, des décors qui font rêver, mais la morale de fin laisse à désirer…

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  64. Olivier Marchall a écrit

    17 octobre 2015 à 13 h 50 min

    17 octobre 2015 à 13 h 40
    Ce qu’il y a vraiment incroyable dans l’art d’Abel Tyveet, disons d’un point de vue narratologique, c’est que chacun de ses personnages a une vie et une pensée propres, chacun va exprimer sa propre vision du monde, car chacun est pensé non pas comme un « emploi » mais comme un être complet, avec la richesse d’un passé qui influe sur ses décisions et ses paroles, en leur donnant cette incroyable vérité propre aux êtres vivants, si bien qu’une scène incroyable donne la parole aux adversaires de la « pensée » du roman-même ; mais avec une telle justesse et une telle sincérité qu’on reste étonné quelques temps de l’avoir lu et d’être accord contre soi-même.
    L’écrivain exilé en Charente est sur le point de devenir incontournable dans la littérature à suspens. Une mécanique de récit blindée, une maîtrise de l’écriture à sonorité féminine, qui justifieraient à elles seules d’admirer les cinq femmes de ce récit et les trois personnages masculins, si ce n’était pas un très grand roman noir.
    Un très beau thriller qui ferait un film intense.
    En aparté, j’ai ri jaune à la lecture d’une réflexion du directeur de la police :
    « En politique, dire la vérité c’est seulement changer de mensonge ».

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  65. Chris Montcoutant – Society/quinzomadaire press a écrit

    22 octobre 2015 à 10 h 28 min

    Comme dans chacun de ses livres, les personnages féminins de la middle class européenne sont brillantissimes. La Romancière Meryl Foster, héroïne du dernier livre de Abel Tyveet, prend les personnages masculins de son thriller pour des jouets. Leurs descentes aux enfers sont aussi rapides que prodigieuses.
    Dans ce roman, Abel Tyveet joue lui à être Meryl Foster, à écrire comme cette dernière. Y parvient-il ? En tout cas, il livre avec SUSPICION un roman avec beaucoup d’humanisme et d’authenticité, baigné d’un suspens vertigineux, aux interrogations infinies.

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  66. Cécilia Dutter - Ciné Télé Revue & membre du jury du Prix Simone Veil. a écrit

    22 octobre 2015 à 11 h 52 min

    « SUSPICION » de Abel Tyveet, la recette d’une réussite.
    De ce roman bien construit et bien écrit, on peut dire que de chaque mystère résolu naît une nouvelle énigme, tant l’univers des thrillers à la sauce américaine (qui passionne, c’est évident, Abel Tyveet) se prête à ce genre d’intrigues à tiroirs ; genre plutôt peu représenté en France (à l’exception du regretté Jean-Patrick Manchette).
    Il est étrange de constater le profond cousinage qui existe entre roman noir et espionnage dans les ouvrages de Abel Tyveet.
    Dans « Suspicion », le personnage central de l’Écrivaine Meryl Foster, fascine par sa distance et son humour, ainsi qu’elle fait fantasmer pour son appétit à mater ce qu’il ne faut pas voir dans les appartements de ses voisins…
    Depuis que ce scénariste réputé s’est converti aux romans, il bâtit des fictions crédibles à partir de la réalité complexe des gens d’aujourd’hui et du monde actuel où intérêts économiques, intrigues politiques et jeux géostratégiques s’imbriquent pour donner naissance aux pires horreurs.
    « Suspicion » sonne donc juste (à défaut peut-être d’être tout à fait vrai ; mais là n’est pas le propos de la littérature) et secoue le lecteur. On attend l’adaptation cinématographique.

    Abel Tyveet, « Suspicion », J.B.C GALAXY Éditions, juin 2015, 395 pages, 18 € 90

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  67. Eugénie Sommer a écrit

    22 octobre 2015 à 13 h 50 min

    Pas de psychologie de bazar dans le thriller SUSPICION d’Abel Tyveet. Rien que de belles phrases, un récit haletant, des personnages féminins proches de la vraie vie, des hommes aussi, le tout porté par des images qui soulignent la souffrance et les noirceurs de l’âme humaine sous un ciel d’un bleu pur et par une chaleur accablante.
    De belles zones d’ombres entre Meryl et Florencia.
    Une histoire d’amour et de ténèbres entre Florencia et Roberto.
    S’ils existent, je ne voudrais pas partir en vacances avec Meryl Foster, de peur. Avec Roberto Murino, OUI !!

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  68. Mark Rydell - director film a écrit

    25 octobre 2015 à 14 h 14 min

    La première de couverture résume l’atmosphère qui règne dans ce livre, le cinquième de l’écrivain-scénariste Abel Tyveet.
    Fantastique !! C’est le premier mot qui me vient tellement ce livre est incroyable ! On le lit au rythme de l’histoire, la première partie où tout se met en place est plus ou moins lente, elle distille ses jalons pour la suite, les personnages prennent leur place.
    Six meurtres semblables viennent d’être perpétrés à travers le monde, le dernier dans la villa maudite, lors d’une garden-party où tout le gratin mafieux et de notables corrompus assistent.
    La deuxième partie nous invite à un voyage hors du commun, à travers le labyrinthe que constitue la Villa Vesuvio perchée au sommet du Cap de la Mort de l’Île de Formenza.
    Et cette troisième partie avec Roberto et Celina, les deux flics dans la ville de Valverio, mais qu’en dire ???? Sur un chemin initiatique de plus en plus terrifiant, la mécanique policière est en marche. Elle est frénétique, intense et douloureuse… Franchement, un super thriller, se retrouver comme ça dans la tête d’un tueur ou d’une tueuse, en faire le parcours, et…. Non, je ne dirais plus rien, parce qu’il faut vraiment le lire, pour les amateurs de sueurs froides pour sang chaud.
    Abel Tyveet est en train de devenir un grand grand du thriller, je pense que ce SUSPICION est un des meilleurs que j’ai pu lire.

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  69. Robin des Bois Vendéens a écrit

    25 octobre 2015 à 14 h 34 min

    Abel Tyveet, avec cette première enquête consacrée à sa doublure féminine Meryl Foster, décrit l’île de Formenza et la villa Vesuvio, avec en face, la ville portuaire de Valmerio survoltée, en proie aux pires trafics orchestrés par M. Jeff, le directeur de la police et ses phrases cultes :
    – J’ai hésité entre l’E.N.A et l’école du crime…
    Mais c’était sous-estimer le régional de l’étape en la personne du Commandant de Police Roberto Murino lancé à la traque du démon fait homme, M. Jeff, dont le parcours meurtrier est des plus sauvage. Sa démence est terrible, sa perversion sans limite, son syndrome de klinefelter lui donnant l’aspect d’un simplet mais lui laissant maître manipulateur qui échappe sans cesse à Roberto et l’écrivaine en live Meryl Foster ; tout en signalant sa trace en cadavres.
    L’île est sauvage et phantasmagorique, la ville qui s’étire sur un versant de montagne est magique et tentaculaire, le suspens implacable, le dénouement à couper le souffle.
    J’ai imprimé dans ma tête un dialogue de Meryl à sa complice Florencia :
    – Ce qu’il y a d’ennuyeux dans l’amour, c’est que c’est un crime où l’on ne peut pas se passer d’un complice.
    Une fois de plus, l’auteur du merveilleux « 19 Days for Eternity » et du sublime « Ainsi soient-ils en elle » démontre sa maîtrise du roman thriller et de la richesse de son vocabulaire. On ne lâche pas le livre avant la dernière page. Une ballade poétique et noire.
    Le 25/10/2015

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  70. Nathalie Bénabard - 75014 a écrit

    26 octobre 2015 à 9 h 24 min

    Une première de couverture très énigmatique pour un livre qui vaut vraiment le détour ! Je n’avais jamais lu un seul livre d’Abel Tyveet, cependant c’est un auteur que j’avais envie de découvrir. Il a un univers spécial. J’ai déjà dans ma bibliothèque « Onglenoirs » mais je connaissais déjà l’histoire et le style teenager pour avoir vu la série tv us avec mon fils. J’avais plutôt envie de découvertes. C’est là qu’un ami qui anime une émission littéraire sur France 2 m’a prêté « Suspicion ». Et quel voyage dans les méandres de l’être humain !
    Nous sommes dans le sud, mais ou est située l’Île de Formenza et la ville portuaire de Valmerio ? Il y a bien l’histoire de la famille Guerini, mais figure à la fin la ritournelle : toute ressemblance avec une personne ayant existée serait fortuite…
    Tout au long du récit, l’Écrivain Abel Tyveet prête son ordinateur à sa compère ou doublure, l’Écrivaine Meryl Foster, insolente et drôle. Les femmes qui écrivent vivent dangereusement. C’est une très belle idée, et qui est très réussie. On vit l’histoire avec le point de vue de la reine des best-sellers, adepte du voyeurisme, qui en dehors d’écrire et mater, se déplace dans son loft en calculant le balancement de ses hanches. L’écrivaine adore les hommes qui viennent picorer dans sa main. Certains dialogues entre elle et Sebastian sont déjà cultes :
    Depuis une attaque cérébrale, Meryl Foster va chercher à l’extérieur ce qu’elle n’a plus dans sa tête. C’est une araignée qui tisse… À ce moment du roman, le lecteur se laisse véritablement embarquer.
    Roberto et Florencia portent en eux bon nombre de fêlures… mais quelle belle histoire que ces deux là…
    « Suspicion » est un thriller véritablement haletant ! C’est un récit choral, tant les personnages secondaires sont très présents, que ce soit physiquement ou bien moralement. L’intrigue est bien menée. On devine dès le début qu’il s’agit d’une vengeance et pourtant, on va de surprise en surprise.
    Je mets juste en garde les âmes sensibles, certains passages peuvent être choquants. Il y a quelques dialogues du directeur de la police qui sont un peu trash et pourtant, impossible de détacher mes yeux du livre. Je voulais savoir, je voulais comprendre et même les passages plus délicats ne font qu’intriguer toujours un peu plus.
    Une oeuvre prenante du qui-manipule-qui, et qui ne vous lâche qu’à la dernière page. Et encore.
    Bravo à Meryl ou Abel, aux deux peut-être…

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  71. Noémie NAIVRE a écrit

    26 octobre 2015 à 11 h 01 min

    Avec ce merveilleux livre, un écrivain et une écrivaine vous tiennent éveillés jusqu’au bout de la nuit dans un tourbillon de folies. Un suspense aussi musclé que vertigineux par Abel Tyveet, le plus américain des auteurs français de polar.

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  72. Joann Sfar – La Libre Belgique a écrit

    30 octobre 2015 à 14 h 54 min

    Pour son cinquième livre, Jean-Bernard Coiteux alias Abel Tyveet – auteur français – frappe fort avec cette double intrigue intelligemment autour desquelles s’entremêlent des sous pistes très bien ficelées, caractéristiques du style « Tyveet ». On y retrouve ainsi le dépaysement avec la découverte de multiples contrées inconnues et si bien décrites, quelque part dans le Sud. On s’y croirait.
    Par ailleurs, en plus de l’intrigue principale concernant une série d’assassinats perpétrés de façon identique et relatés dans le roman « SUSPICION » que Meryl Foster – que la princesse des thrillers twisted – écrit en direct devant sa webcam, et que les flics des différents pays sont contraints de consulter afin d’avancer dans leurs investigations, constitue le fil rouge de ce « SUSPICION » dont la maîtrise du suspense est remarquable. Il est évident que cet écrivain visualise ce qu’il écrit, tant le récit est visuel.
    Malgré tout Abel Tyveet ne nous épargne aucune névrose de son imagination érotico-frissonnante. Ames sensibles s’abstenir.

 En définitive, Abel Tyveet réussit un tour de force en posant sur fond de littérature informatique une double intrigue diablement réussie…
    Pour celles et ceux qui ne veulent pas se laisser dicter leur loi, le dénouement de fin est sublime.
    Meryl Foster est une sorte d’Agatha Christie d’aujourd’hui, qui donne la part belle à ses personnages féminins majoritaires.

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  73. Antoine & Charlene de Toulouse a écrit

    1 novembre 2015 à 6 h 05 min

    Bonjour ou bonsoir.
    Ce que nous retiendrons de SUSPICION, c’est la relation Roberto-Florencia. Comme l’écrit si bien l’auteur du livre bien écrit et à l’histoire construite avec brio :
     » En somme, que sommes-nous d’autre que la somme de nos souvenirs ? »
    PS : bravo pour ce site internet qui permet aux lecteurs de s’exprimer librement.

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  74. Anaïs Roland – Rambouillet a écrit

    1 novembre 2015 à 21 h 06 min

    Abel Tyveet n’a pas changé d’éditeur ni de braquet et n’a surtout pas perdu son talent de tournicoteur de récit : dans son cinquième et nouveau roman.
    Il parvient à entrelacer une série de six assassinats aux caractéristiques presque identiques et commis dans le monde. Quel est l’homme ou peut-être la femme de cette funeste équipée. Un psychopathe, un serial killer ou quelqu’un comme vous et moi ?
    Avec une précision d’horloger, l’auteur parvient à démêler le sac de noeuds criminel que représente cette enquête. Cet écrivain possède une écriture tellement visuelle qu’au fil des pages on a l’impression bizarre d’assister à la projection d’un beau film connoté u.s.
    Je recommande ce livre à la fin sublime, et tellement inattendue…

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  75. Olivier Brellemont a écrit

    2 novembre 2015 à 10 h 55 min

    Les amateurs de polar savent le danger qui guette les auteurs du genre : la répétition mécanique de recettes du suspense, tant cette littérature a partie liée avec l’horlogerie. Autant dire que, sur ce plan-là, Abel Tyveet ne risque rien : sa machinerie criminelle, imperceptible jusqu’au bout, n’est éclairée que sporadiquement par les fulgurances de l’écrivaine Meryl Foster – conteuse de cette histoire -, et des deux enquêteurs Roberto et Celina, tout le temps perdu dans quelques cumulus intérieurs. De fait, les deux flics sont le contraire de Dupin, l’implacable logicien inventé par Edgar Poe en même temps que le roman policier, et de Holmes, son descendant direct. Rien ne peut sembler « élémentaire » à Roberto et Celina, très informés de l’irrationalité fondamentale de l’être humain, puisqu’ils la partage.
    Mais n’est-il pas bon d’être un « pelleteur de nuages » quand il s’agit de s’y retrouver dans les nuées d’interprétations potentielles entourant les faits, au début d’une enquête ?

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  76. Eugénie Delienne a écrit

    3 novembre 2015 à 14 h 04 min

    Un nouveau coup de coeur pour Abel Tyveet, un auteur que j’adore et qui m’emporte toujours dans ses aventures dès la première phrase lue…
    Comme à chaque fois que je me plonge dans un livre de cet écrivain, je le lis en deux jours : 200 pages hier et le reste il y a quelques minutes !!!
    Impossible de refermer un livre sans en avoir lu la dernière page… À chaque fois c’est la même chose, le même scénario se reproduit…

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  77. Chris Gabrieli – organisatrice de salon littéraire a écrit

    3 novembre 2015 à 14 h 21 min

    Dans le thriller SUSPICION de Abel Tyveet, toutes les interventions de ces personnages ne sont pas nécessaires à l’action, mais toutes sont nécessaires au roman : ce sont ces foules d’individus souvent décalés qui, autant que le profil ambigu à souhait de l’Écrivaine Meryl Foster – conteuse de cette histoire – et les intrigues ancrées dans la grande histoire, fondent la personnalité des polars de Tyveet. Personnalité qui pourrait se définir aussi a contrario ; par ce que ces romans ne contiennent pas : chez Tyveet, pas de scènes de meurtres hyperboliquement sanglants, pas de suspense à grimper au rideau, à passer des nuits blanches et à vanter dans les publicités, et pas ou peu de propos politique ou social.
    Sous ses atours criminels, l’univers de Tyveet est un univers enchanté, relevant d’une forme moderne de merveilleux – qui serait au monde d’aujourd’hui ce que le merveilleux chrétien était à l’Europe médiévale. N’est-ce pas d’ailleurs ce que nous souffle l’auteur quand il compare ses romans à des contes de fées angoissants ?

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  78. Didier Fulher – 83000 Toulon a écrit

    4 novembre 2015 à 14 h 09 min

    Plus textuellement, cet livre « SUSPICION » se fonde sur un personnage féminin fort et parfois intéressant, mais surtout sur une prétendue montée en pression dans l’intrigue, qu’on ne voit jamais vraiment venir, finalement. L’auteur mise alors davantage sur des aspects narratifs de son héroïne, l’écrivaine Meryl Foster, plutôt que sur une immersion dans le mystique de l’île de Formenza où se déroule l’histoire policière, toutefois bien construite. Comme à chacun de ses livres, les personnages féminins, là les personnages masculins également, sont secrets et très bien définis.
    Bref, encore quelques centaines de pages faites pour faire payer 18 euros 90… C’est dommage, car l’ensemble se lit toujours aussi vite, mais ne mérite pas vraiment le détour.
    Je préfère oublier ce « Suspicion » et garder en mémoire les merveilleux « 19 days for eternity » et « Ainsi soient-ils en elle ».

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  79. Did-Mic-Dan-Nic Simonnet/Chez Mauduit a écrit

    5 novembre 2015 à 18 h 00 min

    Passionné de littérature policière, ce week je suis allé à la Foire du Livre de Brive, et j’ai flashé sur la couverture d’un beau livre du genre thriller. Après une dédicace et quelques mots gentils échangés avec l’auteur (ruffecois de plus), je suis rentré au bercail avec ma petite famille.
    Quand j’ai dit à cet écrivain (bouche à oreille) le patelin où j’habitais, je l’ai vu pâlir. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme.
    En résumé, je dirai que j’ai lu le roman « Suspicion » comme j’aurais visionné un très bon film américain, chaque chapitre apportant son coup d’éclat ou son revirement de situation qui renforce l’angoisse et le suspense tout à la fois. Dans ce cas, pas d’autre solution que de dévorer les chapitres les uns après les autres comme on engloutirait les 395 pages qui auraient tout à gagner à être adaptées sur grand écran !
    08/11/2015

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  80. Cédric Garcia - 64000 Pau a écrit

    11 novembre 2015 à 11 h 08 min

    « SUSPICION »
    Rencontre cordiale à la foire du livre.
    Ouuuuch la claque ! Meryl Foster, la doublure féminine d’Abel Tyveet est diabolique d’intelligence, machiavélique dans son jeu ironique, incendiaire sexy, même !!! Je n’ai rien vu venir !
    Son livre est d’une maîtrise absolue.
    Un roman malin, où tu as la désagréable surprise de voir avec quelle efficacité et quel talent, la star des thrillers te manipule.
    Une enquête toute en noirceur, sombre, avec peu de filets d’air pour respirer. Car il s’en passe des trucs tout au long des pages.
    Tu as à peine le temps d’ouvrir la bouche de surprise et d’en laisser sortir un « ooooh » voire même un « ahhhh » puis de la refermer que déjà un rictus nerveux démarre et laisse à nouveau échapper un borborygme qui te fait glousser dans le métro t’attirant les regards nerveux de voisins de siège apeurés navrés atterrés (c’est une critique participative, choisis ton mot et biffe les autres).
    Une construction sans filet. Et complexe. Qui oblige à une grande concentration.
    Et pourtant, Meryl Foster – Abel Tyveet en jupon – parsème sa trame d’indices et de ruptures de rythme. Une fois le bouquin arrivé à son terme, la relecture de certains passages permet une nouvelle vision et une compréhension encore plus manifeste de l’intrigue. Un nouvel éclairage en fait.
    Un roman n’est efficace que si les personnages sont réussis et c’est clairement le cas. Chacun à sa personnalité distincte, ses fêlures, ses traumatismes, sa joie de vivre ou sa zone de tristesse et d’aigreur.
    Quant à Florencia, la psy-profiler de petite taille, elle se révèle GÉANTE !
    La « Bad Carmen », peu visible au fond dans le bouquin mais dont l’ombre plane sur l’enquête des policiers, c’est une réussite totale. D’un mysticisme absolu.
    Un grand auteur que cette « Meryl Tyveet » ou « Abel Foster ». C’est eux, les vrais héros de ce bouquin.
    Je leurs attribue une notre de 4/5 !

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  81. Pénélope Bénitez – Oloron St-Marie a écrit

    13 novembre 2015 à 12 h 58 min

    Difficile, une fois commencée, de lâcher la lecture : cette utilisation savante de la psychologie, de la peur, de la manipulation et du suspense, c’est la marque de fabrique de Tyveet, lui-même grand amateur de films des années 80 dans sa jeunesse, l’âge d’or des bons scripts et très grands réalisateurs, genre Brian de Palma.
    A quand « Suspicion » sur le grand écran ?

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  82. Nicolas Asnian - 24310 Brantôme a écrit

    13 novembre 2015 à 18 h 49 min

    Avec « SUSPICION » Abel Tyveet nous présente enfin son double féminin, en l’énigmatique et sulfureuse Meryl Foster. Les fins limiers sauront décoder ce nom.
    Ce qui est bien avec Abel Tyveet, c’est qu’on n’a pas de mauvaise surprise, on se retrouve toujours avec un thriller dans des décors grandioses, un récit efficace, intéressant et bien écrit.
    Ce qui est moins bien avec Abel Tyveet, c’est qu’on n’a pas non plus de bonne surprise, de livre qui renverse, populiste ou qui laisse bouche bée.
    Une phrase relevée : « Les aveugles sont ceux qui ne voient que ce qu’ils veulent bien voir. »

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  83. Raymond Carver a écrit

    14 novembre 2015 à 20 h 09 min

    Avec le roman « Suspicion », encore une fois, Abel Tyveet nous subjugue avec ce thriller mi enquête policière, mi littérature internet, rédigée par une certaine Meryl Foster, coutumière de best-sellers.
    Ce récit est scientifique et haletant. Il nous balade dans un Sud inconnu, l’Île de Formenza, avec en face d’elle, la ville portuaire de Valmerio.
    Les personnages sont bien définis.
    Le style rédactionnel de cet écrivain-scénariste, est américanisé, dans le bon sens.
    L’écriture est très visuelle, au point de voir parfaitement les décors.
    Si je puis donner un conseil, prenez votre lecture comme un enquêteur. Vous passerez alors un moment récréatif –  » Entertaining  » comme disent les anglo-saxons –
     » Shoot the screen to respawn « .

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  84. Cristiano Davi a écrit

    17 novembre 2015 à 15 h 24 min

    Benvenuto à Valmerio, et la villa Vesuvio, perchée en haut du cap de la mort à la pointe de l’Île de Formenza…
    Dans son dernier livre, Abel Tyveet, nous plonge dans une ambiance anxiolytique, sombre, incroyablement sauvage et malsaine dans laquelle l’âme est plus que jamais noirâtre. Il donne la parole à une habituée des best-sellers. Cette écrivaine narratrice, on ne connaît pas sa vraie identité, mais on la devine à la toute fin. Abel Tyveet et sa doublure féminine décrivent avec justesse la montée en puissance d’une série de meurtres commis dans le monde. Par qui ?
    Le dernier assassinat ayant été perpétré dans la villa Vesuvio lors d’une soirée d’anniversaire d’un mafieux vicieux. Tout le gratin régional était convié.
    Roberto et Celina, deux flics de Valmerio aux méthodes très différentes, héritent de cette série d’homicides. L’un n’est pas pressé, tandis que l’autre, pour sa carrière, est pressée d’en découdre avec l’auteur, ou les auteurs.
    « Suspicion », que l’Écrivaine Meryl Foster écrit en live pour les internautes, raconte de façon très précise et en temps réel les meurtres, au point que les flics du monde entier sont contraint de consulter sur le web le récit de l’auteure, afin d’avancer dans leurs investigations.
    Meryl Foster tient donc le monde policier au bout de ses doigts qui pianotent sur le clavier de son ordinateur, qui distille des infos croustillantes.
    Meryl Foster est aussi adepte du voyeurisme.
    Les personnages féminins, tous différents, de cette histoire, sont très bien sculptés.
    Les salauds sont bien pervers.
    Au fil des chapitres, on est englué dans ce récit où la violence est suggérée, l’on explore l’âme humaine… et l’on en redemande !
    Porté par une écriture riche et finement travaillée, ce roman au dénouement surprenant fait preuve d’une originalité déconcertante. Remarquable…

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  85. Adrien Reinaud a écrit

    20 novembre 2015 à 3 h 41 min

    Un livre très bien écrit, un récit latino qui ne connaît pas le moindre temps mort, avec deux héroïnes éprouvées par leurs souffrances passées, plus touchantes et combatives. J’ai beaucoup aimé le personnage de Roberto Murino.

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  86. David Savage - Toulouse a écrit

    20 novembre 2015 à 3 h 54 min

    Avec beaucoup de talent, Abel Tyveet travesti en Meryl Foster distille les indices au fil des pages du thriller « Suspicion », dans un récit aux ramifications complexes, imbriquant différentes énigmes qui ne semblent pas liées les unes aux autres et pourtant…
    Au final 395 pages pour une intrigue foisonnante et passionnante. 395 pages et pas une de trop… quel exploit !

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  87. Lionel Olivier pour LivreHebdo a écrit

    20 novembre 2015 à 14 h 38 min

    Une fois commencé difficile de lâcher cet excellent thriller exotique. Et outre le fait de nous offrir un très bon suspense avec de nombreux rebondissements à couper le souffle , l’auteur nous amène à réfléchir avec Roberto et Florencia sur : jusqu’où peut aller l’amitié liée à l’enfance. En deux mots : non moraliste, mais absolument bluffant.

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  88. Rosalie MÉRIAUX – TonnerredeBrest a écrit

    23 novembre 2015 à 8 h 04 min

    « Suspicion », un thriller ambitieux, magnifiquement soutenu de bout en bout, une écriture avec un point de vue féminin.
    Loin des clichés habituels, la mafia, une villa maudite, une île sauvage et une ville portuaire occupent une place prépondérante dans le déroulement d’une intrigue imprévisible où Abel Tyveet confère à ses héroïnes et héros, une surprenante densité psychologique.
    Que dire de l’Écrivaine Meryl Foster, la mystérieuse narratrice de cette histoire, ambiguë à souhait, si ce n’est qu’elle est l’auteure fantôme d’Abel Tyveet, à moins que ce dernier soit une vraie femme… ?

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  89. Je m’appelle Yves Clérain a écrit

    24 novembre 2015 à 16 h 35 min

    Le dernier roman de Abel Tyveet renferme tous les ingrédients d’un « bon » thriller américain sont là : le rythme, les personnages pugnaces, l’étrangeté, la peur qui fait hérisser les poils de nos avant-bras, les énigmes à tiroirs et cette chaleur érotique qui rend la peau moite. Et surtout, à la clé, une fascinante découverte du Sud et ses mystères, dont Tyveet se montre un grand amoureux.
    « SUSPICION » à lire pour se laisser envoûter par une nature sauvage et crépusculaire, si bien évoqué par Tyveet. Un écrivain forgé à l’écriture américaine. Difficile, presque impossible de dénicher la clé de l’énigme…

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  90. Par Isabruno, le 01 décembre 2015 a écrit

    1 décembre 2015 à 10 h 10 min

    Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?

    Au quatre coins de l’Europe, une véritable épidémie de meurtres fait ravage.
    Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage.
    Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre.
    Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
    Et si c’était un jeu ?
    Mais très vite, l’hexagone ne leur suffit plus :
    Le monde entier devient l’enjeu de cette monstrueuse compétition.
    Le dernier meurtre est commis dans une somptueuse villa perchée au sommet du Cap de la Mort, à la pointe de l’Île de Formenza, quelque part dans le Sud. Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, Roberto Murino, un commandant de police aguerrit mais qui n’a plus grand chose à dire à ses collègues, accouplé à une jeune lieutenant qui a les dents longues, le duo associé à une célèbre profiler, régionale de l’étape, est appelée en renfort pour tenter de comprendre.
    De l’Europe au reste du monde, Abel Tyveet nous plonge dans cette terrifiante conjuration primitive, qui explore les pires déviances de la nature humaine.

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  91. Marceline De Bayont-Toulon a écrit

    7 décembre 2015 à 15 h 03 min

    Après avoir été sur la liste d’attente de la bibliothèque de mon quartier pendant de long mois, j’ai sauté de joie quand j’ai reçu le mail m’annonçant que mon tour était enfin arrivé pour emprunter ce nouveau cru de notre – mon ami et moi – raconteur d’histoires préféré.
    Ni une, ni deux, une fois l’exemplaire en main et malgré une saleté de crève qui me cloue au lit, je m’attaque à ce pavé qui promet d’ores et déjà un retour aux sources pour tous les fans de thriller écrit à l’américaine. Autant vous dire que pour cette lecture, j’ai mis le mode emmerdeuse en route, prête à pinailler dès que le moindre signe d’ennui aurait été susceptible de se présenter.
    Heureusement ça commence bien, voire même très bien car nous voilà plongés en direct dans l’intrigue avec le personnage de Meryl Foster, un paradoxe vivant, une romancière qui va nous balader dans un univers oppressant.
    Abel Tyveet, qui se paye une retraite volontaire au fond des bois pour profiter de sa famille, nous livre avec « Suspicion », un récit digne d’un film de Brian De Palma.

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  92. Axeline De Boissieux a écrit

    9 décembre 2015 à 6 h 51 min

    Je préfère y aller franco, les neuf cercles de l’enfer, c’est carrément le monde merveilleux des bisounours à côté de ce qu’il se passe dans le livre « Suspicion » de Abel Tyveet, signé pour l’occasion Meryl Foster (probablement son double féminin).
    Je suis partie avec un a-priori au départ, craignant retrouver une pâle copie d’un thriller se voulant ambitieux mais Français, par le côté nombriliste de certains auteurs de ce pays qui rêvent d’aller travailler outre-atlantique.
    Je me suis suis finalement trompée. Abel Tyveet nous montre toute l’étendue de son talent et renouvelle le genre qui a fait son succès scénaristique.
    « Suspicion » c’est l’intelligence de la perversité à l’état pur, ce qu’il y a de plus dangereux dans les bas instincts de l’être humain. Moi qui pensait qu’il y avait des limites au vice, je n’ai pas été déçue de la note. Tout est réuni dans ce thriller pour ne plus avoir envie de le lâcher. Les personnages, féminins sont au top, le suspense va crescendo et surtout ce que j’aime particulièrement avec Tyveet, c’est cette façon de garder un côté très esthétique même poétique, quand la situation est insoutenable. Certains auteurs tomberaient vite dans le gore écoeurant ; mais là, on assiste aux pires manipulations sans avoir la nausée et le pire c’est qu’on en redemande !

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  93. Béatrice Davasse 16600 Ruelle sur Touvre a écrit

    9 décembre 2015 à 19 h 31 min

    « Suspicion » n’est définitivement pas un thriller comme les autres, ou un de plus dans la collection.
    Psychédélique, envoûtant et délicieusement glamour, dans un décor insulaire sauvage, ce récit sans foi ni loi, fait écho à l’esthétisme pop, sensuel et un brin magique des seventies.

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  94. Juliana Vinatier - 10/12/2015 a écrit

    10 décembre 2015 à 18 h 51 min

    Des crimes ont lieu un peu partout dans le monde. Le point commun de ces meurtres n’est pas, comme on pourrait le croire, leur mode opératoire. Leur point commun, des notables mafieux exilés aux six coins de la planète.
    Comme l’écrit Meryl Foster dans son roman « Suspicion » rédigé en live devant des millions d’internautes affamés d’indices croustillants, dont ont besoins aussi les flics pour avancer dans leurs investigations, les scènes de crime ne laissent que peu d’indices, ou alors inutilisables. Un tueur, ou les assassins, sadiques et psychotiques ? Organisés ou solitaires ?
    En tout cas, pour venir à bout de cette enquête au point mort, le Commandant Roberto Murino affublé de Celina Gervais, lieutenant fraîchement sortie major de sa promotion, partent chercher de l’aide auprès de la Doctoresse Florencia Fassina, la meilleure profiler d’Europe, qui tente d’oublier que, pour traquer le Mal, il faut en faire l’expérience soi-même.
    Ça fait bien maintenant cinq ans que j’aime les livres d’Abel Tyveet, lectures à la fois prenantes et divertissantes, angoissantes et bien écrites, même si dans son second livre « Tout simplement Impitoyable », certaines nouvelles m’ont moins plu que d’autres.
    En commençant « Suspicion » j’ai eu l’impression de me retrouver au milieu d’un « bon Tyveet », c’est-à-dire un livre à la facture « classique » pour cet auteur : une, deux héroïnes, des énigmes à couper le sommeil (un peu trop d’ailleurs), une piste minuscule, de l’action et du suspense.
    Oui mais, ça c’était avant, avant la fin de la première partie et son drame ! Et là, j’ai eu envie d’applaudir des deux mains. Parce que, dans « Suspicion » Abel Tyveet prend des risques, à plusieurs niveaux. Cette fin de première partie, déjà, mais aussi avec le final, qui aurait pu facilement tourner au ridicule ou au trop-plein, et qui est amené, mené et finalisé avec maestria !
    Bref, le succès littéraire de « Suspicion » n’est pas suspect. C’est, un excellent thriller, et je suis ravie de savoir que, bien que cela ne fasse que cinq ans que cet auteur écrive des livres (un par an) cet écrivain arrive encore à me surprendre !

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  95. Edwin Kruffmann a écrit

    17 décembre 2015 à 19 h 30 min

    « SUSPICION » de Abel Tyveet :
    Une héroïne sombre, voyeuse et pugnace, une enquête au rythme échevelé à travers une île et une ville portuaire du continent du Sud, un style narratif efficace et une écriture brillante où l’humour n’est jamais loin.
    Je recommande ce livre en cadeau de Noël.

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  96. Steve Berry - 19/12/15 a écrit

    18 décembre 2015 à 20 h 28 min

    Avec ses thrillers palpitants, Abel Tyveet fait preuve d’un véritable don pour entrelacer le présent et le passé, le tout au service de l’histoire. Au travers de ses personnages féminins, cet auteur écrit magnifiquement pour les femmes. Avec ce thriller vif et saisissant, cet écrivain porte le genre à sa perfection.

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  97. Maxime Northon/Toulon a écrit

    22 décembre 2015 à 14 h 07 min

    Livre « SUSPICION » – J.B.C GALAXY Éditions
    Bien loin des clichés et du manichéisme qui encombrent la plupart des thrillers contemporains, Abel Tyveet nous offre ici une intrigue d’une densité rare, des personnages complexes, tragiques, terriblement humains.
    Considéré dès son premier recueil de nouvelles intrigantes, « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE », comme l’une des voix les plus originales du thriller contemporain, cet écrivain français confirme avec ce livre, où l’on retrouve son style intense et viscéral, son immense talent.

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  98. Markanthony Joyce - Award de la révélation française de l'année. a écrit

    23 décembre 2015 à 11 h 48 min

    Voilà un roman qui, sur presque 400 pages, nous entraîne sur les traces d’un enfant terré dans un meuble, et qui par le trou de la serrure assiste au massacre de ses parents par des notables mafieux.
    Devenu adulte, il, ou elle, se confiera à une écrivaine, reine des best-sellers qui se remet tant bien que mal d’un incident cérébral qui a amoindri son imagination. L’écrivaine star Meryl Foster met à profit le récit de son, ou sa confidente et se met à contre-coeur, presque à contre-pied, à enquêter sur les événements de cette fameuse matinée du 27 avril 1995. Peu à peu, le doute s’installe, l’enquête se transforme en quête d’elle-même. La vérité est ailleurs… et le cauchemar tout éveillé peut commencer.
    « SUSPICION » est un vibrant hommage à une époque pleine de doutes et d’incertitudes, d’angoisses, de vêtements colorés et informes, musique rock, un hymne aux années 1990 de la grande époque du cinéma, des films de Brian De Palma qui ont nourri l’univers créatif de Abel Tyveet.
    « SUSPICION » est inspiré d’une histoire vraie. La famille Guerini. Tout cela est d’un déterminisme qui ferait presque pâlir d’envie ou de désespoir John Carpenter. C’est aussi la vision, l’étude presque entomologique d’une île et d’une ville portuaire, quelque part, dans le Sud. Mais c’est aussi et surtout un thriller démoniaque, qui se lit d’une traite (plus l’intrigue avance, plus elle devient haletante) et réserve une fin qui vous laisse, un peu KO.

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  99. Lucien le Dacquois – 40100 Dax a écrit

    24 décembre 2015 à 14 h 15 min

    Dans le livre « Suspicion », on retrouve tout le talent de Abel Tyveet pour disséquer la psychologie de ses personnages, surtout féminins et construire une intrigue hors du commun. Mention spéciale pour le personnage de Roberto Murino.

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  100. Pauline ROINEAU - Metz 57000 a écrit

    29 décembre 2015 à 20 h 08 min

    Après  » Ainsi soient-ils en elle », Abel Tyveet nous revient avec un texte dense, polyphonique, profond.
    Entre le roman social, psychologique, noir et policier… Cet écrivain nous hypnotise non seulement par l’action mais surtout par l’émotion. Et ceci dans un style impeccable.
    On ne peut rester insensible à ses personnages charnières : Meryl Foster, Florencia, Celina, Roberto, et Carmen. L’auteur fait une description minutieuse des êtres qui conduit à un suspens impeccable. Une vraie réussite, on s’incline, chapeau bas.
    Une lecture sombre et passionnante. Un livre tout simplement excellent !!! Ne passez pas à côté !

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  101. Sylvain Brisset & Chantale, Chaville, Île-de-France a écrit

    30 décembre 2015 à 4 h 08 min

    Avec « Suspicion », son dernier livre, Abel Tyveet nous livre ici un récit sombre et puissant où l’héroïne, une romancière à succès planétaires cherche dans les tréfonds de sa mémoire ce qui pourrait ressembler à une vérité, quelle qu’elle soit. On découvre avec Miss Foster les révélations découvertes au fil des jours, les secrets bien cachés qu’elle n’aurait pas dû deviner, les souvenirs bien enfouis qui remonteront gentiment à la surface, quitte à faire mal à Florencia, profiler, et sa confidente.
    Et, chaque matin, tout comme les flics des quatre coins du monde qui consultent le livre que la romancière écrit en live sur une série de six meurtres, nous, lecteurs et internautes, on remet tout en place, on essaie de reconstruire un puzzle pour ainsi former quelque chose de cohérent qui ait un sens pour les enquêteurs qui pataugent, ainsi que pour Florencia, afin qu’elle puisse un jour cicatriser.
    L’histoire est bien ficelée et terriblement prenante et haletante, l’écriture vive et la tension palpable au fil des pages allant crescendo pour terminer sur un final bluffant. 28 jours d’enquête, comme le cycle mensuel de la femme.
    « Suspicion », une histoire de sacrées bonnes femmes !
    Nous attendons avec impatience la parution du prochain ouvrage « C’est arrivé près de chez vous » de Abel Tyveet, un écrivain d’art et essais, bien « transformé » entre les poteaux.

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  102. Stephanie Velinoff – editor & cinema producer a écrit

    30 décembre 2015 à 20 h 21 min

    J’ai lu à plusieurs reprises dans des news qu’Abel Tyveet, writer de Darknet, était un Twisted ou un provocateur.
    Pour moi, il est bien plus que cela, je le qualifierais d’agitateur de conscience.
    Stephanie Velinoff

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  103. Séverine Bellorrio - 64000 PAU a écrit

    31 décembre 2015 à 19 h 34 min

    Comme cadeau de Noël j’ai eu TYVEET, tout chaud, tout cru !
    Cet écrivain-éditeur, mignon, sensuel et chaud comme la braise ; mais retors à souhait et convaincu de la puissance de son récit labyrinthique, convainc rapidement en distillant à petites doses homéopathiques des révélations annihilant systématiquement ce que vous preniez pour acquis encore deux pages auparavant.
    Il joue avec le lecteur comme avec son héroïne, le manipulant tout du long jusqu’au final mémorable, lui.
    Ne faites confiance en rien ni personne, tel pourrait être le slogan de ce récit glaçant et bien écrit.
    Je viens de prendre connaissance que finalement ce thriller est en cours d’adaptation pour le grand écran. J’espère que le film sera aussi consistant et proche de la force de persuasion de sa version littéraire…
    3.5/5

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  104. Marie-Françoise Mollet - Aigrinoise a écrit

    31 décembre 2015 à 21 h 11 min

    Il m’a fallu lire « Suspicion » deux fois pour parvenir à tout cerner concrètement, car les personnages autour de Meryl sont très déstabilisants.
    Roberto, un super personnage, a su aussi détourner mon raisonnement sur le, ou la meurtrière.
    Carmen, par amour pour Florencia, l’a vengée. Elle l’a payée de sa vie certes, mais Meryl a laissé le suspens jusqu’au bout.
    Tant qu’à M. Jeff, il n’avait pas d’autres solutions que de se suicider.
    « Suspicion » se révèle un super livre qui, adapté au cinéma, devrait concourir pour une Palme d’Or au prochain Festival de Cannes.
    Meryl Foster est flamboyante.
    Merci Mr Abel TYVEET vos histoires sont envoutantes. À quand votre prochain livre, afin de croiser nos regards ?
    En cette attente, rien qu’un mot : félicitations !

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  105. Norbert Saada & Monique Altan a écrit

    3 janvier 2016 à 3 h 15 min

    Le 03 Janvier 2016
    Il était une fois…
    « Il était une fois un ancien poulet du 36 Quai des Orfèvres qui est devenu conteur d’histoires. Et puis après un divorce, il a plié bagages à 46 ans et il est parti aux U.S.A afin d’apprendre à écrire de façon efficace, rythmée, des histoires souvent vraies, qui passionnent et se vendent bien.
    Il nous est revenu sous la forme d’un conteur des temps modernes qui prit l’étude du récit à énigmes à tiroirs pour spécialité. La tension narrative et le suspens sous toutes ses coutures et toutes ses blessures.
    Chaque fois, durant toute sa carrière de conteur, il remit son ouvrage sur le métier. L’histoire du MAL et de L’INJUSTICE était devenue sa force, son obsession et sa ligne directrice. Le conteur devint compteur des pires vices et vicissitudes de notre société.
    Il est aujourd’hui reconnu pour son travail et ses lecteurs attendent toujours plus de lui.
    Un jour, ce conteur décida de se lancer dans l’élaboration d’un récit composé principalement de personnages féminins, une histoire tranchante et tendue comme le fil d’un rasoir, celle des Guérini. La vengeance absolue d’une enfant devenue adulte, comme la quintessence de son oeuvre sur le sujet. Lui-même catalogué « suspect », il appela ce livre « Suspicion ».
    Décrié, sali par des sales gens, il prit du temps pour élaborer ce conte moderne, plus qu’à son habitude. Ce récit devait repousser les limites, tant géographiques qu’en terme d’horreur narrée de la société d’aujourd’hui.
    Ce projet était ambitieux, tant il savait ses lecteurs avides de ses écrits et dans l’attente fébrile de sa nouvelle histoire qui devait impérativement être véridique.
    Arriverait-il à apporter quelque chose de neuf, alors que lui et ses confrères avaient déjà tant parlé de la famille Guérini ?
    Son travail terminé, début 2015 il livra son oeuvre au public, avant d’être rééditée en juillet de la même année.
    Tant de trahison et tant d’analyse de la violence particulière dont fait preuve la mafia ! Une violence inattendue, car développée à une échelle encore jamais atteinte. Dans le livre de cet écrivain, elle sournoise, sous-jacente, rarement visuelle.
    Le public ne put que réagir positivement à ce nouveau récit, tant il représentait un « tourne la page » diabolique.
    Un récit découpé en 63 chapitres haletants, une montée en douleur crescendo, où le conteur utilisa avec une parfaite maîtrise les ficelles qui surprennent et font bondir l’auditoire.
    Le conteur réussit son pari obsessionnel de décrire le mal et l’injustice qui en découle, de divertir, de choquer, de révolter et de faire réfléchir sur le sujet.
    Ce conteur populaire s’appelle Abel Tyveet et il a réussi ce qui aurait pu être une gageure. Il est venu magistralement à bout de son défi. »

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  106. Susannah Knorris a écrit

    6 janvier 2016 à 18 h 43 min

    Abel Tyveet’s book « Suspicion »
    Attention ! La zone thriller de votre cerveau n’est pas connectée. Je répète. La zone thriller de votre cerveau n’est pas connectée.
    Je vais bien finir par trouver un thriller qui enchantera mes synapses rétives, qui me procurera les émotions fortes promises, qui me fera baver comme un bébé parce que j’aurai oublié de déglutir.
    – Lisez tout de même ce bouquin, m’a conseillée ma libraire.
    Et pour une fois, je n’ai pas gâché mon temps et j’en ai eu pour mon argent.

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  107. Olga Cabrol et Sandy Ruzek - Poitiers a écrit

    9 janvier 2016 à 16 h 24 min

    Alors que nous étions nostalgiques des personnages et des histoires des films des années 80, en essayant de retrouver un bon thriller qui nous plairait autant, nous avons lu quelques critiques captivantes de ce roman que nous nous sommes alors très vite procuré.
    Nous sommes toujours autant fascinées par l’écriture ambigüe de l’auteur Abel Tyveet !
    Encore une fois nous avons été happées par son récit, alors qu’au départ nous nous attendions à trouver un roman noir certes, mais pas avec des rebondissements aussi inattendus et déconcertants.
    Le fait que ce soit une histoire de femmes, qu’elle se déroule dans une île inconnue et dans une ville portuaire d’un continent qui ne soit pas dit, que l’enquête soient contée en direct par une romancière devant sa webcam, font déjà de ce roman un thriller très particulier.
    Dans « SUSPICION », on est au coeur du voyeurisme, de la manipulation et des vices humains sans aucune limite. Mais Tyveet est toujours autant maître de sa plume pour ne pas basculer dans la perversité.
    La couverture et la structure du livre sont excellentes. Pour un livre d’une édition française, nous avons d’ailleurs été très surprises.
    Le message de l’auteur dans ce roman est clair puisqu’il dénonce la vague de violence qui ne cesse d’accroître depuis ces dernières décennies mais que chacun réfute. « La société tout entière semblait préférer se mettre la tête dans le trou et se recentrer sur ses problèmes de consommation frustrée par les crises économiques récurrentes. »
    La part de réalité (famille Guérini) fêlée à la fiction donne toute sa crédibilité à cette histoire. On suit bien l’enquête dans tous ses détails sans jamais s’en lasser.
    Bref, le thriller parfait qui possède tous les ingrédients nécessaires pour qu’on en redemande toujours plus ! Vivement le prochain, qui ne devrait pas tarder, d’après ce qui se dit !

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  108. Richard Mapicha a écrit

    11 janvier 2016 à 9 h 57 min

    Dans « Suspicion », Meryl Foster est beeerr, beeerr cooomme une bonne bière, noirceur vénéneuse au programme et rien d’autre dans ce récit haletant.
    Mitigé à la lecture de « Tout simplement impitoyable », je ressors de celle-ci avec le sourire du petit ravi de la crèche aux coin des lèvres.
    Des gens se sont trompés sur cet écrivain, mais pas ses lecteurs.

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  109. Tanguy Bossuet - Carcassonne - Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées a écrit

    18 janvier 2016 à 21 h 23 min

    Je sais que Mr Abel Tyveet tient à ce que ce site, que deux Toulousaines gèrent, ne soit réservé qu’à la littérature, mais je ne puis que me féliciter de l’intervention de l’écrivain-marathonien de haut niveau dans L’Équipe 21, au sujet de « l’affaire » Mathieu Valbuena et Karim Benzema.
    Sur la forme, dans un premier temps, lorsqu’il confia son sentiment sur le traitement médiatique qui en a été fait : «Que l’affaire de la cassette (sic) ait pu faire la Une du journal de 20 heures, je trouve ça dramatiquement imbécile. Dans le monde dans lequel on vit actuellement, pouvoir accorder autant d’attention à quelque chose d’aussi médiocre, c’est franchement déplorable.»
    Bravo Mr Tyveet de ne pas faire la langue de bois !
    Tanguy.

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  110. Editor's Belgium Summary Pro League a écrit

    19 janvier 2016 à 19 h 33 min

    Ce qui me happe, c’est que nous ayons besoin de tragédie pour vivre pleinement.
    Le thriller a réussi à renouveler la tragédie. Or le cinéma, il faut que ce soit +bigger than life.
    C’est parfois ce qu’on a tendance à oublier dans le réalisme français.
    Les scénaristes ou écrivains qui ont appris à travailler aux U.S.A, réussissent dans leurs histoires à très bien exacerber, intensifier et densifier les passions et les enjeux de leurs personnages.
    Cinemaparadiso75018

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  111. 26/01/2015 - Antonin Delante 54000 (Meurthe-et-Moselle) a écrit

    26 janvier 2016 à 11 h 01 min

    Troisième roman, tout juste dans les bacs, que je découvre de cet écrivain. Et c’est une fois de plus une réussite. Pour qu’un auteur soit bon, je lui laisse généralement trois chances. Sauf si je ne vais pas au bout du premier roman tant ce que je lis ne me plait pas. Le 1er de cet écrivain fut « 19 Days for Eternity » qui fait froid dans le dos. Il faut être courageux ou inconscient pour révéler au grand public cette histoire vraie.
    La deuxième lecture d’Abel Tyveet fut « Suspicion » un thriller dans un endroit quelque part dans le sud. 395 pages pour une enquête hors du commun que mène une romancière. Là aussi ce fut une réussite. Rapide, incisif et une fin incroyable. Un régal.
    C’est donc en toute confiance que j’ai attaqué « C’est arrivé près de chez vous ». Un roman de 346 pages, qui démarre immédiatement. Des faits divers, des huis clos oppressants, le tout diablement bien construit. Je redoute souvent les huis clos, j’ai peur que les choses tournent vite en rond, mais là, ce ne fut pas le cas.
    « C’est arrivé près de chez vous » est assez tonique et dont les personnages principaux sont captivants et les secondaires détestables. A chaque fois on ne sait pas vraiment qui est bon ou qui est mauvais. Je me suis surpris a soupçonner tout le monde, sans voir venir, à chaque fois, le véritable coupable.
    Chacun des treize récits réserve un final excellent. Ils font oublier que ces histoires se déroulent principalement dans les Deux-Sèvres, département dont j’ai horreur.
    Abel Tyveet réussi donc à mes yeux la passe de trois. Trois romans totalement différents, écrits dans un style fluide avec des personnages biens utilisés et chose rare, qui souffrent énormément. Les fins prévisibles avec une pseudo happy-end ? Non, pas avec Mister Tyveet !
    Cet écrivain français fan de David Bowie rejoint donc mes autres auteurs fétiches du même genre, Franck Thilliez et Maxime Chattam. Tyveet est par contre plutôt spécialisé sur la Mécanique Thriller que sur l’enquête, ce qui n’est pas pour me déplaire.
    J’ai adoré la première et la dernière nouvelle.
    Un auteur à suivre, sans hésiter !
    J.B.C Galaxy Éditions. 18.20 euros

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  112. Julie Wengler - news littérature & images a écrit

    29 janvier 2016 à 11 h 59 min

    Avec « C’est arrivé près de chez vous », le dernier livre de Abel Tyveet, diffusé en décembre 2015 sur Internet, avant de sortir en version papier en janvier et devenir l’un des premiers ouvrages cultes de 2016, l’auteur cité ci-dessus nous donne pour la première fois l’équivalent littéraire des films jubilatoires et explosifs de Quentin Tarantino ou de Roberto Rodriguez.
    Avec ce recueil de treize nouvelles vouées à ses héroïnes (Meryl Streep, Isabelle Boulay, Jodie Foster, etc), le même écrivain, toujours aussi brillant et déjanté, revient sur le lieu des crimes pour un nouvel opus, tout aussi inclassable, de cette saga survoltée et jubilatoire qui se déroule dans la région Poitou-Charentes. De la littérature cinématographie où les femmes occupent une place de premier choix. Fans de Tyveet, place au suspens !
    J.B.C Galaxy Éditions

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  113. Xavier.CoutureArgenson a écrit

    7 février 2016 à 13 h 40 min

    Un livre tout simplement scotchant !
    Après avoir époustouflé le public comme les critiques avec « Tout Simplement Impitoyable », Abel Tyveet nous livre la suite tant attendue des petits thrillers ruraux, dans un tome 2 intitulé « C’est arrivé près de chez vous », où sexe et noirceur laissent place à davantage de douceur, de mélancolie et de voyeurisme cher à notre époque. Les récits sont toujours aussi bien ficelés, par contre, dans ce recueil de 13 nouvelles l’auteur a atteint un très bon niveau d’écriture.
    07/02/2015 Xavier

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  114. Bertrand Louisaux - Niort a écrit

    11 février 2016 à 10 h 24 min

    Le 10 Février 2016.
    Bonjour amis lecteurs !
    Ça y est, le dernier book d’Abel Tyveet est enfin dans les bacs des libraires des Deux-Sèvres. Le titre : « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS ». Et je me suis régalé avec ce recueil de nouvelles régionales (Poitou-Charentes). Des petits thrillers très bien ficelés, une écriture simple qui rend la lecture limpide. L’auteur a su adapter son style particulier aux faits-divers marqués par l’empreinte des femmes. Elles en ont dans la tête ces diablesses.
    J’ai beaucoup aimé, au point que c’est un livre que je relirais.

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  115. Corinne Balenciaga – Lyon Bellecour a écrit

    11 février 2016 à 21 h 38 min

    « C’est arrivé près de chez vous » est un recueil de treize nouvelles à la fois dérangeant et fascinant, magnifiquement écrit. Cet écrivain travaille beaucoup ses phrases, au point de les rendre vivantes, musicales.
    Le lecteur se trouve happé par ces histoires provinciales, comme s’il était lui aussi au coeur de la tourmente. Une grande claque frémissante !
    À lire absolument.
    Éditions J.B.C GALAXY – janvier 2016 – 18.20 £

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  116. Giulia Salvatori & Laura Girardot a écrit

    15 février 2016 à 16 h 41 min

    Avec « C’est arrivé près de chez vous » de l’auteur Tyveet (qui croyait avoir mis son passé de côté), nous allons apprendre comment certaines femmes en Poitou-Charentes ne sans laisse pas conter. Un roman rural, délicat et violent à la fois. Pour une actrice, des rôles magnifiques.
    Mention spéciale aux nouvelles « Bravo » et « Flagrance de femmes », ainsi qu’aux deux dernières.

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  117. Soufiane Haroun : MON COUP DE CŒUR – FNAC Chartes a écrit

    16 février 2016 à 6 h 21 min

    Pour la Saint-Valentin ma chérie m’a offert un bouquin d’un auteur qu’elle a rencontré lors de la dédicace de son avant dernier livre. C’est tellement limpide et captivant que j’ai lu le book d’une seule traite.
    Mon cadeau raconte que dans la région Poitou-Charentes, des femmes fragiles et fortes à la fois, mènent le bal des tordus. Dans son dernier livre paru en janvier, l’Écrivain Abel Tyveet a concocté des récits palpitants, à la fois glamours et sombres. Avec son écriture visuelle, la lecture de ces petits thrillers se transforme en des films savoureux qui me font regretter de n’être pas acteur ou réalisateur. Certains récits sont révoltants, captivants, émouvants ; mais jamais de sanglant avec cet auteur maître de suspense. Au fil des 346 pages qui frissonnent, vous voyagerez, sans voir le temps passer.

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  118. Teresa Laurot - Quimper a écrit

    17 février 2016 à 13 h 50 min

    Un livre enchâssé qui déclenche 13 histoires très visuelles et peut-être trop, de représailles proches du thriller et prétextes, comme dans le tome 1, à analyser autant de profils sociaux et politiques qu’il peut en exister dans la France profonde et paradoxale d’aujourd’hui. J’aime la réflexion du personnage Joy : “Quelle rage a-t-on d’apprendre ce qu’on craint toujours de savoir !”
    Un niveau d’écriture haut de gamme.
    17/02/16

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  119. Collectif littéraire du Nord Montmartre - Paris. a écrit

    19 février 2016 à 21 h 36 min

    POURQUOI ON AIME « C’est arrivé près de chez vous » :
    Cela a déjà été dit au moment de la parution de « Tout simplement impitoyable », tome 1 de cette collection de petits thrillers campagnards ; mais il faut le répéter tant Abel Tyveet excelle dans la construction narrative, la justesse du ton et la complexité des personnages : « C’est arrivé près de chez vous » conjugue encore une fois la majesté du roman au halètement frénétique de la série télé. Je réfléchis souvent à la phrase de l’un de ses personnage plein d’humour : « Je m’empresse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. »

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  120. Raphaëlle Leyris : Le Monde des Livres. a écrit

    23 février 2016 à 10 h 36 min

    Moins brutal et sombre, moins visuel, plus mélodramatique et lumineux que son recueil prédécesseur, « C’est arrivé près de chez vous » offre de nombreuses saillies irréelles et bouleversantes où le romancier Abel Tyveet rend avec énormément d’émotion les impressions d’un cerveau embrumé par l’errance psychologique des campagnardes du nord-charentais, (une douche avec une lesbienne, un baiser avec une créature sortie du bois, deux vieux homos face à l’Amour avec un grand A, un amnésique malin, des rêves qui s’avèrent malheureusement réels…). Dans le tome 2, Rosemonde, la reine de la fellation a disparu. Les histoires ne se passent plus dans les mêmes coins, les lieux ont glissé vers les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime, une dans la Vienne. La provocation et la révolte (tome 1) ont laissé place au rassemblement plus qu’à la division ; mais aussi de la danse, de décharges de vie et de lumière, de cœurs qui battent encore malgré les aigreurs et les douleurs. Un personnage dit une phrase que j’ai mémorisée : Le courage, c’est d’accomplir ce que l’on a peur de faire. Une saison sourde et magistrale qui laisse présager un avant final explosif avec un amnésique !

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  121. Retraité SNCF-Chez Mauduit 86400 a écrit

    25 février 2016 à 13 h 08 min

    ABEL TYVEET EN UN CLIN D’ŒIL :
    Abel Tyveet est l’auteur de plusieurs romans dont « Onglenoirs » (mars 2012) et « Tout simplement impitoyable » (novembre 2012) aux Éditions Kirographaires.
    Aux Éditions J.B.C Galaxy : « 19 days for éternité (mai 2013), « Ainsi soient-ils en elle » (janvier 2014), « Suspicion » (octobre 2014) et enfin « C’est arrivé près de chez vous » (février 2016).
    L’an dernier, mon épouse a découvert cet écrivain contraire du bling-bling parisianisme, lors d’une dédicace à Civray. Depuis, je me suis mis à lire et cet artiste « mauduit » est devenu notre ami.

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  122. Robert Maggiori – LIBÉRATION a écrit

    27 février 2016 à 21 h 52 min

    Abel Tyveet, avec son dernier ouvrage « C’est arrivé près de chez vous » – intrigues principalement dans le département des Deux-Sèvres -, l’éditeur-photographe-écrivain-scénariste-producteur en vogue, armé de son écriture tarantinesque, revient sur le devant de la scène avec un second recueil de nouvelles énigmes-suspense, dédiées à la gente féminine. Pas de violence, ni de sexe, mais de l’érotisme. Tyveet maintient le souffle rapide, sec, qu’il avait déployé dans « Tout simplement impitoyable ». Ce bouquin est à conserver précieusement, car dans la rubrique Livres de Libération, l’écrivain sulfureux a confié que c’était le dernier, souhaitant revenir à son premier amour : les scénarii de cinéma.

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  123. Noémie Barcelonnette - Télérama a écrit

    29 février 2016 à 10 h 03 min

    Envoyé le 29/02/2016 à 9 h 51 min
    
À l’infinie noirceur du premier tome (Tout simplement impitoyable) succède la lumière qui baigne celui-ci – une lumière un peu vacillante, se faufilant par des vitres brisées, mais une lumière quand même, et toujours cette écriture troublante toujours associé à ce point de vue féminin propre à cet auteur.

    D’ores et déjà, dans « C’est arrivé près de chez vous », ce qui captive, ce qu’on admire, c’est l’acuité avec laquelle l’écrivain se saisit de la réalité contemporaine des Deux-Sèvres, la netteté de son regard sur notre société et des mots qu’il trouve pour la décrire, l’inflexible désaveu qu’elle oppose à ses règles et ses dogmes pervers.
    
Après un premier volume conjugué aux passés respectifs, exhumés à l’aide d’un retour au pays, le deuxième s’enracine dans deux autres départements du Poitou-Charentes et dans le présent.

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  124. Par Hugo Markowic/E.D.Y a écrit

    2 mars 2016 à 12 h 57 min

    On n’a pas idée de ce qui se cache vraiment derrière ces nouveaux récits que nous propose Abel Tyveet dans son dernier recueil « C’est arrivé près de chez vous » paru en ce début d’année. Croyez moi sur parole, il fait parfois mieux rêver une vie idéale, que pousser certaines portes… Il n’empêche que si vous lisez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher !!!! Toutes ces héroïnes nous semblent bien réelles, ce qui n’est pas pour déplaire à nos frissons. Impossible de s’arrêter, on se prend au jeu des coïncidences, des liens qui se tissent et se dénouent dans la région Poitou-Charentes…
    Plus on avance, plus on tombe vers un trou noir avec une légère odeur caractéristique de gnôle dans la bouche… C’est une sensation vertigineuse…
    En bref, ce livre de thrillers ruraux est à lire, que dis-je même, à ne pas manquer, rien que pour connaître le mot fin de ces 13 histoires ensorcelantes, et si jamais vous manquez encore de motivation, rien de moins que Jean D’Ormesson et Jodie Foster ont trouvé ces récits exceptionnels, et même la RAI en a acheté les droits.

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  125. Fabrice Luchini a écrit

    6 mars 2016 à 16 h 42 min

    « C’est arrivé près de chez vous », le dernier livre de Abel Tyveet, se compose de treize récits haletants et psychologiques. Pas vraiment des thrillers. Un peu quand même. Mais magnifique. Style simple et incisif. Intrigues provinciales impressionnantes. Tyveet est tellement génial qu’il rendrait la vie possible dans un égout.

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  126. Robert Stephan – Poitiers a écrit

    8 mars 2016 à 10 h 09 min

    Je viens de refermer « C’est arrivé près de chez vous », et à vrai dire, je sors globalement très déçu de la lecture de ce recueil de thrillers et clairement déçu d’être déçu car ma précédente (et première) rencontre avec Abel Tyveet à la FNAC de Poitiers pour la dédicace de « Tout simplement impitoyable » avait été 100% positive.
    Déjà, j’ose dénoncer une certaine pauvreté stylistique – pour ne pas dire une pauvreté stylistique certaine – qui m’a donné l’impression, très désagréable, d’un livre écrit à la va-vite, comme si l’auteur devait honorer une deadline donnée par son compte en banque pour coller à sa stratégie commerciale.

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  127. Pierre-Marie et Priscilla Moller a écrit

    8 mars 2016 à 12 h 16 min

    « C’est arrivé près de chez vous » est un hymne à la fièvre au corps de la Femme.
    Parlons-en d’ailleurs de l’influence de ces êtres chers à cet écrivain, puisque c’est un des thèmes de ce recueil de 13 nouvelles. Je trouve qu’il y a un merveilleux parallèle à mettre en évidence avec cette lecture.
    Au début, c’est bon, euphorisant même, et puis lentement la chute, le pouvoir de cette emprise devient beaucoup trop grand, ingérable, on en devient dépendant à l’intelligence des héroïnes, et puis c’est l’horreur poisseuse qui vous englue. Un tourbillon dangereux en somme, mais si c’est en lecture ça prend de suite une autre tournure, un bonheur à lire tout simplement !
    Un seul regret, l’empreinte sexuelle de « Tout simplement impitoyable » n’est plus dans ce recueil.

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  128. ANTONIO PEREZ a écrit

    13 mars 2016 à 10 h 17 min

    Après avoir refermé le bouillonnant « C’est arrivé près de chez vous », surtout, SURTOUT, dites vous bien que la vie n’est jamais telle qu’on l’imagine, encore moins un long fleuve tranquille, où les gens s’aiment et que des coeurs volent dans le ciel… C’est TOUT sauf ça… Ce livre en mystère-mystère de femmes en crescendo en est la preuve !

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  129. Mario Spedalletti a écrit

    16 mars 2016 à 15 h 09 min

    Cher Abel Tyveet, permet moi de te tutoyer.
    Je viens en effet de passer quelques jours dans la tête de tes personnages, aux tréfonds de leurs âmes (enfin je l’ai cru) et tu m’as totalement embarqué. Tes deux précédentes œuvres littéraires « Ainsi soient-ils en elle » et « Suspicion » m’avaient favorablement accroché. C’est donc surmotivé que je me suis lançé dans « C’est arrivé près de chez vous », histoire de constater que les treize petits thrillers campagnards évoqués n’étaient pas trompeurs, les héroïnes chères à l’auteur toujours aussi coquinettes… Et c’est du TOUT BON. Les histoires sont très bien ficelées, la sensualité est débordantes, l’écriture visuelle au point que j’ai tout vu.
    Je continuerais de vous suivre, cher écrivain.

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  130. Une Rochelaise du vieux port. a écrit

    16 mars 2016 à 15 h 39 min

    Commentaire le 14 Mars 2016 pour Abel Tyveet
    Rarement je ne me suis sentie à ce point respectée par un écrivain, tant ses histoires sont travaillées, retravaillées. Deux phrases m’ont frappées dans le recueil de nouvelles « c’est arrivé près de chez vous » :
    1) Souvent, je ne dis pas les choses tout haut, même quand je le devrais. Je garde tout, je compartimente à un degré perturbant : dans la cave que j’ai dans le ventre, il y a des centaines de bouteilles de rage, de désespoir, de peur, mais on ne s’en douterait jamais en me voyant.
    2) Les médias ont saturé l’univers juridique. Avec Internet, Facebook , YouTube , les jurys impartiaux, ça n’existe plus. On ne part jamais de zéro. 80, 90 % d’une affaire se décide avant même d’entrer dans une salle d’audience.

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  131. Richard Angelini – Barbezieux-Saint-Hilaire (16300) a écrit

    17 mars 2016 à 20 h 06 min

    « C’est arrivé près de chez vous » de Abel Tyveet
    Après avoir rencontré cet écrivain lors d’un après-midi dédicaces à Bordeaux, j’ai lu son dernier ouvrage, un recueil de 13 nouvelles dont l’action se déroule effectivement près de chez moi, en Poitou-Charentes.
    J’en conviens, les histoires sont TRÈS BIEN CONSTRUITES.
    J’ai lu ses six livres, et à tous, la même critique. Il est dommage que l’auteur s’obstine à privilégier le visuel sur la forme, sûrement qu’il n’arrive pas à se séparer de sa formation de scénariste à l’américaine, car là-bas, j’ai lu que les scripts sont très écrits visuel.
    Lors des minutes que nous avons passé ensemble, très cool le mec, il m’a confié que c’était son dernier livre, car à la fin Raymond, donc lui, meurt. Dans un éclat de rire, il m’a avoué qu’il se définissait comme un raconteur d’histoires, que pour lui, l’histoire et les personnages priment sur la forme littéraire, c’est pourquoi il ne prétend pas être un écrivain.
    Je lui réponds aujourd’hui que c’est faux, il y a plusieurs sortes d’écrivains, et qu’importe, puisque j’aime vos histoires et le rythme du récit. C’est vrai que c’est écrit direct, mais comme dit ma femme, ça doit ressembler à la façon dont il vit. J’ai adoré les nouvelles « Pour la paix de l’âme », « Flagrance de Femmes » et surtout la dernière.
    Merci pour le divertissement et votre simplicité.
    Monique Angelini.

    Répondre
  132. Lionel VEGA - Arcachon a écrit

    18 mars 2016 à 5 h 16 min

    Bonjour.
    En réponse à Richard Angelini.
    O.K pour votre commentaire, mais je porte à votre attention ceci :
    Le style d’écriture alerte de l’écrivain concerné dans ce site web est efficace, ce qu’il dépeint en trois lignes, d’autres en feraient une page. Le thriller c’est anxiogène, action. Tout dépend de ce que l’on recherche en achetant un livre. Pour ma part je lis aussi bien Delphine De Vigan que Tyveet, et je connais ni l’une ni l’autre.
    Par contre j’ai repéré des fautes de frappe.
    Une phrase mortelle que j’ai relevée : « Le mariage, c’est comme une ville assiégée, ceux qui sont dehors veulent y entrer, ceux qui sont dedans veulent en sortir ».

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  133. Andrea Rizolli a écrit

    20 mars 2016 à 20 h 49 min

    Qui est capable en 13 nouvelles de vous proposer une visite guidée des lieux sombres de la Région Poitou-Charentes, puis de l’Île d’Oléron, pour finir à Montalembert, avec pour compagnons de voyage un spécialiste du thriller, un auteur surdouée du mystère ? Abel Tyveet, bien sûr ! Le tout intégré dans des intrigues bien ficelées avec fulgurances et rebondissements, pour séduire et accrocher le lecteur.
    C’est certain ! Abel Tyveet sait écrire des romans à suspense. Non pas que nous soyons dans le domaine de la grande littérature, ni peut-être même dans les chefs-d’oeuvre reconnus du genre « thriller français ». En revanche quand il s’agit de tenir le lecteur en haleine dès la première page et de ne plus le lâcher au cours des 346 pages qui suivent, il faut bien lui reconnaître une certaine compétence.
    Dans chaque histoire, le nombre de coups de théâtre est impressionnant et s’accélère bien sûr vers la fin. Tous les héros, ou plutôt héroïnes, deviennent ou sont présentés à un moment ou à un autre comme porteurs d’un secret inavouable ayant bien caché leur jeu.
    Cela devient une des clés de lecture.
    Bref, c’est un ouvrage agréable (sauf si l’on a décidé que l’on était allergique à Tyveet)
    Je maintiens mon avis. Ce n’est pas de la grande littérature, mais un bien bel ouvrage…

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  134. Bernadette et Louisa a écrit

    22 mars 2016 à 3 h 04 min

    Plus nous lisons Tyveet et plus je nous nous demandons quel peut être son comportement dans la vie de tous les jours.
    Autodidacte qui a eu plusieurs vies, cet écrivain prouve une fois encore toute sa maîtrise en matière de structure d’histoire.
    Son second livre, un recueil de nouvelles intitulé « Tout simplement impitoyable » était oppressant et vicieux, scotchant son lecteur à son hamac tout en lui faisant tourner frénétiquement les pages de ses petits doigts potelés, un léger sourire retors aux lèvres, totalement conquis par la monstrueuse plume de cet auteur français devenu désormais incontournable.
    « C’est arrivé près de chez vous » n’échappe pas à la règle !
    Au fil des treize chapitres, les actions accélèrent, les images deviennent plus précises, les personnages plus pointus, Tyveet ne roule pas au diesel.
    Il nous a dédicacé : Une belle histoire cette rencontre avec Bernadette et Louisa.

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  135. Les Châtaigniers de Florac a écrit

    22 mars 2016 à 15 h 36 min

    En provenance de Andorre, il y a quelques temps nous avons connu la surprise de recevoir la visite d’une célébrité du cinéma et de la littérature, accompagné de sa femme pour une escale dans nos chambres d’hotes. Via l’Espagne, il promenait son beau-frère handicapé.
    Le lendemain matin, nous leurs avons offert du miel de nos abeilles dans les châtaigniers.
    En échange Abel Tyveet nous a offert sa gentillesse et son dernier livre, que nous nous sommes empressés de lire. Pour nous des provinciaux, ce fut un honneur de recevoir ce monsieur pour une nuit, personne dont nous avons conservé le souvenir de son franc-parler.
    Pour revenir au livre, nous avons tous beaucoup aimé, vraiment.
    Avec respect : prenez soin de vous !
    L’équipe des Châtaigniers de Florac.

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  136. Maxime Légeron. a écrit

    25 mars 2016 à 6 h 10 min

    Je qualifierai, « C’est arrivé près de chez vous » un recueil frénétique de treize nouvelles romanesques, trois ou quatre sombres, dont certaines alternant séquences du passé et du présent ; mais toutes d’une belle construction.
    Une certitude, Abel Tyveet maîtrise toutes les palettes des sentiments.
    Dans un contexte pesant, dépeignant une région Poitou-Charentes rurale emplie de misère physique et morale, l’auteur a construit des petits thrillers qui mêlent à la fois un excellent suspense et des personnages très fouillés.
    Ces personnages au passé lourd, sont épatants. Une merveilleuse réussite.
    La nouvelle que je préfère, « Le bocal noir », est d’une sensibilité insoupçonnée. Dans un centre hospitalier, entouré de soignantes « casse pied » immatures, un homme, accidenté de la vie, totalement dépassé par les évènements, se révèle rusé comme un singe. « Avant de faire une erreur, je ne la fais pas. » Pas mal pour un amnésique !
    Ce livre, un savant mélange de thrillers à rebondissements et de chroniques sociales, est dense et profondément touchant. Contrairement à « Tout simplement impitoyable », le second ouvrage de cet écrivain, pas de sexe.
    Cette lecture est parfois d’une violence inouïe dans les sentiments ; mais pas dans les actes. L’imagination et la belle écriture de Abel Tyveet achèvent définitivement de convaincre.
    Le livre refermé, par plaisir, j’ai relu les nouvelles « Pour la paix de lʼâme », « Aux larmes citoyens », « Un couple enchaîné », « Flagrance de femme » et « Transfert ».
    Envoyé le 25 mars 16.

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  137. Véronique Brandot – Perros-Guirec (22700) a écrit

    26 mars 2016 à 21 h 07 min

    À Lydie C, ma chérie-chérie, dont j’ai suivi le gentil conseil de lire « C’est arrivé près de chez vous » d’Abel Tyveet rencontré au dernier festival de Venise. Et il ne sait pas qu’écrire le coquin… côté batifole, il tâte aussi. Pour les indiscrètes : ça bécotait et ça paluchait fort avec Lara Fabian. Que c’est beau, c’est beau la VIE !!!
    Ce livre : Des récits haletants. Une écriture hyper visuelle. Des héroïnes flamboyantes. Un travail d’écrivain incroyable.
    Je ne chercherai pas de superlatif ou d’hyperbole pour vous inciter à vous immiscer dans les 13 histoires que compose ce recueil de nouvelles terribles.
    Laissez vos yeux vagabonder entre les lignes…

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  138. Diane Roustant - MELLÉ (Ille & Vilaine) a écrit

    30 mars 2016 à 1 h 34 min

    Dans le dernier livre que j’ai bien aimé d’Abel Tyveet, j’ai relevé une phrase que je souhaite partager : La vie n’est pas un paragraphe et la mort n’est pas une parenthèse.
    30/03/16

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  139. Priscilla Kervarek & Patrick de Friberg - critiques littéraires Babelio a écrit

    30 mars 2016 à 18 h 08 min

    Que dire du dernier ouvrage du Français Abel Tyveet, intitulé « c’est arrivé près de chez vous », si ce n’est qu’il se compose de treize petits thrillers provinciaux tendus et inattendus. Des histoires émotionnellement obsédantes. Une intensité sidérante qui vous prend et ne vous lâche plus.

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  140. Pierre Papadiamandis/compositeur a écrit

    3 avril 2016 à 23 h 33 min

    Bonsoir.
    Je viens de terminer la lecture de « C’est arrivé près de chez vous » et quel bonheur de lire des phrases écrites comme je l’imagine, en trois secondes. Ce recueil de nouvelles régionales transpire le Pulp Fiction, si cher à Quentin Tarantino.
    Par le biais de Lara, j’ai rencontré récemment à un concert d’Eddy, Abel Tyveet. En backstage, après l’avoir écouté, observé, je le définirais caustique et tendre, troisième degré, balançant droit dans les yeux ce qu’il pense des gens. J’ai quelques affinités avec l’homme et vous l’aurez compris, j’apprécie le style d’écriture de cet écrivain. Mais je sais qu’en trois secondes, c’est impossible de ciseler une phrase à plusieurs niveaux de lecture. Alors quel travail, je suppose !… Ses phases hyper visuelles sont rythmées comme celles des chansons d’Eddy Mitchell. Hollywood est dans sa peau. La dernière nouvelle de ce livre est sa « dernière séance »…

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  141. Béatrice d’Aigre (16140) a écrit

    7 avril 2016 à 10 h 19 min

    Avec le dernier livre de Tyveet, on se croirait dans du Claude Chabrol déguisé en Brian De Palma. Si ce n’est que cette apparence aussi est trompeuse et qu’après avoir cru un moment à une pure série d’énigmes rurales assortie de portraits psychologiques minutieux, le lecteur sombre peu à peu dans les eaux saumâtres de faux-semblants proprement machiavéliques.
    Je t’imagine déjà, adepte insatiable de fictions perverses et anxiogènes, te ruer promptement sur cet ouvrage au design diaboliquement tentateur et t’en pourlécher les babines à l’avance. Sauf que de bouleversements (pas si) imprévisibles en manipulations tordues, mon (humble) avis est que « C’est arrivé près de chez vous » se trainent un peu trop, desservies par une prose pas toujours très limpide et de fautes de frappe ou d’ortho de surcroit. Pour Tyveet, l’histoire prime sur le style.
    La nouvelle de fin quant à elle m’a un tantinet déstabilisée… mais ça c’est encore plus personnel.
    Bref… un recueil de nouvelles intéressant mais pas de quoi y passer des nuits blanches à faire transpirer mes draps en ce qui me concerne.
    Pourvu que le dernier récit ne soit pas vrai !…

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  142. Sarah Jarry a écrit

    8 avril 2016 à 20 h 05 min

    Chère Béatrice d’Aigre :
    La critique est une brosse qui ne peut pas s’employer sur les étoffes légères, où elle emporterait tout.
    Message perso d’une Ruffécoise : Abel Tyveet, si par chance vous venez à me lire sachez que je ne manquais pas de vous regarder lorsque vous passiez devant mon magasin. Devant une tasse de café le matin à La Comédie, nous sommes quelques unes à nous demander ce que vous devenez… autre que littérairement ?
    Message envoyé le 10/04/16

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  143. Sidonie Bonnec & Edwige Brasme - "La curiosité est un vilain défaut" lundi au jeudi de 20 h à 22 h RTL a écrit

    11 avril 2016 à 23 h 51 min

    Le suspense est au rendez-vous dans « C’est arrivé près de chez vous » de Abel Tyveet.
    Voici un recueil de nouvelles réussi (ies). Qui surprend autant qu’il émeut. On frissonne, on pleure et on reste « scotchée » par les dénouements. Vous ne ferez que d’une bouchée des 13 petits thrillers finement ciselés, tel un bijou pour nous, les femmes.
    Beau et intelligent.
    Éditions J.B.C GALAXY – 346 pages – janvier 2016 – 18.20 £

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  144. Audrey Vallade-Sacre / Les Sables-d'Olonne (85100), Vendée a écrit

    14 avril 2016 à 2 h 31 min

    Alors que je cherchais un bouquin pour tuer le temps pluvieux du week dernier, j’ai flashé sur la couverture de « C’est arrivé près de chez vous ». Félicitations pour le design ! J’ai lu cinq ou six pages au hasard, puis je suis passée à la caisse. Ne connaissant pas Abel Tyveet, j’ai cherché sur internet à me documenter sur cet écrivain, et c’est comme ça que j’ai découvert les sites dédiés à cet homme « touche à tout ».
    Aujourd’hui, ma lecture terminée, j’ai décidé de me joindre aux débats participatifs qu’offrent ces sites. 18£20 le livre, trois sites forum, enfin quelqu’un qui respecte ses lecteurs.

    Alors qu’écrire, si ce n’est que « Ça craint grave du côté de chez nous », pourrait être le nom donné à une nouvelle série qui explorerait le roman noir dans ce qu’il a de « rural ». Une collection rien que sur la cambrousse, la vraie… comme dans le dernier livre d’Abel Tyveet (C’est arrivé près de chez vous).
    Parce que si la vie d’aujourd’hui n’est pas rose, la ville bien morose, faut pas se leurrer non plus, la campagne n’est pas toujours aussi bucolique que les citadins pourraient le croire.
    Ce recueil de 13 petits thrillers explore les vies secrètes de provinciaux, voir de campagnards et principalement de (gnardes), qui ont déjà fourré leurs doigts là où il ne fallait pas… enfin, si, c’est là qu’il fallait les mettre… Bref, vous voyez ce que je veux dire.
    Beaucoup de tensions et de secrets, de faux-semblants, dans ces 346 pages qu’on ne lâche pas avant de les avoir toutes avalées.
    Toute la ruralité est exprimée dans ce livre : plus aucune industries à fermer, les agriculteurs qui comment à manquer d’air, les commerces qui ont fermés, les cafés aussi et la drogue qui circule de plus en plus. Au moins une petite entreprise qui ne connait pas la crise.
    Une ambiance lourde et sensuelle dans ce récit, oppressante, comme un soir d’été caniculaire où l’orage menace d’éclater dans le ciel. On aimerait que ça éclate, mais on sait que lorsque cela arrivera, des mots seront dit et ils feront mal à la chair, à l’âme, au coeur.
    Heureusement qu’il y a les passages dans le temps d’avant pour adoucir un peu tout ça, même si on sait que l’on va au devant de révélations terribles pour que tout ait éclaté de la sorte ensuite.
    Si les personnages principaux sont bien esquissés, les secondaires sont tout aussi réussis et ne sont pas en reste non plus.
    C’est bien écrit, malgré c’est vrai, quelques fautes de frappe. Cet auteur a un style particulier, un rédactionnel bien dosé, ni trop dur, ni trop doux, visuel à souhait sur du beau papier ivoire et pas appauvri avec de la mauvaise encre ou du marshmallow.
    Un ouvrage avec une sacrée dose d’amitié, de fraternité, des histoires de gars et surtout de femmes qui sont partis du mauvais côté, mais que leurs amis ne renient pas, même si les aléas de la vie les ont séparé.
    C’est rempli de valeurs qui me sont chères, ce sont mes racines, c’est bourré de violence psychologique larvée à laquelle on lâche la bride de temps en temps. Il y a de la nostalgie, des regrets, des pardons qui ne viennent pas, des vieilles rancoeurs, des vengeances…
    “C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS”, c’est à la vie, à la mort, à l’amitié, à la fraternité. C’est la cambrousse mais tu évites la bouse de vache à tes chaussures. Quoique, on marche bien dedans, mais c’est une autre merde. C’est la Blanche…
    Bon sang, vous êtes encore à me lire alors qu’il faudrait plutôt allez lire ce roman !! Filez l’acheter !

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  145. Mario Reinhardt – Femme Actuelle Livre a écrit

    16 avril 2016 à 15 h 52 min

    Un livre de nouvelles qui nous entraîne dans les méandres de la région Poitou-Charentes. Les intrigues efficaces, portées par des personnages attachants. C’est frais, enlevé, original. Les héroïnes, avec intelligence, nous entraînent avec elles dans des histoires très bien ficelées. Alors pourquoi ne pas en profiter. Laissez-vous porter par ces vents féminins nouveaux. Prenant !

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  146. Catherine D. a écrit

    22 avril 2016 à 20 h 12 min

    Le 22 Avril 2016, 16 h 10.
    « C’est arrivé près de chez vous » est le premier livre que j’ai lu d’Abel Tyveet et ça sera aussi le dernier ! Une seule phrase suffirait pour décrire mes impressions : « de qui se moque-t-on ? ».
    Tout d’abord, je n’ai pas aimé la narration de certaines nouvelles. Mais ce point ci n’est qu’une question de goût et je ne le retiendrai pas contre l’auteur. En effet, je n’ai pas apprécié cette écriture visuelle et féminine, par contre j’ai aimé le rythme et l’action. Si certains trouvent que cette écriture visuelle permet de densifier le suspense, personnellement ça m’a coupé dans mon élan et j’ai trouvé ça dommage car je n’avais qu’une envie, c’était de « zapper » les passages qui ne m’intéressaient pas et de passer à ceux que j’avais vraiment envie de lire.
    Concernant le style féminin de l’auteur, on peut dire que ça se lit bien mais ça s’arrête là. Ce n’est pas de la grande littérature mais l’auteur n’a jamais eu cette prétention donc de ce côté-là encore rien à lui reprocher.
    À la limite le personnage que j’ai préféré et qui avait une certaine profondeur à mon avis, c’était Raymonde de la nouvelle « Bravo ! ». Ce personnage m’a touché et j’ai aimé la façon dont l’auteur a su garder son caractère intact jusqu’à la fin.
    Les histoires de « Pour la paix de l’âme » et « En revenant » sont balaises, je le reconnais.
    Malgré ces quelques louanges, je persiste à penser que cet écrivain écrit pour faire du fric, et selon mon libraire attitré, à voir à la vitesse que les livres de Tyveet se vendent, il doit s’embourber un max de fric.
    Tout ça pour dire : que ce livre fut pour moi une perte de temps. D’ailleurs heureusement qu’on m’a prêté ce roman parce que ça m’aurait vraiment fait de la peine de payer si cher un roman tel que celui-ci. Je préfère garder mon argent pour des romans qui n’ont peut-être pas la même popularité mais qui sont sans conteste beaucoup plus intéressants.
    PS : j’ai appris que c’était son dernier livre, que maintenant il souhaitait revenir à son premier amour, le cinéma, alors bon débarras et place à mon écrivain chéri !

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  147. Brigit Bontour de Livres Hebdo. a écrit

    24 avril 2016 à 22 h 25 min

    L’Écrivain Français Abel Tyveet nous livre un recueil de nouvelles que je qualifierais de thrillers campagnards, comme savaient si bien le faire Claude Chabrol pour le cinéma et Agatha Christie pour la littérature.
    Sur 13, j’en retiendrais 10, sublimes à mon goût de critique littéraire et de cinéphile.
    Pour son dernier premier ouvrage, Abel Tyveet, par ailleurs scénariste de renom, frappe fort avec des intrigues dans lesquelles ni certaines des victimes ni les enquêteurs ne sont définitivement du côté des bons. Pas de violence ni vulgarité, ni sexualité racoleuse. Les parts obscures et tourmentées des protagonistes vont crescendo au fil des pages. Les femmes sont vertigineuses, entre amours déçus et lâchetés quotidiennes, qui ne le sont pas moins. L’analyse psychologique des personnages secondaires est d’une grande finesse. Ils ou elles se révèlent particulièrement angoissantes. L’intérêt et l’angoisse du lecteur s’accroissent de rebondissements en rebondissements. Le suspens ne faiblit pas un instant.
    Bien écrit et d’une facture classique, ce recueil de thrillers qui se déroulent tous dans la région Poitou-Charentes présage pour son auteur d’une belle carrière. Certains récits mériteraient être transposés au cinéma ou à la télévision.
    Abel Tyveet, « C’est arrivé près de chez vous », J.B.C GALAXY, janvier 2016, 346 pages, 18 € 20.

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  148. Valérie – Aigre 16140 a écrit

    28 avril 2016 à 9 h 35 min

    Mon premier Abel Tyveet ! Oui, depuis le temps que j’en entends parler de la part des copines, j’avais hâte et en même temps un peu de crainte.
    Après de nombreuses hésitations, mon choix s’est porté sur son dernier livre « C’est arrivé près de chez vous », un titre qui a excité mon imaginaire de provinciale.
    J’aime beaucoup les intrigues policières sombres, glauques et malsaines, et lorsque j’ai lu le résumé de ce livre, j’ai été immédiatement emballée. Dans le même genre, j’aime beaucoup Franck Thilliez, les deux auteurs sont d’ailleurs très proches.
    Le livre fait un peu plus de 340 pages et après avoir terminé la première nouvelle qui se passe à l’Île d’Oléron et se déroule à un rythme effréné, je me suis dit que j’allais passer une bonne soirée. Et l’auteur m’a gâtée.
    Abel Tyveet prend le temps de bien détailler les personnages, afin que nous comprenions complètement leurs psychologies. A partir de la moitié du livre, les tableaux s’enchaînent rapidement et quelques personnages secondaires prennent un peu plus d’importance.
    Les histoires tiennent parfaitement la route pendant tout le livre, il n’y a pas d’incohérence et on sent bien que l’auteur prend un soin tout particulier à ne laisser aucun détail au hasard. D’ailleurs à certains moments ma lecture s’est retrouvée un peu ralentie car il y avait trop de détails techniques, qui pour la plupart ne servent pas à grand chose. J’avais parfois le sentiment de me retrouver en face d’un épisode des experts, série que je déteste par dessus tout.
    En fait, ce livre doit plaire vraiment à ceux et celles qui n’ont jamais lu de polar ou de thriller. J’ai eu l’impression que l’auteur partait du postulat que le lecteur n’y connaissait rien. Hors, lisant beaucoup de polars et thrillers (Frank Thilliez, Karine Giebel, Harlan Coben pour ne citer qu’eux) je n’étais pas néophyte en la matière.
    Attention, ça ne veut pas dire que je n’ai pas aimé ce livre bien au contraire. Il a juste quelques petits défauts, largement compensés par la qualité des scenarii et la construction des personnages. Et puis, pour un « jeune » écrivain, il y a tout de même un sacré niveau !
    Lu en seulement quelques jours, mon premier « Abel Tyveet » est une vraie réussite, je pense tester un de ses autres livres plus ancien comme « 19 Days for Eternity » dont une collègue m’a dit beaucoup de bien.

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  149. Virginie Lacombes – EJT a écrit

    3 mai 2016 à 6 h 34 min

    En date du 04/05/2016
    Élève à l’école de journalisme de Toulouse, j’ai fait la rencontre de l’Écrivain Abel Tyveet lors d’un après-midi dédicaces à Royan, le week-end dernier.
    Pour info, il nous a déclarés s’imposer d’écrire entre 500 et mille mots par jour. Il écrit partout, dans le métro, les cafés, la nature avec le bébé de sa jeune compagne-chanteuse à côté de lui…
    « …j’écris au milieu du quotidien. Vous voyez j’arrive de Montréal et j’ai trouvé l’espace pour écrire 700 mots à l’aéroport et dans le TGV. C’est une discipline féroce, mais nécessaire quand on est écrivain… ou musicien. Tous les dimanches Mozart et Bach écrivaient une cantate. Il m’arrive d’avoir peur d’un manque d’imagination. Même quand ça marche bien comme c’est mon cas en ces temps ci, le doute est votre compagnon permanent.»
    Pourquoi éditeur ? ai-je demandé.
    « Pour être encore plus engagé, responsable de mes écrits. Mais c’est beaucoup de responsabilité financière, alors avant de lui ouvrir la porte du monde extérieur, il faut être sûr que le bébé est prêt à affronter le combat… »
    Puis un homme l’a interrogé sur le cinéma :
    « J’ai un projet français et deux internationaux en cours. Le cinéma compte beaucoup dans ma vie, et ce depuis mon enfance dans une petite ville de Charente. Je le dois beaucoup à ma mère, qui avait déjà tout compris de son enfant. J’écris des livres pour Elle et des scénarii pour moi. Le cinéma est devenu mon refuge et aussi ma façon de voyager. Un roman c’est épuisant, un scénario, c’est revigorant, mais les deux sont techniques. Dans un roman on peut décrire le décor d’une scène, l’ambiance, alors que dans un script, ce ne sont que quelques lignes. Ce sont ensuite les dialogues qui font avancer la narration. Dans un scénario le moment de l’exposition est passionnant alors que pour un romancier c’est toujours un cauchemar, du moins un grand défi : dès le tout début il faut trouver le rythme, la voix du roman. C’est complètement différent mais combien passionnant.»
    Enfin, tout le monde a éclaté de rire quand il nous a expliqué la différence entre « rien faire » et « faire rien ».

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  150. Marina Servan-Schreiber a écrit

    9 mai 2016 à 12 h 22 min

    « C’est arrivé près de chez vous » ? Waouh !
    Dans la région Poitou-Charentes, Abel Tyveet, pour son sixième livre, explore les méandres de l’âme humaine, dans tout ce qu’elle a de plus profond, de plus sensuel et qui peut sembler inimaginable. On suit l’auteur dans ces récits provinciaux passionnément, fougueusement, haletant tout comme lui au fil des pages. C’est dans un climat des plus austères et voyeurs, dans les milieux fermés de la ruralité, que nous évoluons.
    Sans nous ménager une seule seconde, avec des descriptions très détaillées, Tyveet nous plonge dans un monde oppressant et terrifiant. D’une écriture adroite, prenante et descriptive, ce recueil de thrillers palpitant de bout en bout tient toutes ses promesses !

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  151. Edwin K.Chandernagor a écrit

    10 mai 2016 à 10 h 32 min

    Dès les premières pages du recueil de nouvelles « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » de l’écrivain sulfureux Abel Tyveet, l’on sait que l’on entre dans le bal des « twisted », dont l’auteur a fait sa prédilection. Il faut dire qu’avec ce qu’a été sa vie, il sait de quoi il parle. Pas de violence, pas de sexe gratuit, que du troublant.
    Les histoires sont bien construites, le suspense haletant.
    L’écriture est efficace et redoutable !
    L’on en vient évidemment à douter de tout ces gens, l’auteur jouant au chat et à la souris avec les « tordus ». Il a appris à bien connaître les habitants des campagnes. Les quelques vrais couples sont attachants au premier abord. En effet, chacun traine son lot de casseroles. La dernière nouvelle est magnifique. À lire deux fois.
    Ce livre sombre, porté par une écriture riche et visuelle, nous entraîne dans les tréfonds de l’âme humaine. Des gens mettent leur intelligence au service du bien, d’autres du mal. Où cet écrivain est très fort, c’est qu’il parvient à nous faire douter des bienfaits du Bien… N’écrit-il pas : « on ne peut pas parler du Bien si on ne connaît pas bien le Mal ».

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  152. Diane Kurys a écrit

    12 mai 2016 à 9 h 42 min

    Dans son sixième livre, Jean-Bernard Coiteux dit Abel Tyveet nous conte 13 nouvelles toutes aussi différentes, et conduit ses lecteurs de volets qui grincent en maisons de province, de surprises en tourmentes. Du GRAND ART !
    Le lecteur ne se doute pas un seul instant de ce qui l’attend au bout de ce long tunnel de l’âme humaine…

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  153. Jean-Michel Ulmann – NOTRE TEMPS MAGAZINE a écrit

    14 mai 2016 à 11 h 13 min

    « C’est arrivé près de chez vous », le dernier livre de Abel Tyveet, voilà un véritable page-turner. La tension va crescendo au fil des pages de ce recueil de nouvelles. L’auteur alterne habilement les enquêtes un tantinet borderline. Les femmes, fatales et tourmentées, aux vies chaotiques, sont une grande réussite. Les intrigues sont originales.
    Par contre, contrairement à « Tout simplement impitoyable », son second recueil de thriller, il est fort dommage que l’auteur ait abandonné la dimension sexuelle.
    Laissez-vous sombrer dans les méandres de ces enquêtes tentaculaires car elles regorgent de surprises, toutes plus venimeuses les unes que les autres !
    « C’est arrivé près de chez vous » : c’est sombre, c’est dynamique, c’est des fois poétique, c’est addictif, c’est tout bon !
    La première nouvelle et celle de fin, m’ont quelque peu gêné.
    Il n’en reste pas moins que ce polar mouvementé ne nous laisse aucun répit.

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  154. Anthony Réveillère a écrit

    15 mai 2016 à 20 h 32 min

    « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS », le 17/05/2016
    Quelques pages en trop dans la nouvelle « Le bocal noir ». À par ça, pas une phrase en trop dans les douze autres nouvelles que compose ce livre. Les récits se déroulent dans la Région Poitou-Charentes, mais elles pourraient très bien se passer aux U.S.A, tant cet écrivain a gardé sa patte américaine. Des fois, j’avais l’impression de lire un livre américain écrit en français. Ça m’a gêné.
    Une belle phrase métaphorique page 149 : « Il n’y a pas de lumière sans ombres »…

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  155. Carol Bidault – CINÉ MENSUEL a écrit

    20 mai 2016 à 6 h 31 min

    « C’est arrivé près de chez vous » de Abel Tyveet.
    J’ai lu ce livre en deux jours n’ayant plus qu’une idée en tête : trouver des réponses aux questions posées par les personnages principaux des nouvelles qui m’ont le plus passionnée, des 13 que composent ce recueil.
    À chaque fois que je le prenais, je me disais que j’allais m’arrêter en fin de la nouvelle que j’entamais mais non, car en fin du récit, bien souvent, un élément venait s’ajouter à ces histoires très bien ficelées et on ne peut pas quitter, on veut savoir.
    Pas trop de violence physique dans ces thrillers courts, plutôt un mal-être initial invivable psychologiquement.
    On se met vraiment dans la peau des personnages féminins, qui sont le fil conducteur de chaque récit, sauf l’avant dernière et dernière nouvelle.
    Ce livre se compose de 13 histoires, toutes aussi visuelles que des films.
    Ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est écrit juste comme il faut, juste du Pulp Fiction, ce qui nécessite un réel talent d’écrivain et d’imagination.
    Un conseil : bien lire les dialogues, il sont finalement une mine précieuse de renseignement, même si certains passages ne s’expliquent qu’à la fin de l’histoire.
    Ne passez surtout pas à côté de ce roman suspense sans le lire !

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  156. Hervé - Laruns 64440 a écrit

    22 mai 2016 à 10 h 40 min

    Moi, dans « C’est arrivé près de chez vous », j’ai toujours en mémoire une phrase énigmatique de la nouvelle « Flagrance de femme » :
    Ne me demandai pas qui je suis, je suis seulement quelqu’un parmi les autres.

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  157. Erik Laibe – producteur – Los Angeles. a écrit

    24 mai 2016 à 11 h 04 min

    De passage en France pour le Festival de Cannes, j’ai eu un gros coup de coeur pour un recueil de thriller’s efficaces !
    Tellement, que je l’ai lu sur 2 jours mais si je n’avais pas eu à aller bosser, je pense qu’il était plié en une journée !
    « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » est mon premier ABEL TYVEET et ça ne sera pas le dernier, même si l’auteur prétend que c’est son dernier, voulant désormais revenir à sa passion du cinéma ! D’ailleurs, Meryl Morinière, la policière héroïne de la nouvelle « EN REVENANT », ne dit-elle pas :
    – J’ai deux passions, le cinéma et la littérature. Je préfère la folie des passions à la sagesse de l’indifférence.
    J’ai noté cette phrase. Pour moi, ce livre est rudement efficace et rempli parfaitement son contrat. Difficile de s’arrêter de tourner les pages tellement on veut savoir, où plutôt comprendre ce qui se passe de si tragique dans la Région Poitou-Charentes.
    J’ai beaucoup aimé les personnages centraux et l’histoire « UN COUPLE ENCHAÎNÉ ». Idem pour « LA PAIX DE L’ÂME » et « LE BOCAL NOIR ». Développés, ces trois récits feraient de beaux scripts pour le cinéma.
    Une mention spéciale tout de même à la dernière titrée « AINSI SOIENT-ILS ». Raymond et son compagnon, ce dernier écrivant à la première personne, deux homos qui s’aiment dans une vieillesse criante de vérités. L’écriture est sublime. Ça transpire le plus que vrai. La scène au restaurant avec ses enfants, ça on ne peut pas l’inventer. C’est juste horrible à vivre pour un père et des gosses devenus adultes, etc. Je me souviendrais de « cette soirée-là »
    Concernant les autres nouvelles, on se laisse complètement embarqué par l’enchaînement des événements, des indices, des questions, … J’ai eu envie de savoir, les pages se tournaient toutes seules ; la narration fluide et visuelle, les chapitres assez courts, aident beaucoup.
    Les clés des l’histoires, que je révèlerai pas, sont intéressantes, elles sont pas forcément « originale » mais tout est tellement bien monté que le suspense perdure jusqu’à la fin ! Et quand le gros de l’intrigue est résolu, il y a encore ! Encore des choses à savoir, à résoudre !
    J’ai adoré me faire des noeuds dans la tête, émettre des hypothèses, me tromper, démêler les fils, explorer des pistes, etc. J’adore quand un livre me fait ça ! du suspense, des questions, des réponses, des intrigues rondement menée. Hormis l’attrait de la couverture qui est sublime, la force du livre c’est aussi qu’on le lit très vite, donc on se pose des questions mais on n’a pas le temps de s’échafauder des théories trop complexes parce qu’on apprend régulièrement des éléments qui changent tout !
    Même si dans trois nouvelles, les résolutions sont une fois le livre refermé, logiques et moins originales que dans d’autres polars, c’est vraiment sa construction et son chemin narratif qui fait la différence. Abel Tyveet arrive à nous embarquer, sa plume est prenante, efficace, simple mais pas trop, fluide. Il se lit très bien, très vite !
    Malgré mon coup de coeur, j’ai quand même trouvé un défaut, une petite facilité dans l’intrigue vers la fin de la nouvelle « BRAVO », qui m’a fait un peu tiquer mais après je ne me suis pas rester bloquée dessus, l’histoire se poursuit efficacement ensuite.
    Concernant la structure, j’ai apprécié les intermèdes en italique qui nous font nous poser beaucoup de questions. Après je n’en aurai pas autant mis, elles peuvent donner un peu trop d’indice.
    Je n’en dirai pas plus, pour ménager le suspense, et puis parce que je ne souhaite pas influencer les futurs lecteurs du club Coiteux-Tyveet (qui d’ailleurs, ne liront cet avis qu’en diagonal). J’ajouterai seulement que pour moi, il ne s’agit pas d’un recueil de thriller mais qu’il est difficile de le classer, et comme en France – je suis Américain et Français – , on aime classer les choses, c’était peut-être ce qui a semblé le plus proche. Donc pas de peur à avoir, pas de gore ou de farfouillage de cerveau ici.

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  158. Lorie Mizrahi, Toulon a écrit

    26 mai 2016 à 10 h 42 min

    Pour faire bref, car l’écriture n’est pas mon fort, j’affirme que le bouquin « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » est un thriller haletant qui manie avec brio les névroses ou folie des personnages pour insuffler l’angoisse !

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  159. Antoine Lienhardt - 17450 FOURAS a écrit

    26 mai 2016 à 15 h 56 min

    Pour beaucoup, ce livre est le meilleur de Abel Tyveet. Selon moi le moins bon. Je vais donc à contre-courant de la pensée majeure. Certes ce n’est pas une perte de temps et d’argent que de le lire, car il est tout de même loin d’être mauvais ! Un livre sur les travers des gens des campagnes.
    Tyveet s’amuse également dans la psychologie plutôt que l’horreur. Ce livre n’est donc pas particulièrement sanglant, c’est un regret à mon goût. C’est ici le premier point négatif de ce livre, l’auteur ne va pas dans le gore, du moins pour moi pas assez. Les personnages, très torturés et instables psychologiquement se prêtaient à une violence extrême. Pourtant les décors s’y prêtaient également. Je reste sur ma faim, c’est le second point négatif de ce livre. Une question que je me pose, pourquoi cet écrivain se refuse à traiter la violence de l’homme ?
    Par contre, quelle imagination ! Comment peut-il avoir des idées pareilles ?
    Dommage, j’eus bien voulu aimer ce livre…

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  160. Marie & Jean-Pierre BELCHAUT a écrit

    27 mai 2016 à 12 h 15 min

    Toutes celles et ceux qui ont adoré le premier opus de nouvelles « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE » trouveront largement de quoi leur donner envie d’enquiller direct sur le second titré « C’EST ARIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS ».
    Toutes celles et ceux qui ont détesté, pour peu qu’ils aient voulu lui laisser une seconde chance, devraient être confortés dans leur opinion avec ce recueil de petits thriller très bien ficelés et bien écrits. Une suite à la hauteur malgré une légitime appréhension d’en avoir fait le tour et de sombrer dans une facilité littéraire bien plus prompte à farcir le tiroir caisse qu’à susciter un réel ou continuel engouement !
    Pas de vulgarité, très peu de sexe, toujours autant d’héroïnes, moins de personnages au service d’histoires bien plus étoffées et maitrisées !
    Demandez le programme : plat du jour, Pour la Paix de l’Âme, Bocal Noir, Flagrance de Femmes, L’origine des Fonds, Bravo, Rêves ou Réalité, susceptible de vous conférer l’éternité !
    Toujours aussi explosif, visuel et bourré de testostérone, ce second tome cartoonesque procure allègrement sa dose d’endorphine quotidienne !
    Foin de grande littérature ni de messages susceptibles de vous rappeler que les femmes mentent mieux que les hommes, que diabolique est un nom féminin, mais juste de courtes histoires addictives. Ce livre est un véritable page-turner déjanté qui n’a d’autre but que de vous faire passer un excellent moment !
    Classer cet OVNI littéraire dans Thriller reviendrait à associer Barbara Cartland à journalisme d’investigation ! Véritable mélange des genres, ce recueil de nouvelles assume pleinement son coté polymorphe et c’est vachement bon !!
    Et là, je m’adresse à toi , Nonyme : je ne sais pas qui tu es – et pour cause – mais ce livre a véritablement tapé dans mon cerveau, et monstrueusement fort, dans le mien !!

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  161. Patty Mc Bergen – Chaumont-sur-Loire a écrit

    29 mai 2016 à 19 h 08 min

    Employée à la maison de retraite où se trouve Mme Yvette Coiteux, je suis venue à la librairie « Lu & Approuvé » où son fils, sous le pseudonyme Abel Tyveet dédicaçait son dernier livre « C’est arrivé près de chez vous ».
    Je connais bien cet écrivain, car il vient souvent voir sa « Maman » comme il dit.
    J’avais sous le bras un 33 tours de Quincy Jones. Et voilà qu’Abel Tyveet, au lieu de me parler de son livre, se met à plébisciter l’album « Off the wall » de Michael Jackson et me confirmer des tas d’anecdotes concernant Michael Jackson qu’il a croisé plusieurs fois, à l’époque où ils habitaient la même rue, Wooster Street à Manhattan. Je ne savais pas que Michael Jackson avait élaboré la plupart de ses gros succès. Je le croyais seulement chanteur-danseur.
    – Bonjour tristesse ! Avec les départs de Mic Jackson, Bowie, Prince, j’ai perdu trois symboles, des repères dans ma vie…
    Moi, qui m’étais préparée pour une rencontre littéraire, en fin de compte j’ai passé un long et trop court moment musical. Tyveet est très branché musique. Il s’est même levé, et à la stupéfaction de tout le monde, il a enchaîné quelques pas mythiques de Michael Jackson. À son âge, il a encore le niaque, c’était marrant. Je n’ai pas encore atterri… Voilà, je pense que cette rencontre est suffisamment cocasse pour figurer dans ce site de lecteurs.

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  162. Garcia 75016 a écrit

    4 juin 2016 à 9 h 05 min

    On sait bien qu’Abel Tyveet adore creuser au plus profond de l’Homme mais pour moi, dans « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS », c’est trop. Certes c’est le cycle de l’Homme mais tout de même…
    Ainsi, si on oublie ces deux défauts majeurs, on se retrouve avec un bouquin rempli de suspens comme sait si bien le faire Abel Tyveet. Il y peint un coté de l’Humanité qui nous dérange tous et qui est d’actualité : La peur, la haine, la cruauté de la trahison, la soif de pouvoir, l’homosexualité… Les lieux sont sombres : villes et campagnes du Poitou-Charentes… club libertin.
    Bref un bon bouquin pour les initiés à Abel Tyveet, mais un mauvais bouquin pour commencer. Il en a, pour moi, fait beaucoup trop dans ce qui fait son oeuvre, baissant ainsi l’intérêt des l’histoires et de ce recueil de 13 nouvelles. Que la lecture reste une porte magique sur l’imaginaire… tout en nous interrogeant sur nous, et notre univers.

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  163. Laurent Boyer – Midi en France a écrit

    5 juin 2016 à 17 h 50 min

    Je reviens difficilement à la réalité pour vous transmettre mes impressions, encore sonné par la lecture du dernier Tyveet, que nous avons reçu l’été dernier.
    Avec “C’est arrivé près de chez vous“ Abel Tyveet nous transporte, et je pèse mes mots, à travers 13 récits haletants dans la pittoresque région Poitou-Charentes que nous connaissons bien, puisque nous y résidons.
    Tout d’abord, petite balade à l’Île d’Oléron où règne une ambiance toute particulière avec son personnage récurent de Raymonde qui embrouille psy et flic. On partage avec cette maligne ses craintes, ses doutes, ses intuitions.
    Nouvelle 2, seconde destination avec l’arrivée à La Rochelle. Là-bas nous attend une enquête passionnante et, bien évidemment, atroce, avec « Pour la paix de l’âme ». Le keuf n’est pas au bout de ses surprises et ne se doute pas un seul instant de ce qui l’attend au bout de ce long tunnel de l’âme humaine…
    Un des aspects qui m’a beaucoup plus dans ce livre réside dans la diversité des histoires. Elles sont toutes audacieuses et très bien construites. Les femmes y occupent une place prépondérante. Les décors servent ces treize petits thriller, qui feraient chacun de beaux films cinéma ou télévision.
    Cet écrivain aime tous ses personnages, et ça se sent.
    En passant, l’auteur nous livre un véritable hommage au pouvoir des mots, amplifié par les vertus de la musique, pour un peu que l’on se prenne au jeu.
    À travers ces récits richement documentés et chargés de suspens, Tyveet distille de nombreuses pistes de réflexions, pour ensuite laisser libre cours à notre imagination. Ça, j’adore ! ( Mon imagination ne demandait que cela ! ).
    J’ai beaucoup apprécié l’avant dernière nouvelle ainsi que la dernière avec le conteur, homosexuel chargé d’émotion. Cet homme est sublime… Le passage au restaurant avec ses enfants est énorme, mais combien ce moment semble malheureusement réaliste. Pauvre père. « Ainsi soient-ils » ça c’est de la littérature !
    Petit supplément : j’ai aimé prolonger le plaisir de cette lecture en consultant le labo du blog « Mortelles randonnées » consacré à l’auteur.

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  164. Françoise a écrit

    7 juin 2016 à 15 h 38 min

    « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS »
    Oh mes amis, ce livre est une merveille ! Un recueil thriller de pure souche qui nous emporte dès les premières lignes !
    Il m’arrive souvent d’aimer un auteur grâce à un roman et de finalement ne pas être satisfaite par toutes ses oeuvres mais seulement par l’une ou l’autre. Je me rends compte au fil de mes découvertes des romans d’Abel Tyveet qu’ici ce n’est pas le cas. À chaque fois il réussit à me surprendre, à me rendre accro à ses histoires, à tel point que j’ai beaucoup de peine à reposer ses livres.
    En bref, outre un récit hors norme et obsédant, Abel Tyveet nous, offre des personnages attachants pour qui nous tremblons et que nous suivons avec grand plaisir au fil des pages ! La suite de leurs aventures s’annonce tout aussi exceptionnelle et je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur ce recueil de 13 récits, si ce n’est pas déjà fait.

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  165. Emma Doll – 93270 Sevran a écrit

    9 juin 2016 à 6 h 37 min

    Avec « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » encore un excellent thriller après « Suspicion.
    Décidément cet auteur me fascine toujours autant avec ses histoires.
    Nous retrouvons certains personnages des précédents romans…
    Tyveet joue beaucoup avec le lecteur en le mettant très souvent en tension, comme il sait si bien le faire.
    Beaucoup de passages m’ont marqués, notamment pour leur audace créative et je ne suis pas prête de les oublier !
    Les personnages sont toujours très bien étudiés et possèdent une réelle profondeur.
    Un roman très rythmé. On ne veut pas en perdre une miette et on se demande tout au long des treize récits que composent ce bouquin ?
    L’auteur porte ici une vraie réflexion sur la puissance des femmes.
    Donc, n’hésitez plus et foncez sur ce livre de nouvelles car il en vaut vraiment le détour ! Super moment de lecture !
    À nous aussi lectrices, il nous faudra une patience de diablesse pour attendre votre prochain roman, alors à votre clavier monsieur Tyveet.

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  166. Aigrinoise -16140 a écrit

    10 juin 2016 à 8 h 48 min

    Eh les copines lectrices, j’ai vu à la télé samedi à Roland-Garros, comme vous sûrement, Tyveet et Lara Fabian, toujours amourachés.

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  167. Mélanie Orreindy - "Clair De Plumes" & "Livres et Vous" a écrit

    14 juin 2016 à 11 h 13 min

    La semaine dernière, Abel Tyveet était de passage dans ma librairie à Bordeaux pour un après-midi de dédicaces.
    Avec « C’est arrivé près de chez vous », voilà un recueil de thriller tout en ambiance, pas de rebondissements à profusion, pas d’agent des forces de l’ordre comme personnage principal, que des gens de la vie courante et une violence dans la description de personnages tourmentés et d’une profonde région française à la dérive sur 346 pages.
    J’ai beaucoup aimé la nouvelle « EN REVENANT » et celle de « TRANSFERT », l’histoire de ce drame familial est particulièrement malsaine, d’une violence psychologique inouïe, de nombreux passages font froid dans le dos rien qu’à voir l’état de délabrement mental du personnage et de la société qui l’entoure. L’idée de cette femme qui se fait jouir sur son vélo, il fallait y penser… Pour les cavalières, je savais, mais avec la selle d’un cycle, je l’ignorais.
    Dans le récit de « RÊVES OU RÉALITÉ », les femmes de la ville de Niort sont toutes plus ou moins atteintes psychologiquement, du fait d’un désoeuvrement et d’une perte des repères. Les hommes quant à eux sont relégués pour la plupart au rang de gentils demeurés.
    Mais rien de simpliste dans cette description. L’analyse psychologique est du force rare, d’une ambiguïté peu commune, le tout particulièrement bien rendu par l’écriture sèche et précise de l’auteur.
    Une palette de personnages tous différent anime ce magnifique livre, dérangeant, qui se lit sans temps mort. À ne pas conseiller aux âmes pudiques, la violence des mots à voix couverte nous atteint plus puissamment que les scènes baignant dans le sang d’autres romans.
    Les prémisses de l’oeuvre de Tyveet, qui est devenu depuis une voix incontournable de ce genre de thrillers féminins qui fait la part belle à la psychologie des personnages.
    Prendre ce livre, c’est ne plus parler à personne pendant longtemps.

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  168. Francky Floniro a écrit

    16 juin 2016 à 15 h 39 min

    Si vous avez lu « Tout simplement impitoyable » vous devez lire celui-ci…
    En effet, dans « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » on retrouve les personnages troubles des thriller provinciaux chers à Abel Tyveet.
    Idéal pour une lecture détente.
    En ouverture, j’ai adoré retrouver Raymonde à l’Île d’Oléron, et surtout la connaître plus. C’est une femme étrange, les cheveux blanc, pantalon de tailleur et blouson de cuir. Elle porte des lunettes de soleil en plein mois de février, même à l’intérieur des bâtiments et même si le nuit est tombée depuis des heures. Derrière ses lunettes à monture rouge sang se cachent des yeux écarlates d’albinos…
    J’ai beaucoup apprécié ce nouvel opus, j’aime d’ailleurs tous les livres de Tyveet, je suis un inconditionnel de cet auteur, alors mon avis est truqué, mais ici, j’ai trouvé que le déroulement de ce livre n’était pas comme les autres. En effet, sur toute la première moitié du livre, on se retrouve avec des thriller campagnards qu’auraient aimés Claude Chabrol, des histoires presque classiques, dont on a quelques indices un peu fantastiques et juste ce qu’il faut de sexe dans un club de libertinage, mais quand on a lu cet écrivain on y est habitué. Puis tout change, quand on dépasse la seconde partie…
    La lecture est très rapide, les nouvelles défilent à une vitesse folle, un très bel opus qui donne une très belle suite à « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE », que je vous conseil de le lire en premier…

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  169. Patou et Patrick Perna-Mervil – 24310 Brantôme a écrit

    20 juin 2016 à 9 h 15 min

    Les histoires de « C’est arrivé près de chez vous » sont menées tambours battants. Les personnages premiers et secondaires sont bien définis. Les décors à la hauteur des enjeux.
    Un seul regret : qu’il n’y ait pas au moins une histoire en Dordogne. Le département se prête à ce genre de récit.
    C’est donc une lecture très positive pour ma part. À travers la Deux-Sèvres et les Charentes : Bons voyages à tous !

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  170. Sabah Reina – 64800 Lestelle-Bétharram a écrit

    21 juin 2016 à 14 h 25 min

    Avec « C’est arrivé près de chez vous » Abel Tyveet nous livre avec subtilité un ouvrage haletant, avec une pointe de romance dont les dialogues me semblaient sonner un peu faux, sur un fond de coins reculés du poitou-charentes. Un mélange qui finalement donne un bon résultat. Personnellement j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman, tant les intrigues de ces 13 histoires allaient crescendo.
    Tous les récits peuvent être réels.
    Je viens d’acheter « 19 Days for Eternity » du même auteur. La photo de la couverture est sublime. Décidemment, cet écrivain est un touche à tout.
    En aparté, bravo aux deux Toulousaines qui ont créé ce site internet qui permet aux lecteurs de s’exprimer, quand on sait combien les livres coûtent chers… Nous ne sommes pas qu’un porte-monnaie.

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  171. Éric Monpensier a écrit

    22 juin 2016 à 13 h 41 min

    Histoire de laisser une trace de ma lecture de « C’est arrivé près de chez vous », je dirais que j’ai beaucoup aimé les nouvelles « Bocal Noir » et « Ainsi soient-ils », pour la densité du récit, et leurs qualités littéraires. Les autres, elles sont sympa, mais… enfin, chacun ses goûts.
    Je garderai en souvenir les phrases :
    « La force de ta foi se mesure à la souffrance que tu peux endurer. »
    « Que sommes-nous d’autre que la somme de nos souvenirs ? » 




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  172. Frédéric Abadiño-Cosson – 64000 PAU a écrit

    25 juin 2016 à 12 h 14 min

    « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » le 26/06/2016
    Tout d’abord, ça se voit que cet écrivain – avec qui j’ai échangé lors d’une séance de dédicaces à la librairie Place de la Libération – a passé une partie de sa vie avec les flics, tant les histoires qu’il raconte semblent véridiques.
    Il m’a confié bien connaître la Vallée d’Ossau.
    Sur fond de manipulation, les intrigues de ce livre auraient pu être intéressantes si les titres ne dévoilaient pas les trois-quarts des solutions.
    Dès la première histoire qui commence sur le parapet du viaduc de l’Île d’Oléron sur lequel « Raymonde » est perchée – qui doit être sa muse diabolique tant ce prénom est présent dans les deux livres que je possède de cet écrivain -, j’ai deviné le fin mot de l’histoire et du coup, adieu suspense…
    De Abel Tyveet, je n’ai lu que « Tout simplement impitoyable » que j’avais aimé, sans plus. Je ne suis donc pas tombé sur les bons romans, ceux qui ont fait la reconnaissance médiatique de cet auteur prolifique et qui semble ne pas se prendre pas au sérieux.
    J’ai quand même apprécié les nouvelles « Flagrance de femmes », « Bocal noir » et surtout la dernière avec les deux vieux homos. Ça et là, M. Tyveet, ça transpire trop de moments vécus, ce n’est possible que tout soit le fruit de l’imaginaire.
    Malheureusement, à cause du manque total de sexualité entre femmes et de violence entre hommes, je n’accorde qu’un 13/20.

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  173. Françoise Frerbach a écrit

    29 juin 2016 à 9 h 38 min

    Bonjour. Je souhaite lire « Onglenoirs » et « 19 days for éternité » de Abel Tyveet, et ces deux livres sont en rupture de stock chez l’éditeur et le distributeur Amazon.
    Question : Est-ce que quelqu’un pourrait me vendre ces deux livres à un prix d’occasion ?
    Pour me faire une offre, contacter les deux administratrices des trois sites liées à cet écrivain, qui me transmettront.
    Merci d’avance.

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  174. Françoise Frerbach a écrit

    30 juin 2016 à 13 h 00 min

    Un GRAND MERCI pour le nombre de propositions, c’est bon, j’ai trouvé pas loin de chez moi.
    Bien à vous !

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  175. Martin Bouillonnath a écrit

    2 juillet 2016 à 19 h 05 min

    Entre histoires d’amour et d’amitié, jalousies, trahisons et scandales, avec « C’est arrivé près de chez vous », plongez au coeur des sororités et des relations entre gens du Poitou-Charentes…

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  176. Didier Delaître - Angoulême a écrit

    6 juillet 2016 à 10 h 53 min

    Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre en un seul week-end !
    « C’est arrivé près de chez vous » est en effet un roman prenant, rempli de petits thriller provinciaux. Ce livre ne vous lâche pas une fois que vous l’avez ouvert, grâce à un rythme haletant. J’ai principalement apprécié les nouvelles : « Un couple enchaîné », « Transfert », « En revenant » et surtout « Le bocal noir ».
    Anecdote : Abel Tyveet, que j’ai rencontré par hasard dans le TGV, est selon moi, un rêveur-réaliste.

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  177. Ludovic Bossi 58000 Nevers – 09/06/2016 a écrit

    9 juillet 2016 à 10 h 01 min

    Bonjour ou bonsoir !
    Moi, avec Abel Tyveet, j’en suis resté à « Suspicion » que je viens de terminer au bord de la Nièvre, et pas encore à celui annoncé comme son dernier ouvrage, qui d’après vous, restera, son dernier livre.
    « SUSPICION » c’est ÉNORME !!!
    Ça ! C’est un fait clair !
    Maintenant, je vais vous dire un peu comment j’en suis arrivé à lire cette merveille de thriller latino.
    Parce que, c’est un peu grâce à vous !
    Il y a quelques semaines, j’ai découvert la quatrième de couv’ et je m’étais dit qu’à l’occasion, pourquoi pas, je le lirais. Sans plus…
    Mais vos critiques ont commencé à tomber, sur mon iPhone, et à franchement m’intriguer…
    Convaincue que ce livre était déjà en poche, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs (?!!!?), je ne l’ai tout de même pas placé dans mes priorités à dénicher…
    Jusqu’à ce que je le découvre, là, parmi les nouveautés de la semaine, lors de ma sortie hebdomadaire en librairie à Nevers !
    Si vous commencez à me cerner un peu, sachez que je résiste très rarement à un livre qui me fait les yeux doux…
    La première de couv’ : de l’art tout simplement, qui résume tout sur l’héroïne et l’histoire, que je pense vraie en grande partie.
    Donc ! Hop ! Embarqué !
    Et très vite, lecture en cours…
    La première partie m’a fait un peu penser à « Les gens heureux lisent et boivent du café » d’Agnès Martin Lugand. Triste, tentative de reconstruction, après un drame…
    Puis, les dernières lignes sont arrivées…
    Yeux ronds, mâchoires pendantes, keskispasse ?!!!?
    Retour en arrière pour être bien sûr que le cerveau n’a pas déconnecté…
    Eh ! Non !
    Choc !
    J’avais eu ce genre de réaction en dévorant « Robe de marié » de Pierre Lemaitre. La quatrième de couverture ne m’avait pas motivée plus que ça et grosse claque à la lecture !
    Et comme ce dernier, je place « Suspicion » d’Abel Tyveet très très haut ! Au sommet même de mon « top bouquin qui déchire ! »
    Ce livre torture le cerveau, remue les tripes, te met les larmes aux bords des yeux, te donne envie de tout envoyer valser, t’indigne, Margot Mercury et sa complice te font hurler de rage !!!…
    Vous l’avez compris !
    Merci !!!!
    Merci à vous tous pour vos critiques qui m’ont convaincus de me plonger dans ce thriller magistral !
    La cerise sur le gâteau : que la France gagne l’euro de foot demain soir !

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  178. Léa Drucker - actrice a écrit

    15 juillet 2016 à 13 h 30 min

    Un passage, vers la fin du livre SUSPICION que j’ai beaucoup apprécié, le l’Auteur Abel Tyveet.

    La fragilité de Meryl encourage la lieutenant à lâcher un peu d’elle :
    – Entre vous et moi, je dois vous avouer une chose Madame Foster : j’ai beaucoup appris sur la nature humaine pendant ces vingt-huit jours d’enquête.
    – Vingt-huit jours, le temps exact de rotation de la lune autour de la terre. Vingt-huit jours, comme notre cycle hormonal ! marmonne l’écrivaine d’une voix d’outre tombe.

    SUSPICION est un thriller brillant, d’un écrivain récent, oh mais combien talentueux.

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  179. Nikolas Gessner - producteur et réalisateur de cinéma a écrit

    17 juillet 2016 à 9 h 14 min

    Au sujet du livre « SUSPICION » de Abel Tyveet.
    J’ai rencontré plusieurs fois le scénariste qu’il est aussi, il y a une vingtaine d’années au sujet d’un script intitulé « HYPNOTIC » qu’il avait écrit et que je voulais mettre en image. Je suis content de constater que ses écrits sont toujours de qualités et d’actualité.
    « SUSPICION » : un roman imposant qui se lit d’une traite malgré le volume de pages, tant Abel Tyveet a le sens de la narration, du visuel et du suspense. Le tout ferait un film haut de gamme
    Les personnages sont travaillés au point que l’on éprouve de l’empathie pour le plus pourri. Un récit très anglo-saxon, avec de humanité, ce qui pour moi fait la différence.
    Cet écrivain français est entré dans le petit carré des écrivains bankable – sur qui on monte une affaire.
    Je sais qu’il vend beaucoup de livres, mes ses écrits sont en dessous de l’Homme qu’il est en privé.
    Prenez soin de vous, Jean-Bernard et Abel….

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  180. Alicia Mattandor - NICE a écrit

    18 juillet 2016 à 16 h 36 min

    Riche de 13 petits thriller’s , « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » fourmille de dialogues d’une grande authenticité et souvent drôles, ce livre peuplé d’énigmes-pépites m’a enchantée.
    Après « SUSPICION » de Abel Tyveet, les Éditions J.B.C Galaxy nous dégote une nouvelle perle littéraire du même écrivain. Je n’ai pas vu passer les 346 pages et j’ai hâte de découvrir la suite des aventures des protagonistes atypiques de la région poitou-charentes, aussi torturés que déterminés, qui hantent constamment les pages du livre !

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  181. Elena Martens et Gérard Madronnet – Liège Belgium a écrit

    18 juillet 2016 à 17 h 48 min

    Concernant « C’est arrivé près de chez vous », merci aux Éditions J.B.C GALAXY pour nous avoir donné, mon compagnon et moi, l’occasion de chroniquer ce livre ; mais franchement c’est inutile. Ce recueil de nouvelles est tellement bon qu’on ne voit pas comment il pourrait éviter le triomphe et j’espère bien qu’il va renvoyer « Millenium » dans les cordes parce que ces petits thriller’s là sont autrement bien fichus.
    En aparté : le bonjour à Jean-Loup Stéph en souvenir de 71-72 à Angoulême !

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  182. Adèle Van Reeth - philosophe a écrit

    29 juillet 2016 à 12 h 43 min

    J’ai lu les six livres écrits par Abel Tyveet, et celui-ci déclaré le dernier que cet auteur écrira, mon choix qualitatif restera donc son troisième : « 19 Days for Eternity », que je qualifierais un punch tender.
    L’écriture de ce recueil de thriller intitulé « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » y est aussi fluide que dans ses autres romans.
    J’ai apprécié ces seniors qui cherchent leur billet retour, d’amour, d’amour.
    Différemment, le côté scientifique des enquêtes menées souvent par des gens ordinaires est parfaitement abordable, le rythme est bien alerte. Le peu d’enquêteurs sont des héros du quotidien. D’autant qu’évidemment Tyveet ne se refait pas : il concocte des personnages bien lisses, bien marqués, quelque peu stéréotypés, des femmes qui courent après l’Amour, et Tyveet mixe tout cela avec une inévitable romance réaliste. L’univers de cet écrivain si particulier me manquera. Et le scénario ! 346 pages, peut-être, mais pas un pet de graisse.

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  183. Samantha Lennox a écrit

    31 juillet 2016 à 13 h 46 min

    « C’est arrivé près de chez vous » est le genre de roman qui sort de nulle part et dont les critiques sont unanimes.
    Dès sa parution chez JBC Galaxy, toute la presse, tous les blogueurs ont fait l’éloge de cet auteur qui m’était inconnu jusqu’alors.
    Autant le dire tout de suite, j’ai vraiment accroché à cette histoire de provinciaux. J’ai tout de suite été emballé dans cette aventure aux relents malsains des gens du Poitou-Charentes. L’atmosphère de secrets et de non-dits crée une envie de connaître la suite. Sans temps mort, les évènements et l’action se succèdent, au fur et à mesure que le mystère se désépaissit. Les treize scenarii sont très ficelés et semblent bien documentés.
    Mais ce qui fait de ces thriller une véritable réussite, ce sont les personnages ! En effet, ils sont d’une grande originalité et je m’y suis vraiment attaché. Grâce à une plume agréable, Abel Tyveet fait vivre à ces femmes et ces quelques hommes des péripéties qui vont rouvrir leurs plus profondes blessures et mettre en lumière leurs failles sentimentales. Leurs deux caractères pourtant si différents vont finalement se compléter. Ils créent un ensemble basé sur une asociabilité commune. Ils deviennent alors des personnages marginaux pour lesquels on a de l’empathie et on s’inquiète pour eux.
    Pendant leurs différentes investigations, ils vont aussi croiser un grand nombre d’individus aussi bien alliés qu’ennemis, qui sont aussi captivants… Et que dire du personnage de Raymonde ou Raymond, ombre glaçante qui rode toujours et hante constamment les pages du livre !

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  184. Jacky et Susanna Castellan - Chambray les Tours (Indre-et-Loire) a écrit

    1 août 2016 à 14 h 33 min

    Que dire de « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS », si ce n’est que le drame commence quand on commence à creuser le passé, et que l’on se retrouve contraint d’aller jusqu’au bout !
    Si je ne crie pas au chef-d’oeuvre, c’est bien parce que je sais me tenir ! Mais ce n’est pas l’envie qui manque tellement j’ai succombé aux charmes de l’écriture de Abel Tyveet. Il fait la preuve qu’on peut écrire des thriller et des polars et tout de même soigner son style. Sa langue est belle, travaillée sans être pédante, très agréable. Mais il n’a pas privilégié la forme sur le fond. Il sait aussi tenir son lecteur en haleine jusqu’au bout. Il mêle les petites et les grandes histoires avec brio et nous fait découvrir un pan méconnu des habitants de la Région Poitou-Charentes en concentrant son intrigue autour de gens ordinaires. Ce n’est pourtant pas un roman anxiogène uniquement, le suspense est bel et bien présent. TYVEET plonge ses personnages dans leurs tourmentes, leurs faces cachées, leurs activités sournoises, leurs inavoués et surtout inavouables.
    Peu à peu, les pièces d’un puzzle savamment imaginé se mettent en place jusqu’à la fin habilement amenée.
    Treize histoires prenantes, émouvantes, des personnages féminins magnifiques au destin tout autant – le secret de fabrique de M. Tyveet -, en résumé, une totale réussite pour un auteur Charentais très prometteur.

    Post-scriptum : Un TRÈS GRAND bonjour à Jean-Loup Stephan, ami d’enfance de J-B-C dit Abel Tyveet, en souvenir d’un match énorme le 16/10/71 contre le PSG au Stade Chanzy.

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  185. Lisa Martinelli - Agent littéraire a écrit

    5 août 2016 à 17 h 24 min

    « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » treize scénarii de thriller’s de haut vol :
    Dans ces récits, peu de place est laissée à l’imagination, sauf pour lier entre eux des lieux, tous dans le Poitou-Charentes… grâce à des personnages très travaillés, peu de flics, quelques dirigeants, hackers et surtout des femmes qui donnent de la cohérence et de l’humanité à l’ensemble et font de ce qui pourrait n’être qu’une funeste prédiction vague et indigeste, un recueil de thriller’s qui se lit d’une traite, écrit visuellement et nerveusement, sans temps mort, scientifiquement ultra-documenté sans être abscons. Il ne s’agit pas de science-fiction, le cataclysme est possible à tout instant, c’est ce qui le rend tellement inquiétant. Tout est possible.
    Je laisse aux lecteurs qui pourraient être intéressés, c’est-à-dire uniquement à ceux qui sont clients de suspense implacable ou de ses concurrents, le soin de découvrir le chaos qui surviendrait en quelques jours, accrochez-vous. Une lecture salutaire, nécessaire, qui au-delà de la frayeur qu’elle peut engendrer, appelle surtout une réflexion sur la fragilité, la vulnérabilité de notre société, et sur l’état de dépendance extrême dans laquelle elle est plongée pour la plus infime de ses activités.
    Mention spéciale aux nouvelles « Pour la paix de l’âme », Flagrance de femme », « Rêves ou réalité » qui fait froid dans le dos, et enfin « Le bocal noir ».

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  186. Vincent Niclo / chanteur a écrit

    9 août 2016 à 9 h 19 min

    Basée sur des faits réels, l’histoire d’une écrivaine aux succès planétaires, lue en direct par des internautes en manque de sensations fortes (pourtant, dans la société d’aujourd’hui, ça ne manque pas).
    Des meurtres auxquels on n’assistera pas (heureusement ou malheureusement) sont perpétrés aux six coins du monde. Le tueur ou la tueuse agit selon le même rite.
    Pour avancer dans leurs investigations, les enquêteurs les plus pointus des pays concernés sont condamnés à lire ce que Meryl Foster, la romancière, écrit en direct.
    Le livre “SUSPICION” de Tyveet ne souffre d’aucune suspicion, mais offre un éclairage (je n’ai pas pu me retenir) terrifiant sur notre monde hyper-connecté, à la fois interdépendant et très technique. Un thriller psychologique très visuel, un roman électrique qui vous mettra sous tension. Je ne suis pas un grand lecteur, j’ai découvert cet été cet écrivain avec ce livre, que j’ai beaucoup apprécié. Maintenant les personnages : oh oui, quel calibre ! Je me suis cru dans du Scorsese ou De Palma.
    Mention à la chanteuse Peggy.

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  187. Gauthier & Roxanne / Arcachon a écrit

    11 août 2016 à 16 h 13 min

    Le style de l’Écrivain Abel Tyveet, j’adhère à fond.
    Les personnages du bouquin « SUSPICION », je crois que c’est le seul point que je vais un peu chipoter. Il m’a manqué cet attachement avec eux. Il est d’une part très difficile de se projeter dans chacun des protagonistes de part leur métier et surtout leur attirance pour la manipulation, mais en plus, il m’a manqué un poil d’émotions humaines… À trop se concentrer sur l’action, on y perd en affection.
    L’auteur a choisi de faire son principal personnage, une romancière à la notoriété internationale qui écrit des meurtres en direct devant des millions d’internautes. Idée originale, qu’il a vraiment exploiter à fond. Romancière à succès, Meryl Mercury enchaîne les best seller qu’elle vend à travers le monde. Ses histoires s’inspirent de la vie telle qu’elle la perçoit, telle une Agatha Christie des temps modernes.
    Meryl Mercury est née à Capri, mais habite Toulon depuis de longues années ; elle écrit en anglais. Tout cela fait de Meryl une citoyenne internationale, sans véritable attache apparente.
    Un accident vasculaire cérébral l’a empêché d’écrire pendant plusieurs années. Depuis elle n’a plus d’imagination. Peut-être que ses comportements troublants sont dus à cette rupture d’anévrisme qui lui a fait découvrir le couloir de la mort ? En manque d’imagination depuis son accident, elle s’inspire de faits divers. Elle met en scène des personnages réels. Elle est selon moi volontaire, déterminée, dotée d’une assurance aussi bien dans son métier d’écrivain à succès, que dans sa vie privée.
    Elle ne paraît pas dangereuse. Son problème, c’est sa faculté à percer la personnalité enfouie des gens et sa volonté de la révéler à tout prix.
    Elle écrit en live les chapitres venimeux d’un roman dont quelqu’un lui a insufflé l’idée. Ce quelqu’un, on finira par le découvrir…
    Dans un premier temps, Meryl affiche un tempérament calme et serein, loin de la passion qui l’animait quelques années plus tôt. Elle est en quelque sorte en état de veille, se laissant porter par les événements quotidiens. Elle aspire à une vie simple et bien réglée, qu’elle souhaite poursuivre dans la somptueuse villa de l’Île du Levant. Elle partage cette villa en copropriété avec cinq autres personnes.
    Dans un deuxième temps, avec l’arrivée de Sebastian chez elle, Meryl se retrouve plongée au coeur d’une aventure qui l’incite à sortir de sa torpeur pour redevenir la femme dynamique et volontaire qu’elle était. Elle prend alors sa vie en main, ainsi que celle de Sebastian en qui elle voit un modèle tout trouvé de personnage pour son prochain roman. Loin d’être dupe de la vie on ne peut plus fantasque de Sebastian, elle décide de se jeter dans l’aventure pour se libérer de la routine qu’elle avait adoptée et retrouver sa verve d’antan. Elle renaît … Ses faits et gestes, son comportement parfois ambigu, son voyeurisme en fait un personnage difficile à cerner de prime abord.
    Les dernières pages du roman « SUSPICION » : une effrayante situation à vous glacer le sang !
    Le monde a changé, il n’y a pas si longtemps cette écrivaine aurait été un écrivain.

    En plus d’avoir lu un thriller haletant, j’ai frissonné devant un super film comme au temps passé, car des histoires comme ce « SUSPICION » il n’y en a plus chez les libraires. Bravo M. Tyveet !

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  188. Roxanne Milosewik – 42300 Roanne (Loire) a écrit

    14 août 2016 à 7 h 36 min

    Moi, dans « Suspicion », j’ai regretté le manque de détail sur la façon de penser de Meryl Foster, sur son passé…
    .J’aurai aimé aussi en savoir plus sur le passé de la Lieutenant Celina, plutôt que sur le pourri de « Mr Jeff », même si il sert à la résolution du Problème.
    Voilà, il m’a manqué ce rapprochement de lecteurs/personnages pour que ce livre soit un coup de cœur puissant !
    Ce que j’ai ressenti :…
    Même s’il m’a manqué cette complicité avec les personnages, coté thriller, on est servi ! Difficile de lâcher ce livre, une fois qu’on l’a ouvert ! Rythme soutenu, tension insoutenable… Tels sont les maîtres mots de cette lecture. L’angoisse d’une telle éventualité nous tenaille bien au delà du simple divertissement, l’auteur arrive à réveiller une de nos peurs les plus profondes : aimer un, ou une monstre !
    J’ai été charmée par « Suspicion » d’Abel Tyveet, un roman intelligent, visuel, précurseur, un savant mélange de réalité et de fiction.
    Demain, il sera trop tard pour lire ce livre, car demain arrive plus vite qu’on ne le pense, lisez le.
    Une phrase culte de Roberto : « La vérité, c’est comme les oignons, il y a 36 pelures. »

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  189. Anthony et Charline Ondange – Montbazon Indre-et-Loire a écrit

    19 août 2016 à 10 h 06 min

    Pourquoi j’ai choisi « SUSPICION » d’Abel Tyveet :
    Suite à une proposition de Masse Critique Privilégiée de la part de la Fnac de Tours, je me suis vue sélectionnée avec grand plaisir pour ce thriller psychologique ! Ravie et empressée de découvrir ce qui se cachait derrière l’énigmatique 1ère de couverture de ce « SUSPICION », je souhaitais également remercier la Fnac pour sa confiance !
    Ce que j’ai ressenti plusieurs fois entre les lignes :… Un bel uppercut que ce bouquin magnifiquement bien écrit !
    Cher Lecteur,
    Si jamais tu te laisses tenter par ce thriller, il faudra t’attendre à :
    • Te laisser Percuter par un drame qui te fera monter les larmes aux yeux.
    • Dans une île du sud, sur un piton rocheux appelé le Cap de la Mort au bas duquel se cache une Grotte Bleue, une contrée ou le ciel et la mer se ligue dans les remous écumeux de ton esprit, une chaleur brûlante saura rentrer à l’intérieur de ton corps, tout autant que les grains de sable. Un thé froid sera toujours bienvenu pour refroidir une atmosphère en fusion.
    • Te laisser prendre un coup de poing en pleine figure, une fois que les énigmes se dénoueront au fil des pages. La dureté de cet uppercut tient à la qualité d’un thriller qui prend son temps, pour mieux te bousculer.
    • Te laisser Pourrir dans ta culpabilité, car tu as jugé trop vite un fait divers insupportable, sans en avoir les tenants et les aboutissants.
    Bravo à l’auteur d’avoir mis en lumière le comportement de deux personnes, impliquées de façon très différente dans le même drame que l’une écrit en live devant des milliers d’internautes. Je trouve le résultat très réussi, et je lui dis « Chapeau bas pour un cinquième livre ! », il tient la route, nous surprend, nous enivre, nous bouleverse. Les émotions Roberto-Déborah nous submergent tellement qu’il nous est impossible de lâcher ce livre de toute la nuit.
    • Te laisser Poudrer les yeux, et apprécier la construction de l’intrigue. Elle t’emmènera à Sydney vers une fin à couper le souffle.
    • Te laisser Porter par une équipe de flics pour laquelle ton empathie va les faire rentrer dans ton estime. Des comportements humains bien mis en scène, dans lesquels, on ressent le vécu de l’auteur qui devrait se consacrer au cinéma français, dont les histoires sont souvent si plates…
    J’espère t’avoir convaincu, cher lecteur, de pousser ta curiosité vers cette nouveauté 2016 !

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  190. Estelle Feta Doppler Sochaux (25600) Doubs a écrit

    22 août 2016 à 8 h 05 min

    Fin des vacances, pendant lesquelles j’ai frissonné et transpiré de sueurs froides en tournant les 395 pages d’un super bouquin au bord de la piscine du camping.
    « SUSPICION » c’est une main qui vous serre à la gorge, un poing en pleine poitrine qui vous empêche de respirer, un coeur qui s’accélère au point d’éclater…
    Un jour qui semble comme les autres dans une île du sud, une enfant terrée dans un buffet voit par le trou de la serrure ses parents se faire assassiner par des mafieux.
    Trente plus tard, une écrivaine au succès planétaire rédige en live son dernier ouvrage sur une série de meurtres. C’est une histoire qui pourrait être banale aujourd’hui ; mais Abel Tyveet a choisi à chaque chapitre de nous présenter et de laisser parler chacun des personnages de ce thriller psychologique. Ils sont Meryl, Roberto, Déborah, Sebastian, Celina, un directeur de la police, Carmen et Peggy…
    Ce livre est époustouflant ! Pas de violence ni d’Hb (hémoglobine), que de la gamberge. Je ne me souviens pas avoir déjà ressenti une telle angoisse lors d’une lecture.
    Avec ce livre, j’ai à un moment senti un poids dans ma poitrine. Comme un stress qui monte, percutant, que l’on ne contrôle pas. Hésitant même à continuer, partagée entre l’envie d’en savoir plus et un certain malaise au vu des évènements. Mais l’envie a été la plus forte ! En présentant les personnages individuellement, l’auteur nous fait s’attacher à eux. Ils deviennent des êtres humains à part entière et non les membres d’un groupe.
    Un livre qui bouleverse, émeut et surtout cogne, très fort. Cogne sur ce que l’on croit être, sur ce que l’on croit savoir des autres, sur nos idéaux, nos certitudes. Sur la vie.

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  191. Leïla Jorgensen – Gond-Pontouvre, Charente. a écrit

    26 août 2016 à 7 h 56 min

    Grande dévoreuse de littérature à suspense, je sais mieux que quiconque que rien ne vaut un bon bouquin avant la fin de l’année pour veiller lors de ces longues soirées illuminées par la chaleur et les étincelles d’un feu de cheminée.
    • « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » de Abel Tyveet, un recueil de nouvelles sombres et toniques d’un écrivain charentais que j’ai rencontré le 20 Août lors d’une séance de dédicaces à Ruelle-sur-Touvre (16600).
    13 petits thriller au-travers du Poitou-Charentes. Des histoires très bien ficelées, des personnages proches de nous au point qu’on a l’impression de les connaître. Mieux que du Claude Chabrol. Des récits provinciaux tordus, vous frémissez d’avance à cette idée, certes pas novatrice, mais dont le suspense et les interrogations ne cessent de croître.
    • Lire « C’est arrivé près de chez vous », c’est avant tout pour la tension qui monte crescendo autour des femmes, qui sont à l’honneur dans ces récits.
    • Lire « C’est arrivé près de chez vous », c’est aussi pour l’obscure facette de cette province française que l’écrivain dépeint si bien.
    • Lire « C’est arrivé près de chez vous », c’est aussi vous lever à six heures du matin pour finir, seule dans le silence absolu et le noir presque complet, le dénouement haletant de ces sombres histoires. Vous verrez ! Une fois débuté, ce qui restera selon ce que m’a confiée Abel Tyveet – son dernier livre -, vous ne pourrez plus vous détacher du bouquin et n’aurez qu’une obsession : celle de connaître la fin des treize histoires.
    J’ai adoré les nouvelles « Pour la paix de l’âme », ainsi que les deux dernières.
    • « C’est arrivé près de chez vous », de la bonne littérature, un grand livre thriller qui saura se glisser entre vos draps ! Frémir et jouir, voilà ce qui vous attend chères coquines…

    Enfin, un grand merci pour cette opération Masse Critique en collaboration avec les Maisons de la Presse, les Centres Culturels et le Journaux Sud-Ouest et La Nouvelle République.
    Je sais qu’Abel Tyveet ne veut pas de message perso sur ce site, mais toutefois, si vous pouviez lui transmettre : « Voilà, M. malgré votre long vécu, sachez que j’aimerais que vous soyez l’erreur que je désire commettre. »

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  192. Charlélie Couture - Artiste a écrit

    1 septembre 2016 à 7 h 36 min

    Je viens de terminer la lecture d’un thriller torride à couper le souffle.
    Abel Tyveet tisse dans son livre « SUSPICION » le portrait de huit personnages complexes, ambigus entre eux, suspectés d’être l’auteur ou la complice de six meurtres perpétrés de nos jours sur la planète Terre.
    Ce que je trouve de très réussi : une solide immersion dans la vie de Meryl Mercury, une romancière au succès planétaire.
    Roberto Murino : il se souvient de tout ; mais il ne sait pas tout…
    Quant à l’enquête autour de tous ces homicides qui ne sont, je le regrette, pas décrits, le mobile semble un peu tiré par les cheveux. Malgré cela, on se laisse porter par cette intrigue. Voilà un thriller gentil, trop gentil selon mes goûts, écrit avec une patte américaine certaine, qui se lit rapidement…

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  193. Loïc Stenneler : Pornic (44210) a écrit

    5 septembre 2016 à 23 h 54 min

    J’ai occupé mes soirées d’été à la fraîche sous le pin parasol en parcourant « Suspicion » le cinquième livre de Abel Tyveet.
    Tout d’abord, c’est l’énigmatique première de couverture qui m’a incité à choisir ce bouquin chez mon libraire.
    Je l’avoue, j’ai souvent frissonné en tournant les pages de ce thriller écrit très visuel, au point que j’ai tout vu et tout entendu. Cette histoire ferait un super film au casting coral. Chaque chapitre m’est apparu une séquence de film.
    Le décor : une île aride avec à la pointe Est le Cap de la Mort. Sur le continent d’en face, une grande ville portuaire. Où ça se situe ? Quelque part dans le Sud. À chacun de s’imaginer.
    Y a pas à dire, l’auteur a vraiment le don de surprendre et de mettre sur mon fondement sans perte de temps inutile. Je ne m’attendais pas à cette révélation, pensant que Sebastian allait jouer un peu plus avec Meryl avant d’accoucher de SA vérité. Ben non, et ce fut encore plus jouissif.
    Le roman est allez long, mais sans aucun temps mort. Suivre les pensées, les interrogations, les angoisses, des enquêteurs contraints pour avancer de lire le livre que Meryl écrit en live sur internet, furent un moment fort, impossible de décrocher.
    Comme c’est dit dans le livre, Meryl est une funambule qui trouve son équilibre dans le déséquilibre. Mais Meryl nous livre-t-elle la vraie vérité sur les meurtres ? Sur le quotidien des suspects, car dans ce récit, tous les personnages ont le potentiel de suspect. Meryl ne nous livre pas tout, il reste des parts d’ombre et on s’interroge : comment tout cela va-t-il évoluer ? Se terminer ? Et les pages défilent plus vite, l’adrénaline nous faisant lire plus rapidement, avec fébrilité.
    J’avais deviné un tout petit morceau du mobile, pas « toute l’affaire », loin de là, et puis hop, j’ai encore eu droit à des surprises à la fin !
    Une belle écriture, un scénario bien pensé, bien pesé, la romancière internationale Meryl Mercury en personnage central. Un récit bien rythmé et des palpitations cardiaques avec Meryl et Sebastian, dans le loft.
    Après son 3ème livre « 19 Days for Eternity », M. Abel Tyveet vient encore de me faire passer un moment succulent !

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  194. Marc Lavoine / chanteur et comédien a écrit

    18 septembre 2016 à 14 h 12 min

    j’ai lu plusieurs livres de Abel Tyveet et ce que j’apprécie (entre autres), c’est que nous ne sommes jamais prévenus de l’irrémédiable.

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  195. Norémie Saadaro - 59300 Valenciennes a écrit

    28 septembre 2016 à 8 h 29 min

    Et encore un très gros coup de coeur pour ce SUSPICION qui me conforte dans l’idée qu’il y a des génies de la structure d’histoire, puis son écriture, sur Terre !!!
    Le livre commence par une séance intense vue par un enfant par le trou de la serrure d’un buffet, dans une bastide.
    Dans une villa paradisiaque d’une île du Sud, un meurtre est commis – comme un torero porte l’estocade à un taureau. Cette villa appartient, entre autres, à une écrivaine, dont les thrillers sont des best-sellers.
    « SUSPICION », le roman que Meryl Foster écrit en live, vue par sa webcame, est lu par des millions d’internautes, mais surtout les flics.
    Puis on découvre que quatre autres assassinats ont été perpétrés auparavant et identiquement, dans des capitales où la romancière s’est rendue pour la promo.
    Les huit personnages (flics compris) ont tous le potentiel de suspects. Ils sont tous porteurs d’un secret, liés les uns aux autres, comme une pieuvre est liée à ses tentacules.
    Nous avons ici, un excellent thriller. L’auteur, Abel Tyveet, brise encore une foi les codes classiques.
    Abel Tyveet, a su, ici, ajouter sa patte personnelle en ajoutant tout un coté fantastique tout à fait crédible et qui s’intègre parfaitement dans cette histoire, de six meurtres, finalement. Dans une corrida il y a six taureaux…
    Ce livre est une corrida urbaine, une vraie bombe, il m’a prise et ne m’a pas lâché. Je sais, je dis ça à chaque fois, mais c’est toujours la même chose avec Abel Tyveet, quand je commence un de ses livres, je ne peux pas m’arrêter avant la fin. La fin, parlons en : quand on pense que le livre est presque fini et bien, non, il n’en est rien, on va de surprises en surprises, de rebondissements en rebondissements !!!
    Oui, j’étais certaine que Meryl…, oui j’ai cru Carmen morte plusieurs fois, oui j’ai pensé que Sébastien ou Roberto était un tueur, oui je me suis dite qu’ils allaient tous y rester, que cette histoire n’aurait pas de fin, enfin pas celle que Abel Tyveet avait prévu…
    Un thriller à couper le souffle !!!

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  196. François Busnel et Laurent Gaudé - La Grande Librairie France 2 a écrit

    8 octobre 2016 à 22 h 12 min

    Commentaire du livre « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS ».
    Dans chacun des 13 récits que compose le dernier ouvrage de Abel Tyveet, cet écrivain-cinéastre maîtrise l’art de tisser une trame au suspense haletant, qui n’a de complexe que l’apparence tant est grande sa virtuosité.

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  197. Delaître Didier – Réalisateur & compositeur. a écrit

    15 octobre 2016 à 11 h 25 min

    J’ai lu le livre « SUSPICION » de Abel Tyveet en deux jours n’ayant plus qu’une idée en tête : trouver des réponses aux questions posées par les personnages principaux (Meryl et Roberto).
    Tous les personnages (5 femmes et 3 hommes) ont un secret. C’est superbement écrit. J’ai découvert cet écrivain au court d’une émission de Natacha Polony sur France Inter.
    Bon, revenons à notre « mouton » :
    À chaque fois que je le prenais, je me disais que j’allais m’arrêter en fin d’un chapitre ; mais non, car en fin de chapitre, bien souvent, un élément vient s’ajouter à cette histoire comme jamais j’en avais lue et on ne peut pas quitter, on veut savoir. Pas trop de violence physique dans ce roman, plutôt un mal-être initial invivable psychologiquement. On se met vraiment dans la peau de l’enquêtrice Celina – 22 ans -, qui est obsédée par l’aboutissement de l’enquête des six meurtres commis aux six coins du monde et qu’elle mène tambour battant, à l’opposé de Roberto, son supérieur.
    Ensuite il y a Meryl Mercury, la cinquantaine, star de thrillers, qui écrit en live l’enquête. Comment peut-elle savoir tout ça, à la minute près…
    Un conseil : bien lire les dialogues, il sont finalement une mine précieuse de renseignement, même si certains passages ne s’expliquent qu’à la fin de l’histoire.
    Ne passez surtout pas à côté de ce roman sans le lire ! Cette histoire visuelle ferait un film puissant.
    Un dialogue au hasard :
    – On dit que vos possessions vous possèdent. C’est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie.

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  198. Sylvain Tesson / écrivain & aventurier a écrit

    17 octobre 2016 à 17 h 44 min

    Curieux des secrets d’écriture de Abel Tyveet, je me suis attelé à son thriller « SUSPICION ».
    Diagnostic : le crayon de cet écrivain est un scalpel !

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  199. Pierre-Marie & Priscilla - Les Adjots a écrit

    21 octobre 2016 à 13 h 03 min

    Désolé pour celles qui sont fanas de l’écrivain ruffecois Tyveet, mais moi, pour n’avoir lu que deux bouquins de lui « Tout simplement impitoyable » et « C’est arrivé près de chez vous », je vais sûrement vous paraître rabat-joie, mais j’ai pas aimé du tout les histoires que comportent ces deux recueils de nouvelles. Je reconnais que l’écriture est bien « torchée », mais les histoires sont nulles (je me laisse aller) à chier ! Que des récits de femmes, à croire qu’il n’y a plus d’hommes sur Terre ! Les héroïnes de la galaxie Tyveet sont trop intelligentes pour être vraies.
    Enfin, Tyveet me semble ne pas avoir l’âme d’un auteur véritable, mais celle d’un financier, tant ses livres – de la couverture à la dernière page -, m’apparaissent business…
    Désolée pour les courtisanes, mais un peu de franchise, ça fait du bien !

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  200. Kathleen – productrice T.V a écrit

    1 novembre 2016 à 12 h 58 min

    « C’est arrivé près de chez vous », sixième roman de l’auteur dans lequel je me plonge, le premier, il y a quatre ans, était « ONGLENOIRS » un récit foisonnant d’imagination, un univers à la Tim Burton, une sorte de Harry Potter au Pays des Cathares dont j’ai lu dans la presse parisienne que les droits audiovisuels ont été achetés et ont été adaptés dans une série tv par la 20th Twentieth Century Fox Film Corporation.
    Aujourd’hui, c’est de « C’est arrivé près de chez vous » dont j’ai envie de parler, un livre dont on ne ressort pas sans être marqué. 13 petits thrillers provinciaux, implacables ou Abel Tyveet parvient à mêler tous les ingrédients qui scotchent le lecteur.
    La première (sublime) et quatrième de couverture ne sont que la face immergée de l’iceberg. L’auteur joue avec nous, il nous manipule…
    Une ambiance qui monte crescendo, des personnages riches, qu’ils soient du bon ou du mauvais côté.

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  201. Claudia GERINI a écrit

    9 novembre 2016 à 13 h 30 min

    « Suspicion » est le dernier livre en date de Abel Tyveet, qui est également le sixième après le sulfureux « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » (2015), oeuvre littéraire qui a catapulté l’auteur au firmament des étoiles.
    Dans « Suspicion », impossible de savoir où l’on va mettre les pieds en tournant la page. Un rythme régulier et accrocheur, que l’auteur parvient à garder par des scènes courtes, des mouvements réguliers et des changements de point de vue. Du pur cinéma littéraire.
    Meryl Foster, l’intelligence en majuscule.
    Roberto Murino, le flic, auquel on s’attache très facilement, on l’imagine, notre esprit façonne rapidement son physique, sa personnalité.
    La Lieutenant Celina Gervais, prête à tout pour y arriver, bien de notre temps…
    Pas de super héros qui roule au sol et tire partout, un handicap supplémentaire à franchir pour écrire un bon thriller.
    Ce que Tyveet fait avec beaucoup d’intelligence.
    Un excellent roman à suspense, ponctué ça et là d’amour et de psychologie, qui nous font réfléchir et regarder derrière notre épaule avant de mettre un double tour à la porte de la maison.
    Bonne lecture.

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  202. Frédérique Polet - Éditrice a écrit

    10 novembre 2016 à 20 h 01 min

    Selon moi, Tyveet, fort de ses deux recueils de nouvelles « Tout simplement impitoyable » (2013) et « C’est arrivé près de chez vous » (2016), s’est installé à bon escient dans le fauteuil du maître du clair-obscur littéraire.
    J’en fais l’éloge.

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  203. Marie-Thérèse Montauban a écrit

    17 novembre 2016 à 17 h 21 min

    Le premier chapitre de « SUSPICION » terminé, le dernier livre de Abel Tyveet, … le chorédrame brutal et sournois des faux-semblants tortueux peut commencer…
    Le décor : une splendide villa perchée à la pointe Est le Cap de la Mort, sur île aride. Sur le continent d’en face, une grande ville portuaire. Où ça se situe ? Quelque part dans le Sud. À chacun de s’imaginer.
    Tout d’abord, suivons l’Écrivaine Meryl Mercury au succès international. Elle rédige en live son dernier thriller, maîtrisant une technique narrative talentueuse, habile manipulatrice.
    Puis ne lâchons pas des yeux Déborah, toubib et profiler, fine « dessinatrice » de portraits psychologiques (même pour les caractères secondaires de l’histoire).
    Ensuite, soyons attentifs aux deux flics Roberto – régional de l’étape affublé de la Lieutenant Celina, qui sournoisement roule pour elle seule.
    Au total, il y a huit personnages (flics compris). Ils ont tous le potentiel de suspects. Ils sont tous porteurs d’un secret, liés les uns aux autres, comme une pieuvre est liée à ses tentacules.
    Nous avons ici, un excellent thriller. L’auteur, Abel Tyveet, brise encore une foi les codes classiques.
    M. Tyveet amène le lecteur, à travers de courts chapitres finissants sur une accroche ou une question restée sans réponse, à un insoupçonnable final.
    Si au départ je me sentais un peu perdue en raison de l’alternance très rapide des différentes intrigues… Si pendant un temps je me suis laissée aller au jeu des conjectures… vient le moment où on se laisse simplement empoigner pour enchaîner les chapitres de ce thriller fallacieux qui m’a viscéralement scotché par son dernier coup de théâtre !
    …surprise inattendue pour laquelle je remercie Amazon et les Éditions J.B.C Galaxy.

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  204. Emily Taylor – L’Officiel des spectacles ! a écrit

    28 novembre 2016 à 10 h 50 min

    ÉNORME « SUSPICION » !!!
    Ça ! C’est fait !
    Maintenant, je vais vous dire un peu comment j’en suis arrivée à lire cette merveille.
    Parce que, c’est un peu grâce à vous !
    Il y a quelques semaines, j’ai découvert la quatrième de couv’ et je m’étais dit qu’à l’occasion, pourquoi pas, je le lirais. Sans plus…
    Mais vos critiques ont commencé à tomber, ici, et à franchement m’intriguer…
    Convaincue que ce livre était déjà en poche, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs (?!!!?), je ne l’ai tout de même pas placé dans mes priorités à dénicher…
    Jusqu’à ce que je le découvre, là, parmi les nouveautés de la semaine, lors de ma sortie hebdomadaire en librairie !
    C’est la première fois que je me décide à écrire mes ressentis d’un livre, alors savez que je résiste très rarement à un thriller qui me fait les yeux doux…
    Donc ! Hop ! Embarqué !
    Et très vite, lecture en cours… Eh ! Choc !
    Cinq personnages féminins merveilleusement décrits + trois masculins.
    La palme à Roberto, commandant de police qui franchit la ligne blanche pour la première fois de sa vie !
    Un écrivain français qui écrit et ficelle ses histoires comme les ricains, je n’y croyais pas vraiment. Et bien je me suis plantée. Pire, j’ai pris une grosse claque à la lecture !
    Abel Tyveet, je retiens ce nom et je place son « SUSPICION » très très haut ! Au sommet même de mon « top bouquin qui déchire ! »
    Ce livre torture le cerveau, fait réfléchir…, te met les larmes aux bords des yeux, te donne envie de tout envoyer valdinguer !!!
    Vous l’avez compris ! Ce thriller est magistral !
    Merci à l’auteur véritable et à la star Meryl Foster !!!!
    Adressé le 28 novembre 2016

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  205. Alain Barrière « Je ne suis qu’un homme, rien qu’un homme… » a écrit

    3 décembre 2016 à 16 h 00 min

    Que dire de « Suspicion » de mon ami Abel Tyveet, si ce n’est que c’est un thriller superbe, mais aussi bientôt un film, comme au temps du regretté Jacques Deray.
    Ce livre magnifique m’a réconcilié avec la lecture, j’ai adoré. Les rencontres avec les personnages sont passées trop vite. Merci !

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  206. Pierre HESBERT a écrit

    5 décembre 2016 à 13 h 21 min

    Vendredi soir, sur la TNT, j’ai découvert « Court Toujours » et « Rêves ou Réalité », deux films au format court écrit par Abel Tyveet, adaptés de son livre TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE. Deux films d’une vingtaine de minutes, très sympas, un peu paranormal, joués par des actrices et acteurs inconnus, mais talentueux.

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  207. LIO/chanteuse-actrice-maman a écrit

    12 décembre 2016 à 10 h 30 min

    Pourquoi j’ai choisi C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS ? :
    Suite à une proposition de Masse Critique Privilégiée de la part d’Amazon, je me suis vue sélectionner avec grand plaisir pour ce recueil de thriller’s psychologiques ! Ravie et empressée de découvrir ce qui se cachait derrière les lignes des 13 nouvelles, je souhaitais également remercier ce site pour sa confiance !
    Ce que j’ai ressenti :… Un bel uppercut que ce livre !
    Cher Lecteur,
    Si jamais tu te laisses tenter par ces thriller’s provinciaux, il faudra non pas t’attendre à un voyage touristique dans la région Poitou-Charentes, mais t’attendre à :
    • Dans le premier récit, retrouver les méandres d’une certaine « Raymonde »…
    • Te laisser Percuter par des drames qui te feront monter les larmes.
    • Te Laisser Partir sur une plage de Charente-Maritime pleine de charme, une contrée ou le ciel et la mer se liguent dans les remous écumeux de ton esprit.
    • Dans la nouvelle « Bocal noir », circuler en voiture dans le Col du Tourmalet, où le froid d’un accident saura rentrer à l’intérieur de ton corps, tout autant que les pentes vertigineuses. Un thé sera toujours bienvenu pour réchauffer une atmosphère oppressante.
    • Dans la nouvelle « Pour la paix de l’âme », te laisser Prendre un coup de poing en pleine figure à La Rochelle, une fois que la vérité apparaîtra sur le surnommé « Oiseau de malheur » par sa mère, sur celui qui s’accuse d’être un monstre. La dureté de cet uppercut tient à la qualité d’un thriller qui prend son temps, pour mieux te bousculer.
    • Te laisser t’Émouvoir avec le vécu et la fin d’une romance entre deux vieux homos. Mon Dieu, que cette nouvelle est bien écrite et criante de Vérités.
    • Ça et là, te laisser Pourrir dans ta culpabilité, car tu as jugé trop vite un fait divers insupportable, sans en avoir les tenants et les aboutissants.
    Bravo à l’auteur Ruffecois d’avoir mis en lumière le comportement de toutes ces femmes qui lui sont chères, impliquées de façon très différente dans chacune des nouvelles. Je trouve le résultat très réussi, et je lui dis « Chapeau bas pour ce que vous dites être votre dernier ouvrage littéraire ! », il tient la route, nous surprend, nous enivre, nous bouleverse. Les émotions nous submergent tellement qu’il nous est impossible de lâcher ce livre de toute la nuit.
    • Te laisser Poudrer les yeux, et apprécier la construction des l’intrigues. Elles t’emmèneront vers une fin à couper le souffle.
    • Te laisser Porter par des enquêteurs comme toi et moi, pour laquelle ton empathie va les faire rentrer dans ton estime. Des comportements humains bien mis en scène, dans lesquels, on ressent le vécu atypique de cet écrivain sulfureux.
    En cette fin d’année, j’espère t’avoir convaincu, cher lecteur, de pousser ta curiosité vers ce millésime 2016 !
    Bonnes fêtes à vous tous !

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  208. Brahim Fritah-Paillot – Angoulême (Charente) a écrit

    23 décembre 2016 à 22 h 03 min

    Jean-Bernard Coiteux alias Abel Tyveet a plusieurs casquettes. J’ai rencontré cet homme sympathique à la Librairie Cosmopolite dans la galerie marchande du Champs de Mars, lors de la dédicace de son dernier livre « C’est arrivé près de chez vous ». Ce bouquin renferme treize nouvelles fictions dont toutes se déroulent de A à Z dans la région Poitou-Charentes. À ma question :
    – Vous définissez votre œuvre comme de la philosophie rurale fiction. Vous considérez-vous comme un conteur ?
    « Oui, un voyeur qui conte ce qu’il voit. Je suis comme un montreur de marionnettes. Invisible. Mon style ne doit justement servir qu’à une chose : ne pas être visible. La fonction d’un livre n’est pas de faire de jolies phrases mais de transmettre de nouvelles idées. Chaque mot doit servir à quelque chose. Le style n’est là que pour servir l’histoire, qui est le squelette de l’ouvrage. On est allé trop loin avec le style, c’est tellement dommage pour les lecteurs.
    Puis je lui ai demandé en ces jours de fêtes, le regard qu’il portait sur l’actualité ?
    « Je ne suis pas croyant, donc les fêtes sont des jours comme les autres. J’ai une vie d’artisan, je travaille même le dimanche. En ce temps, il a une sorte de crispation générale, une pulsion de violence sans fin, même dans Ruffec, la petite ville où je me planque pour écrire. En réaction à ce qui se déroule, notamment au Moyen-Orient. Il n’y a que l’homme pour considérer qu’il est normal de buter son voisin, au nom de la religion ou du nationalisme. C’est une forme de perversion de l’espèce. Les animaux n’ont pas d’autre nationalisme que la défense de leur territoire ».
    Voilà, chères lectrices et lecteurs, j’ai tenu à vous faire partager un petit bout de temps passé avec un écrivain talentueux et un homme qui possède une réflexion.
    À noter
    « C’est arrivé près de chez vous » – Éditions J.B.C Galaxy – 346 pages – 18 euros 20.

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  209. Marie-Laure Reyre a écrit

    25 décembre 2016 à 11 h 37 min

    Que l’année qui s’achève
    sous la brume et la neige
    fasse place gaiement
    au plus beau nouvel an.
    BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉE M. TYVEET
    « Continuez de prendre le temps d’écouter le silence. »

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  210. Emmanuelle Pasquier a écrit

    27 décembre 2016 à 8 h 18 min

    Je viens de terminer un livre que j’ai beaucoup aimé. Il s’agit de «C’est arrivé près de chez vous» de Tyveet Abel. Cet auteur a écrit plusieurs livres, dont «Tout simplement impitoyable», le sublime «19 days for eternity» et l’audacieux socialement parlant «Ainsi soient-ils en Elle…». Tous ces romans sont publiés par l’auteur aux éditions J.B.C Galaxy.
    Pendant mes lectures, j’ai observé que la typographie changeait beaucoup d’une page à l’autre. Dans le livre que je viens de terminer (C’est arrivé près de chez vous », parfois, certains mots sont écrits plus gros que d’autres. Il y a aussi des mots écrits d’une manière différente du reste du texte. Je pense que l’auteur a utilisé une typographie qui change beaucoup pour capter l’intérêt de son lecteur et pour l’amuser. Au début, j’ai eu de la difficulté à m’habituer au fait que les mots ne sont pas toujours écrits de la même manière. Cela me déconcentrait beaucoup. Par contre, je trouve que c’est une idée originale.
    Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié «C’est arrivé près de chez vous» de Tyveet, de son vrai nom Coiteux. J’ai le goût de lire les autres romans de cet écrivain et je le recommande à tout le monde! Il y a aussi un site Internet très intéressant à consulter : http//www.abeltyveet.com.

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  211. Silvia Koster-Kahn a écrit

    12 janvier 2017 à 12 h 32 min

    « SUSPICION » est le cinquième roman de l’écrivain charentais Abel Tyveet. Encore un fois c’est une femme qui est le personnage principal. Décidément cet auteur a le regard tourné vers « la femme ». Il y a aussi la lieutenant Celina Gervais, qui occupe le terrain de cette intrigue, de plus, elle est agressive et chiante.
    Côté masculin, la palme revient au commandant Roberto Murino.
    Dans ce livre qui offre une grande place à l’humain, pas de cliché. La mécanique de ce thriller est bien huilée. C’est superbement écrit. Une histoire comme un film, une lecture comme au cinéma de la grande époque, probablement celle de la jeunesse de Tyveet. L’intrigue maintenant ! Elle est très bien ficelée.
    On sent dès le début que les meurtres tournent autour de l’écrivaine Meryl Foster, qui en plus de nous donner des sueurs froides dans le dos nous fait partager son voyeurisme sexy.
    Oui, c’est un roman qui fait peur et nous excite…
    Si l’auteur m’entend : Y aura-t-il une suite… ?

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  212. Michelle Michalak a écrit

    27 janvier 2017 à 7 h 07 min

    Plus on dit du mal de quelqu’un, plus ça m’excite de le rencontrer, afin de me rendre compte par moi-même. En parcourant les quelques critiques dans les magazines, les lectrices m’ont semblé majoritairement déçues par la mixture étrange que renferme « C’est arrivé près de chez vous », le dernier ouvrage de l’Écrivain Abel Tyveet.
    Je me suis donc procurée le livre en question. 13 nouvelles du Poitou-Charentes. Autant de petits thriller ruraux, très bien tricotés, avec à chaque fois une héroïne en tête de pont. Deux soirées, et hop, les 203 pages avalées. Je suis surprise d’avoir terminé ce livre si vite, et d’avoir envie de lire la suite ; mais je viens d’apprendre par un interview de l’auteur que ce livre est le dernier. Pour une fois que j’avais découvert une écriture visuelle, féminine, un brin érotique.
    Deux phrases cultes :
    « Quant au Procureur Pierre-Marie Lesadjot, le jour il applique la loi, la nuit il la viole ».
    « L’empreinte trouvée sur le disque a matché. On n’a pas affaire à un coq, mais à une poule », ironise froidement le proc.
    Je réitère : « C’est arrivé près de chez vous », c’est du bien ficelé, du terriblement prenant et haletant, une écriture vive et la tension palpable au fil des pages allant crescendo, pour terminer sur un final bluffant avec deux vieux homos.

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  213. Samantha Roy - Perpignan a écrit

    3 février 2017 à 20 h 49 min

    On ne sait jamais qui on sera dans les 5 minutes qui suivent, n’importe quoi, n’importe qui peut nous faire basculer, peut nous faire devenir l’autre que l’on a toujours haï : ça c’est du Abel Tyveet !
    « Suspicion », son avant dernier livre, est dans la veine des grands thriller’s américains, dont je suis friande. Eh bien, eh bien !! Je ressors de cette lecture le coeur battant, l’esprit en ébullition. Voilà un thriller époustouflant et fort addictif ! Les personnages féminins sont sublimes. Les quelques masculins (3) sont sur le fil du rasoir. Le rythme est haletant, même si avec le hasard, le temps se dilate. Cet après-midi de fin décembre 2016, dans un Centre Culturel Leclerc, j’avais le choix entre des tas de bouquins. Pourtant, intérieurement, je n’avais pas le choix… le hasard, lui, m’a fait choisir une de tes oeuvres, Tyveet, cet après-midi là. En résumé, un polar glamour bien chiadé, assaisonné d’humour.
    Lectrices, lecteurs, comme dans la supérette où vous habitaient, il y a énormément de choix dans ce magnifique thriller sombre : addiction, renoncement, libre arbitre, sexe, remords, culpabilité, folie, amour aveugle, veulerie, il y aura forcément quelque chose qui vous touchera, qui vous rappellera la noirceur de votre vie, la noirceur de cette putain de vie d’aujourd’hui.
    03 février 2017

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  214. Jean-François Richet (réalisateur cinéma) a écrit

    12 mars 2017 à 10 h 04 min

    Décollage immédiat pour « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS » un recueil de nouvelles qui m’a arraché à mon quotidien.
    Ce livre m’a vraiment plu car il y a beaucoup d’aventures, de sentiments et les histoires sont TRÈS BIEN FICELÉES. On voyage dans la région Poitou-Charentes. Le suspens est à son comble tout au long des 13 récits, et en tant que lecteur, on veut comprendre et résoudre les grandes énigmes et mystères auxquels sont confronter les l’héroïnes chères à l’auteur.
    Je conseille ce livre à celles et ceux qui seraient passionnés par la résolution d’énigmes tournicotées. Ce livre aussi conviendrait bien à celles et ceux qui aiment les sensations fortes et les histoires mystérieuses.
    Ce livre est très passionnant car il y a beaucoup de péripéties dans ce dernier. Les thèmes abordés sont très intéressants.
    Abel Tyveet est un auteur français qui a écrit de nombreux livres et scénarii. « Onglenoir » et « Ainsi soient-ils en Elle » sont ses succès majeurs.
    Le suspense est présent dans ce livre cela nous donne l’envie de lire d’en savoir plus sur ce recueil magnifique que je conseille à ceux qui aiment frissonner, s’émouvoir mais aussi se procurer des émotions car c’est un bouquin passionnant, émouvant, palpitant. Je le conseille à ceux qui aiment le suspense car ce dernier est présent à chaque fin de nouvelle.

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  215. Michelle Wallace et Charlene Visconti – 16100 Cognac a écrit

    14 mars 2017 à 16 h 34 min

    « SUSPICION » de Abel Tyveet.
    Tout d’abord, en ouverture dans le livre :

    « Je ne crois pas que la justice règne jamais,
    parce que l’injustice n’est pas dans les lois,
    elle est en chacun de nous. »
    Meryl Foster

    Nous avons beaucoup aimé ce livre bien écrit, car l’aventure et les actions commencent dès le début de cette histoire de femmes. Nous conseillons ce bouquin pour les personnes qui aiment les livres avec une grande profondeur d’humanité, d’aventure et surtout d’action. L’histoire se développe petit à petit dans chaque chapitre il y a une ou plusieurs choses qui se passent avec toujours du suspense donc ça donne envie de savoir la suite !!!
    Résumé :
    Un thriller imprégné de sentiments, l’histoire d’un roman écrit en live sur internet, le temps de 28 jours d’enquête menés tambour battant par un couple de flics.
    – Vingt-huit jours, le temps exact de rotation de la lune autour de la terre. Vingt-huit jours, comme notre cycle hormonal ! marmonne l’écrivaine d’une voix d’outre tombe.
    Il y a la mort d’Antoine Guérini, un parrain mafieux italien dans une luxueuse villa de l’île du Formenza, au large de l’Espagne ou de la Grèce.
    Alors Valmério, la ville portuaire en face, sur le continent, devient le théâtre légitime d’une action, où il ne faut pas croire que la beauté des façades est à l’image de ce qui se trouve en arrière cours.
    Pour comprendre, Roberto Murino, le seul flic de l’île, celui qui a préféré son cadre de vie à sa carrière, celui qui, au fil des ans s’est égaré dans ses souvenirs et ses désillusions, doit accepter la présence d’une brillante collègue de Valmério, pour mener les investigations. Celina Gervais, jeune lieutenant, veut être mutée rapidement dans la Police scientifique, et compte bien se servir de cette enquête comme tremplin.
    À Valmério, le grand jour n’existe pas. Et si chacun parle, ce n’est jamais vraiment de lui. Seuls les plus faibles, en apparence, comme Peggy la chanteuse, viennent déverser leurs souffrances.
    Mais il y a aussi Meryl Foster, la belle romancière au succès international qui écrit son nouveau roman en live, filmée par sa Webcam (sur Internet). Meryl, une funambule qui trouve son équilibre dans le déséquilibre, puise son inspiration dans la vie des autres. Il faut dire que dans la résidence où elle habite, le voyeurisme est le lot quotidien des voisins, et ce qui est vu dans le « théâtre érotique » de Carmen et Sébastien, devient le non dit et vient grossir le fleuve des secrets de chacun.
    Mais jusqu’à quel point Meryl ne cherche-t-elle pas à tirer les ficelles de situations macabres et perverses. Après tout, n’est-elle pas l’une des six copropriétaires de la villa de l’Île de Formenza ? Mais peut-être le suspect n° 1, car lors de la promo de son dernier best seller elle a séjourné dans les villes où ont été commis les autres meurtres ?
    Il y a également Florencia, la doctoresse, qui est aussi profiler. Florencia, originaire de l’île, est un volcan sous la neige. Elle est limpide, perfectionniste. Sur le voilier qu’elle habite, (dans le texte) Florencia apprécie la lumière généreusement prodiguée par la lune ronde comme un ventre de femme…
    Du haut de son 1 m 30, Florencia aide les autres à assumer leurs failles. Elle est aussi celle qui aime, en cachette.
    Et Carmen, l’idéaliste, la victime apparente d’un jeu où il ne faut pas croire forcément ce que l’on voit. Carmen c’est la braise, le toro del fuego qui rampe avant de s’élancer. Mais c’est aussi un amour sans faille, un amour profond pour un être auquel on voudrait tout offrir.
    Qui est son véritable amant : Sébastien, qui dans le loft d’en face le duplex de Meryl joue au torero avec Carmen en vachette. Le ténor dans une partie où les règles deviennent de plus en plus complexes ? Ou le body garde de Meryl, aspiré malgré lui dans une spirale infernale ? Ou encore lui en habile comédien, en victime ou coupable ?
    Plus qu’une enquête policière, « SUSPICION » est une enquête sur les failles de chacun.
    Sur une île protégée aux décors de rêve, il y a l’homme et ses passés, toutes ses plaies mal cicatrisées, ses deuils infinis qui remontent à la surface sous la pressions de la conscience. Comme une goutte bleue azur qui naît au bout de l’aiguille d’une seringue. La couleur de la mer à la puissance du poison.
    Nos actes nous constituent et nos secrets en sont la source et la véritable inspiration.
    Il n’y a parfois que la mort, le meurtre même d’une ordure, pour faire rejaillir les vies intimes et les valeurs que chacun accordent réellement aux autres et aux choses.
    Tordu et torturé, chacun est la première victime du bourreau qui est en lui.
    Cinq femmes et trois hommes, un suspens effroyable, impossible de connaître le ou la coupable avant la fin, pleine de rebondissements.
    Nous ne vous en racontons pas plus, à vous de découvrir ce récit qui est génial. C’est véritablement le premier bouquin où nous avons pris du plaisir a lire jusqu’à la dernière page, car c’est aussi de la littérature. Pour conclure, vous avez compris combien nous avons aimé parcourir ce thriller latino car on est toujours dans le suspense et l’inconnu, on sait ce que pense et ce que fait Meryl Foster ; mais on ne connait pas les mouvements et pensées de Sébastien. Pour les personnes qui aime les thrillers et les grands frissons, fonçaient tête baissée et les yeux grands ouverts.
    Avec ce « SUSPICION » Abel Tyveet (un écrivain Charentais) se révèle un maître du suspens qui n’a rien à envier aux anglo-saxons.

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  216. Alexandra Lamy a écrit

    5 avril 2017 à 14 h 22 min

    Deux mots pour exprimer ce que je pense du thriller « SUSPICION » de Abel Tyveet, si ce n’est : addictif et envoûtant.
    Une phrase poétique culte parmi d’autres : « Quand le rêveur revient à la vie, la vie parfois lui sourit. Plus souvent lui règle son compte et le congédie.

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  217. Angela Koster a écrit

    17 avril 2017 à 11 h 53 min

    Attention ! Énorme ! !!!
    « C’est arrivé près de chez vous  » de Abel Tyveet.
    13 nouvelles cinématographiques dans la région Poitou-Charentes.
    Des histoires qui mettent La Femme en lumière.
    Des récits haletants, visuels, bien écrits du début à la fin, qui se dévorent en dénouements explosifs.
    Un recueil de thriller’s qu’il ne faut pas manquer.
    Frissons garantis.

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  218. Vanessa Legende a écrit

    6 mai 2017 à 7 h 16 min

    Bonjour !
    Je sors globalement très déçue de la lecture de ce recueil de thriller provinciaux et clairement déçue d’être déçue car ma (première et seconde) rencontre avec Abel Tyveet – les merveilleux « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » et « SUSPICION » – avait été 100% positive.
    Déjà, j’ose dénoncer une certaine pauvreté stylistique – pour ne pas dire une pauvreté stylistique certaine – qui m’a donnée l’impression, très désagréable, d’un livre écrit à la va-vite, comme si l’auteur devait honorer une deadline donnée par son compte en banque ou son distributeur ou bien encore afin de coller à une stratégie commerciale.

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  219. Rudolf VAN DEN BERG a écrit

    18 mai 2017 à 17 h 14 min

    Abel Tyveet fait de « SUSPICION », son cinquième roman un thriller psychologique futé et admirablement construit, qui maltraite les nerfs de son attachante héroïne (Meryl Mercury) en même temps qu’il joue avec ceux du lecteur.
    Traitant de la complexité inhérente liée à la vengeance des femmes, Abel Tyveet assume le fait de construire une simple mécanique de récit. Mais il n’est pas (encore) au niveau de l’Anglais S. J. Watson sur le plan de la puissance du style.
    Avec une construction qui tient du tour de force, ce livre est un cocktail totalement addictif qui fait grimper l’angoisse en flèche.
    Berlin – 18/05/2017

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  220. Stephany Bondoux - Nice a écrit

    28 mai 2017 à 22 h 34 min

    Sur fond d’une série de six assassinats perpétrés dans le monde et de façon identique, sans pour cela que ça soit un rituel, six meurtres (dans une corrida il y a six taureaux).
    Pas d’hémoglobine dans ce « SUSPICION » de Abel Tyveet.
    Quelque part où le soleil cogne fort, avec en indications dans le texte de mélodies rythm’nd blues, le commandant de police Roberto – le régional de l’étape – et Celina, jeune lieutenant qui fait de cette enquête planétaire une affaire personnelle, sont au cœur d’investigations aux frontières du paranormal.
    Dans ce récit ultra-réaliste, comment faire la part entre réalité et fiction ? Où se situe la frontière avec l’imagination d’Abel Tyveet, l’auteur transgressif de ce thriller latino.
    Une phrase criante de vérité de l’écrivaine, l’héroïne du livre :
    – « Quand le Mal s’éloigne des livres, la littérature devient ennuyeuse… »
    On est vraiment transporté dès les premiers chapitres au coeur d’une intrigue monumentale. On en mesure la gravité et l’importance au fur et à mesure des pages, sans réellement tout saisir. Ça vous noue les tripes. Abel Tyveet parvient à nous plonger dans les secrets les moins avouables de tout ses personnages, et fini même par semer le doute dans nos esprits, tellement les intrigues sont rondement bien menées.
    Instructif, mystique et inspiré d’une histoire vraie, le dénouement m’a tenu éveillée de longues heures. J’ai adoré et me suis carrément prise au jeu. Je compte bien faire plus ample connaissance avec cet auteur.

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  221. Jeanne-Magalie Leguen a écrit

    6 juin 2017 à 18 h 39 min

    Ce qu’il résulte de ma lecture de « C’est arrivé près de chez vous » d’Abel TYVEET, hormis le fait que ce recueil de nouvelles soit bien écrit, très visuel, tout ce qui ci passe, pitié !!
    Je suis sûre qu’il n’y a pas que de la littérature dans ces histoires, mais du vrai dans tout ça.
    Pourvu que ÇA N’ARRIVE PAS PRÈS DE CHEZ MOI !

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  222. Ahed Bensouda - Zanzibar a écrit

    18 juin 2017 à 15 h 15 min

    « C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS »
    Abel Tyveet, ancien policier de la crime à Paris, marathonien de haut niveau, journaliste puis écrivain-scénariste passionné par les gens à la psychologie complexe, nous fait largement entrevoir son expertise dans ce recueil de nouvelles provinciales de 205 pages qui tient le lecteur en haleine d’un bout à l’autre, sans relâche.
    L’affaire est complexe : 12 héroïnes, à chaque nouvelle une femme au cœur du sujet. Rien de macabre. Personne à la psychologie bien dans les clous s’abstenir ! Le lecteur est entraîné dans des jeux de pistes campagnards vertigineux.
    13 petits thriller français (ici inexorablement doublé d’un livre d’histoires sensuelles) ne m’avait autant perturbé ! Et pourtant, il en faut pour me clouer à mon fauteuil jusqu’à des 3h du matin, incapable de lâcher mon attention de ce livre à la fois fascinant et sexuel qui nous fait regarder d’un peu plus près et sans fard notre propre humanité devenue oppressante. Dans ce contexte, j’ai plusieurs fois frôlé la crise cardiaque quand mon animal domestique – un singe noir aux yeux bordés de blanc -, a soudain sauté sur mes genoux ou quand ma voisine est venu, tard le soir, tambouriner à ma porte pour… m’offrir un pot de miel ! À certains moments, je l’avoue, je n’étais pas loin de la transe et comme un copain de Lille, j’ai très nettement eu l’impression d’être manipulé par les femmes qui hante les pages du recueil.
    Deux nouvelles ont pris place à tout jamais dans ma mémoire : « Pour la paix de l’âme » et « Rêves ou Réalité ».
    Dès les premières pages, on perçoit que l’auteur maîtrise parfaitement la psychologie féminine, qu’il maîtrise sa narration, fluide et prégnante, et qu’il excelle dans le suspense…
    Chaque nouvelle apporte son coup d’éclat ou son revirement de situation qui renforce l’angoisse, l’érotisme et le suspense tout à la fois. Dans ce cas, pas d’autre solution que de dévorer ces petits thriller les uns après les autres comme on engloutirait les treize épisodes d’une série t.v à la David Lynch … ou aurait tout à gagner à être adaptés au cinéma du genre : le regretté Claude Chabrol !

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  223. Ludivine Markienco-Makelele de San Sebastian a écrit

    22 juin 2017 à 6 h 53 min

    À Hendaye, après avoir été sur la liste d’attente de la bibliothèque de mon quartier pendant de long mois, j’ai sauté de joie quand j’ai reçu le mail m’annonçant que mon tour était enfin arrivé pour emprunter ce nouveau cru de notre cher Abel Tyveet national.
    Ni une, ni deux, une fois l’exemplaire en main et malgré une saleté de crève qui me cloue au lit, je m’attaque à ce pavé qui promet d’ores et déjà un retour aux sources pour tous les fans de thriller écrits par un homme avec une patte féminine. Autant vous dire que pour cette lecture, j’ai mis le mode emmerdeuse en route, prête à pinailler dès que le moindre signe d’ennui aurait été susceptible de se présenter.
    Heureusement ça commence bien, voire même très bien car nous voilà plongés en direct dans l’intrigue avec le personnage de la danseuse devenue romancière à succès : Meryl Mercury.
    Je préfère y aller franco, cette héroïne est à glacer le sang. L’enfer, c’est carrément le monde merveilleux des bisounours à côté de ce qu’il se passe dans ce livre à énigmes à tiroirs que la romancière écrit en live, matée par des milliers d’internautes. Abel Tyveet, à la trajectoire de vie singulière d’après ce que j’ai cherché à savoir, nous montre toute l’étendue de son talent et renouvelle le genre qui a fait son succès avec le film Twisted. « SUSPICION » c’est l’intelligence et le diabolisme a violence à l’état pur, ce qu’il y a de pire dans les bas instincts de l’être humain. Moi qui pensait qu’il y avait des limites au vice, je n’ai pas été déçue de la note. Tout est réuni dans ce thriller pour ne plus avoir envie de le lâcher. Les huit personnages sont au top, le suspense va crescendo et surtout ce que j’aime particulièrement avec Tyveet, ce sont ses personnages féminins si bien travaillés que l’on a l’impression de les avoir côtoyé ; ainsi que cette façon de garder dans les scènes un côté très esthétique même quand la situation est insoutenable. Certains auteurs tomberaient vite dans le gore cérébral écoeurant mais là on assiste aux pires abominations manipulatoires sans avoir la nausée et le pire c’est qu’on en redemande !
    L’histoire est bien ficelée et terriblement prenante et haletante, l’écriture vive et la tension palpable au fil des pages allant crescendo pour terminer sur un final bluffant.
    Mon impression de départ était donc mauvaise car ce livre est une réussite. Que ceux qui aiment Tyveet n’attendent plus, vous allez adorer ce « SUSPICION ». Quand à moi je freine mon impatience et je ne dirais qu’une chose pour conclure : vivement la suite avec les retrouvailles avec la fugitive Déborah !
    À lire !

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  224. Xavier Benne a écrit

    11 juillet 2017 à 10 h 24 min

    Je viens de terminer « C’est arrivé près de chez vous », le dernier livre d’Abel Tyveet, puisque que j’ai appris lors d’une séance de dédicaces à Rouen que cet écrivain français a décidé d’arrêter d’écrire. Je conseille vivement la lecture de ce recueil de petits thriller ruraux, avant que les ombres de cet auteur s’effacent de notre connaissance.

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  225. Nicole Sonvollin a écrit

    19 juillet 2017 à 11 h 00 min

    Les rouages du thriller « SUSPICION » de Abel Tyveet ou de son double féminin probable en la personne de Meryl Foster, sont bien huilés. Les ressorts de la machination écrite en live et lue en direct par des millions d’internautes, sont parfaitement maîtrisés et font de la lecture de ce roman, des moments de suspens et d’angoisse palpitants. On pouvait se douter de l’issue et des personnages gravitant autour de ces méfaits, mais les pièces du puzzle ne s’assemblent qu’à la fin et tiennent le lecteur en haleine.
    Un auteur que je découvre avec plaisir avec une histoire originale et visuelle au point que des fois je croyais voir un bon film. Ce bouquin me donne envie de lire d’autres titres de cet écrivain. Son plébiscité « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE », en priorité.

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  226. Jonathan Ferguson a écrit

    25 juillet 2017 à 9 h 21 min

    Après avoir passé un bon mois de juin à l’Île D’Aix avec le recueil de treize nouvelles “C’est arrivé près de chez vous” de Abel Tyveet, je trouve dommage que cet auteur cesse d’écrire. Ses histoires étaient bien tournicotées, ses personages faits de force et de faiblesse, qui ne faisaient pas toujours le bon choix, comme nous dans la vraie vie.
    J’aimais me fourvoyer dans les méandres de leurs sentiments.
    Une phrase d’une nouvelle qui se déroule à La Rochelle :
    “Les petites rues pavées qui s’enlaçaient comme pour égarer le passant attardé”.

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  227. Thierry Benger-Scooty a écrit

    29 juillet 2017 à 16 h 23 min

    SUSPICION va marquer vos esprits et vous donner envie de réaliser des thriller sulfureux. Vous allez adorer SUSPICION !
    Personnages : 3 hommes et cinq femmes, sommeillent en eux de terribles secrets.
    En lisant, parfois je n’ai pu m’empêcher de penser à Basic Instinct. Pourtant, la mécanique de SUSPICION est plus fine, subtile, que celle du film culte. Ce livre est l’équivalent littéraire des films jubilatoires et explosifs de Paul Verhoeven ou de Quentin Tarantino. Dès le premier chapitre, l’histoire prend de la vitesse avec des tournants et tourments inattendus. On retrouve la façon dont Tyveet fait monter la mayonnaise, on a confirmation de son goût prononcé pour les personnages féminins, oh combien sublimes dans ce SUSPICION. Ce récit vous fera glisser au-delà du désir… Quelque chose d’incontrôlable. Il paraît que cette histoire trouble est inspirée d’une histoire vraie. Deux de celles des Guerini ?

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  228. Oliver GASTINEL a écrit

    10 août 2017 à 10 h 13 min

    Au sujet de « Suspicion » d’Abel Tyveet.
    J’ai bien aimé l’histoire et les personnages, mais je regrette l’écriture trop visuelle de cet écrivain, qui à mon sens, frustre l’imaginaire, du moins, le mien.

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  229. Frédéric OVCARIC - producteur de cinéma a écrit

    17 août 2017 à 19 h 51 min

    Bonjour.
    On est d’accord : difficile de dévoiler quoi que ce soit dans un polar ou thriller.
    Malgré ça, tout ce que vous devez savoir, c’est que si vous cherchez un bon thriller, un de ces livres que vous ne lâcherez pas avant la dernière ligne, une valeur sûre avec des fausses pistes, une construction et du visuel comme un film de ceux de James Gray, avec une résolution finale qui vous laissera sur le flanc, vous venez de le trouver !!
    « SUSPICION » de Abel Tyveet, Éditions J.B.C Galaxy à Ruffec 16700.
    Désormais un Classique !!

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  230. Laurie Tolleron / distribution de films a écrit

    27 août 2017 à 9 h 09 min

    « SUSPICION »
    Je vais commencer cette chronique en vous disant que j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Je m’y suis totalement plongée. Il est bien plus intéressant que ce que le quatrième de couverture ne laissait présager, et pourtant….
    Il va être assez compliqué de vous donner des détails car si je le fais, je vais dévoiler ce qui fait justement la richesse de cette lecture.
    Je peux juste vous dire que l’auteur a happé mon attention et mon intérêt. En filigrane, le roman aborde entre autre la difficulté de vivre et de se reconstruire lorsque des enfoirés vous ont amené à commettre des actes répréhensibles.
    Peut-on également être dans le rang des victimes lorsqu’on a été bourreau par la force des choses ?
    Notre histoire regorge de ce genres d’interrogations, de questions morales et l’auteur – qui se dissimule derrière l’Écrivaine Meryl Foster -, s’y arrête avec beaucoup d’intelligence et de subtilité.
    Abel Tyveet doit avoir un double féminin très accentué. C’est la première fois que je lis un thriller écrit par un auteur au style d’écriture très féminin. D’ailleurs, dans la presse littéraire, c’est cette particularité qui m’a incitée à acheter ce livre d’un écrivain que je ne connaissais pas. Les personnages féminins – majoritaires – sont très bien définis. J’ai vraiment eu un grand plaisir à découvrir peu à peu l’histoire de Florencia, qui démarre dans les années 70.
    Et Meryl, quelle sacrée « bonne femme »…
    Chez les hommes, j’ai apprécié Roberto. Les autres, des pauvres types, sont là pour servir l’histoire, qui à plusieurs reprises m’a semblée tirée de faits réels. La morale, pas très moral : mais j’adhère !
    Je ne m’attendais vraiment pas à ce genre d’histoire, ma surprise a été totale.
    Je finis donc cette chronique en vous disant que, malgré que je sois rester mystérieuse sur cette lecture, j’espère vous avoir, malgré tout, donné envie de vous plonger dans cette superbe enquête, cette histoire, d’amour, d’amitié mais aussi de douleur.
    Une succession de non-dits … des doubles jeux qui se révèlent bien plus subtils que nous pouvions le penser au départ.
    Un livre que je conseille grandement.

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  231. Jennie Plagerasst a écrit

    10 septembre 2017 à 8 h 19 min

    Lundi, il y a 15 jours, gare d’Offenburg, en Allemagne : je pars en déplacement, je suis un peu en retard, je cours et oublie mon livre entamé dans la voiture. Pas grave, je vais travailler sur mon ordi, ça ne me fera pas de mal.
    Le lendemain mardi, gare de Leer, toujours en Allemagne mais tout au Nord : toujours pas de livre pour le retour de mon déplacement et pas envie de bosser, en plus l’ordi en train ça me donne mal au coeur. Tiens, il y a une librairie dans la gare, je pourrai peut-être acheter un livre d’un écrivain français dont on parle en ce moment : Michel Houellebecq (prononcer [wɛlˈbɛk])… Ah zut, ils ne l’ont pas cet auteur, bon ben mon regard est attiré par la couverture d’un livre titré « SUSPICION », avec une certaine Meryl Foster comme auteure, du moins, c’est ce que j’ai cru comprendre. Je lis la 4 de couverture… ça m’a l’air pas mal…
    Tout ça, non pas pour raconter ma vie « passionnante », mais pour dire que j’ai lu « SUSPICION » en allemand et que la barrière de la langue a certainement eu une grosse influence sur ma perception du livre. Car je suis toujours restée à distance, en dehors, prenant le livre comme un exercice de style très abouti, mais pas comme une histoire potentiellement vraie.
    Résultat : j’ai lu « SUSPICION » avec un sourire crispé tout de même ; mais sans trop d’émotions ou d’angoisses. Ensuite, l’auteure n’est pas Meryl Foster, mais un certain Abel Tyveet, français, qui signe ce thriller à la Agatha Christie d’aujourd’hui. Bluffée je l’ai été.
    De retournements de situations bien construits en détails technologiques troublants, Tyveet tire astucieusement les ficelles pour nous perdre dans la tempête des sentiments – de la haine à l’amour. Avec moi, ça a marché à plein. La fin que j’avais imaginée était totalement différente de la sienne, assez brillante et l’ai bien appréciée.
    Cet auteur est sûrement un consommateur hors pair du genre humain…
    Une phrase de la star du livre, l’Écrivaine Meryl Foster, dont je me souviendrai : « Quand j’ai menti, c’est quand j’ai avoué ».
    Jennie

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  232. G.Florent - M6 TV a écrit

    30 septembre 2017 à 15 h 50 min

    J’ai lu ce livre dès sa parution, il y a un an environ. Et il m’avait fait beaucoup d’effet.
    « Suspicion », c’est du thriller intimiste chargé en adrénaline.
    Abel Tyveet a une écriture cinématographique, on l’entend penser. Son humour, noir, plait ou pas. Moi il m’a beaucoup plu à une époque, j’ai lu tous les livres de cet écrivain.
    Mon préféré est quand même le road movie « 19 days for Eternity ».
    Mais celui-ci est un bon thriller divertissant.

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  233. LICJUN David a écrit

    7 octobre 2017 à 13 h 02 min

    La vie d’Abel Tyveet a sûrement été chamboulée par ses années passées dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres.
    Le roman policier m’intéresse surtout lorsqu’il entraîne le lecteur dans un milieu inconnu, sur des sentiers, avec des gens qu’il ferait pas bon passer des vacances. L’intrigue ne se contente pas de résoudre des énigmes mais invite au voyage dans un sud torturé par un suspense qui a hanté mes jours et mes nuits.
    Vous m’avez compris, mission pleinement accomplie avec « SUSPICION » ! Préparez-vous à affronter une machination implacable dans ce thriller à tiroirs.
    L’auteur nous emmène dans une petite île aride, chauffée à blanc par le soleil, avec un petit village espagnol ou italien, loin du bruit et de la foule. Tout irait bien s’il n’y avait pas, perché sur le Cap de la Mort, la villa Vesuvio qu’habite la Romancière Meryl Foster avec son chat Funérailles… Cette femme, diaboliquement envoûtante, est une star planétaire de thriller. Celui qu’elle écrit en live devant sa webcam, matée par des millions d’internautes, s’appelle « SUSPICION ».
    Abel Tyveet, doublure de Meryl Foster, ou plutôt l’inverse, est maître du jonglage entre énigmes et rebondissements, époques et émotions. Les huit personnages de cette histoire, peut-être vraie, sont très bien campés. Je vous souhaite de parvenir à déjouer les manipulations et les pièges.
    Chapeau bas, Monsieur Tyveet !

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  234. Jean DUJARDIN – J.D.Films a écrit

    17 octobre 2017 à 19 h 12 min

    “Suspicion”, un thriller imprégné de sentiments, l’histoire d’un roman, et de 28 jours d’enquête.
    Il y a la mort d’un mafieux italien dans une luxueuse villa de l’île du Levant, au large de Toulon.
    Alors Toulon devient le théâtre légitime d’une action, où il ne faut pas croire que la beauté des façades est à l’image de ce qui se trouve en arrière cours.
    Pour comprendre, Roberto, le seul flic de l’île, celui qui a préféré son cadre de vie à sa carrière, celui qui, au fil des ans s’est égaré dans ses souvenirs et ses désillusions, doit accepter la présence d’une brillante collègue de Toulon, pour mener les investigations. Celina, jeune lieutenant, veut être mutée rapidement dans la Police scientifique, et compte bien se servir de cette enquête comme tremplin.
    À Toulon, le grand jour n’existe pas. Et si chacun parle, ce n’est jamais vraiment de lui. Seuls les plus faibles, en apparence, comme Peggy la chanteuse, viennent déverser leurs souffrances.
    Mais il y a aussi Meryl Mercury, la belle romancière au succès international qui écrit son nouveau roman en live, filmée par sa Webcam (sur Internet). Meryl, une funambule qui trouve son équilibre dans le déséquilibre, puise son inspiration dans la vie des autres. Il faut dire que dans la résidence où elle habite, le voyeurisme est le lot quotidien des voisins, et ce qui est vu dans le « théâtre érotique » de Carmen et Sébastien, devient le non dit et vient grossir le fleuve des secrets de chacun.
    Mais jusqu’à quel point Meryl ne cherche-t-elle pas à tirer les ficelles de situations macabres et perverses. Après tout, n’est-elle pas l’une des six copropriétaires de la villa de l’Île du Levant ? Mais peut-être le suspect n° 1, car lors de la promo de son dernier best seller elle a séjourné dans les villes où ont été commis les autres meurtres ?
    Il y a également Déborah, la doctoresse qui est aussi profiler. Déborah, originaire de l’île, est un volcan sous la neige. Elle est limpide, perfectionniste. Déborah aide les autres à assumer leurs failles. Elle est aussi celle qui aime, en cachette.
    Et Carmen, l’idéaliste, la victime apparente d’un jeu où il ne faut pas croire forcément ce que l’on voit. Carmen c’est la braise, le toro del fuego qui rampe avant de s’élancer. Mais c’est aussi un amour sans faille, un amour profond pour un être auquel on voudrait tout offrir.
    Qui est son véritable amant : Sébastien, qui dans le loft d’en face le duplex de Meryl joue au torero avec Carmen en vachette. Le ténor dans une partie où les règles deviennent de plus en plus complexes ? Ou le body garde de Meryl, aspiré malgré lui dans une spirale infernale ? Ou encore lui en habile comédien, en victime ou coupable ?
    Plus qu’une enquête policière, « SUSPICION » est une enquête sur les failles de chacun.
    Sur une île protégée aux décors de rêve, il y a l’homme et ses passés, toutes ses plaies mal cicatrisées, ses deuils infinis qui remontent à la surface sous la pressions de la conscience. Comme une goutte bleue azur qui naît au bout de l’aiguille d’une seringue. La couleur de la mer à la puissance du poison.
    Nos actes nous constituent et nos secrets en sont la source et la véritable inspiration.
    Il n’y a parfois que la mort, le meurtre même d’une ordure, pour faire rejaillir les vies intimes et les valeurs que chacun accordent réellement aux autres et aux choses.
    Tordu et torturé, chacun est la première victime du bourreau qui est en lui.
    Cinq femmes et trois hommes, un suspense effroyable, impossible de connaître le ou la coupable avant la fin, pleine de rebondissements.

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