Ce Charentais a un parcours atypique.
Après avoir servi pendant cinq ans dans les Pompiers de Paris, Jean-Bernard Coiteux alias Abel Tyveet a été policier dans la capitale durant vingt ans.
Il devient journaliste, puis concepteur de pub et marathonien de niveau national.
Aujourd’hui, cet autodidacte est producteur, metteur en scène de théâtre et réalisateur, ainsi que l’un des rares Français à vendre des scenarii à Hollywood.
«Onglenoirs», son premier roman a été acheté par la 20th Century Fox pour une série télévisée.
Sa pièce de théâtre Évasion a obtenu un succès retentissant.
« Tout Simplement Impitoyable » a obtenu d’excellentes ventes en librairie.
« 19 Days for Eternity » a été honoré par les critiques.
« Ainsi soient-ils en Elle » a dépassé les 100.000 exemplaires vendus. Le livre est en cours d’adaptation cinématographique.
Onglenoirs
Que c’est le nom d’une petite ville française, d’époque médiévale, située
dans la région des Cathares, et que les habitants sont très intrigants.
Mais il y a aussi quelques enfants, qui profitant des vacances, découvrent le chemin secret,
d’un univers étrange, soft, et hypnotique, fait de plusieurs dimensions ; mais surtout porteur
d’effroyables mystères.
Dans cette région unique au monde, où chaque grotte, haut plateau, caverne,
château féodal, gorge, cimetière ou rivière, sont des berceaux de l’humanité,
quatre adolescents vont vivre des aventures paranormales, agrémentées de frissons
et de suspense permanent.
À Onglenoirs, le danger peut venir de partout et de n’importe qui…
Produite par une major américaine, la série Onglenoirs (12×52 mn)
est actuellement en tournage dans les studios de Vancouver.
Tarif : 18.95€ port compris pour la France métropolitaine.
Editions JBC GALAXY 12 rue du Puy Guignard 16700 Ruffec FRANCE Tel : 06.74.71.48.47
Ainsi soient-ils en elle
L’officier bascule dans l’horreur…
À Moscou, Kirill est contraint de revenir vers la mystérieuse et troublante “Janis”.
mais Laurent, rongé par le vide de l’absence de son “oeuvre d’art”, débarque à Moscou…
Tarif : 18.95€ port compris pour la France métropolitaine.
Editions JBC GALAXY 12 rue du Puy Guignard 16700 Ruffec FRANCE Tel : 06.74.71.48.47
Harvey Robin (Télérama) a écrit
En référencement à un autre site : Oui cet écrivain charentais est étrange et talentueux.
Whaw !
Qui n’a pas encore entendu parler de « ONGLENOIRS » un Harry Potter Français ? C’est une histoire formidable, écrite admirablement, racontant la vie de quatre enfants ordinaires, trois garçons et une fille qui dans leurs périples dans les couloirs du temps, vont être confrontés à des mondes parallèles et une sorcière.
On découvre, au fil des pages, un univers surprenant, décrit avec une écriture magnifique. Abel Tyveet doit être, quelque part, une sorcière lui aussi, pour écrire de si belles histoires. Pour les petits, les grands, les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes : « Onglenoirs » est un livre à lire absolument !
Béatrice Melle a écrit
Je témoigne des aventures auxquelles j’ai participées au travers de la lecture du livre ONGLENOIRS. C’est dix fois mieux que « Chair de poule ». Je n’y connais pas grand chose, mais j’ai compris rapidement que ça ferait une série t.v. Ma mère a lu, et hormis les compliments d’écriture, ça lui a rappelé « Le club des cinq ». Bravo à l’auteur !
Ludivine Château a écrit
À une époque du mariage pour tous et de la théorie du genre, l’auteur de « Ainsi soient-ils en Elle » nous emmène au-delà des caricatures actuelles. Merci Monsieur.
Isabella Corsica a écrit
Je ne sais plus si j’ai lu un livre ou vu un futur grand film ? En tout cas, j’ai rêvé d’un monde meilleur !
Bonneintention a écrit
Cet écrivain, qui dérange tant, connaît “la Femme”, sa psychologie, ses sentiments, ses doutes. L’histoire de « Ainsi soient-ils en Elle » est aussi puissante que The Bridges of Madison County, mais c’est surtout un hymne à la tolérance. Maintenant que je sais où habite ce contemplateur de « la Femme », j’espère…
Acadienne Nicole a écrit
« ONGLENOIRS » est un livre à caractère fantastique et horrifique pour la jeunesse, écrite par Abel Tyveet ? Ce roman à suspense dont se sont délectés les adolescents, a connu un grand succès en France et au Canada. Je le sais, pour avoir croisé l’auteur lors d’une dédicace à Montréal. J’ai appris que le livre allait bientôt paraître en Poche, de quoi musarder sans prétention sur le sable. En Amérique du Nord, ce « book » a également engendré la création de nombreux produits dérivés.
Corrézien a écrit
Roman : AINSI SOIENT-ILS EN ELLE
Cette oeuvre littéraire est d’actualité. Émouvant, agréable à lire, puissant, parfois violent, ce roman est en plus, un magnifique hymne à l’amour et à la tolérance, dans le climat délétère d’aujourd’hui. Il est à l’image de l’intellectuel que j’ai rencontré un jour de dédicace à Brive : éveillé, délicat, féminin, passionné, rebelle.
MERYL.PYLACITY a écrit
« AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » based on the novel by Abel Tyveet.
The story opens on a Montmartre bistro terrace, where Janis and Laurent have lunch. A couple in their early forties ; Laurent seems anxious whereas Janis softly fixes her make up before walking down the bathroom under the suspicious look of Laurent. At last Janis stands alone and takes the opportunity to run away through the back door. She runs and grabs a taxi to reach the airport. She flies away to Moscow where Alla, her old girl friend welcomes her in her abandoned theatre.
Kirill an officer from the FSB is arguing with his wife, a brilliant attorney, and then leaves to meet his sister Alla in a nightclub where Janis is per forming a jazzy song on stage. Kirill falls in love with Janis, the sensual singer feels also attracted to Kirill, they both find love but Kirill realizes that his new girlfriend was actually a man a year before, a disastrous situation for an FSB officer, his ex wife Irina will take the opportunity to spread the information into his family and his working environment. The officer is propelled into a nightmare…
In Paris, Laurent continues his quest to find the person who has become as vital to him as the air he breathes.
In Moscow, Kirill is compelled to pursue the mysterious and disturbing « Janis ».
They have nothing in common, their paths were not meant to cross, yet it seems they were destined for each other.
She will take him on a journey of discovery ; but Laurent is consumed by the void left in him by the absence of his « work of art » and sets off for Moscow…
Meryl S.p
Anonyme a écrit
Je n’ai pas beaucoup aimé les trois premiers « opus » de cet auteur, mais là (Ainsi soient-ils en Elle), OUI !
Un champ lexical sublime, un rythme effréné, des personnages intenses, et de l’Amour, avec un grand AAAAA !!! À lire pour Aimer… C’est tellement visuel, que j’ai l’impression d’avoir séjourné à Moscow.
Anne a écrit
« Onglenoirs » C’est vrai que le livre est sorti outre-atlantique, mais les aventures des enfants sont retranscrites moins fidèlement. J’adore le personnage de la fille. Celui de Pornochio m’a amusée, tendrement.
– Quand on a une opinion sur presque tout, on a une pensée sur presque rien.
Bravo M. le Maire Pornochio !
Claudiacinecitta a écrit
Adaptée du premier roman de Abel Tyveet, la série « ONGLENOIRS » est diffusée actuellement sur NBC. Concernant le cinéma, mon témoignage peut paraître pompeux ; mais il est vrai. Des scenarii comme « Capture » et « Wolf Creek Affair » de Abel Tyveet – tous les deux annoncés en préparation de tournage -, hormis peut-être en Angleterre, en Europe, il n’y en a pas. Malheureusement, nul n’est prophète dans son pays natal.
COMMÉDIENNE a écrit
Je vais une ou deux fois par semaine au ciné, ce qui me fait dire que je pense qu’il y a une crise profonde des scenarii en France. Idem en Italie et en Allemagne. Un malheur ne venant jamais seul… les producteurs se mettent à écrire et mettre en scène.
Moi je vibre à la forme et la forme est plus forte chez les scénaristes qui sont aussi écrivains. Leurs histoires et leurs personnages sont plus approfondis.
Alessandro.G a écrit
À Rome, il y a beaucoup de transgender’s. Amanda Lear, Eva Robin’s, etc, ont ouvert des portes, et puis en donnant de l’espace et du crédit à ces « mutants », c’est une façon pour les Italiens de s’opposer au Vatican.
Pour ma part, je viens de terminer la lecture du roman « Ainsi soient-ils en elle » … l’éloge d’un auteur féministe et avant-gardiste de la société d’aujourd’hui. On sent la patte du scénariste formé à « l’américaine ». L’histoire est rythmée. Les personnages incandescents. L’accouchement tyveetien crée des enchantements : ce qu’il fait naître est le contraire du théorique glaçant, c’est personnel, expérimenté, sensuel.
Il ne me reste plus qu’à me pencher sur mon moi.
Que vais-je découvrir ?
CRISTOLIENNE a écrit
« Onglenoirs » a ravi toute la famille en quête de sensations et de frisons. À l’auteur : Y aura-t-il une suite ?
R.L.CHRISTOPHER a écrit
Avec pour décor le Pays des Cathares, pour un livre dédié à la jeunesse, « ONGLENOIRS » est bien écrit, ce qui n’est pas le cas de « Chair de Poule ». Malgré la teinte fantastique et horrifique, on flirte avec la poésie.
Le vrai ghetto, il est certes géographique, mais aussi linguistique. D’après de récentes statistiques, plus de 25% des élèves qui entrent en sixième ne maîtrisent pas correctement le français. Ils ne savent ni bien lire, ni bien écrire, ni bien parler. Et je pense que c’est une moyenne optimiste… Autrement dit, près d’un quart de la population française n’a, dès l’âge de douze ans, pratiquement aucune chance d’avoir un travail normal. C’est franchement dramatique. Nous fabriquons des exclus en nombre. Ce problème doit être résolu au niveau national par le système éducatif !
Marie-Thérèze ARTHAUD a écrit
Les SMS et autres innovations technologiques ne vont pas arranger les choses…
Stéphanie S. de Jarnac16 a écrit
Bonjour à tous les tweeteurs !
J’ai découvert ce site en m’intéréssant à Abel Tyveet, cité souvent par Erik Orsenna dans différents magazines, en référence de littérature moderne simplifiée.
L’académicien dit : “La France n’est pas propriétaire de sa langue. Il faut aller la chercher ailleurs. Partir faire son marché linguistique auprès des Haïtiens, des Québécois ou encore des Africains. Pour obtenir la clé du monde, il faut absolument posséder une maîtrise orale et écrite de sa langue !”
Mme Osanno a écrit
Bonjour.
Le vrai problème, selon moi, n’est pas la façon qu’on les jeunes de malmener la langue, mais plutôt le temps qu’ils passent devant les ordinateurs. Quand je les vois rester quatre ou cinq heures devant leurs écrans, quelque chose me dit que notre espèce est en train de muter. Et ce n’est pas que le problème de vibrations qui peuvent entraîner des cancers cérébraux. À mon avis, c’est plutôt leur attention qui risque de disparaître… Secundo, ils perdent également ce nécessaire apprentissage de la solitude. Etre seul avec soi-même et non pas sollicité sans arrêt par quelqu’un d’autre, même si c’est une interface virtuelle, me paraît indispensable. Comment pourront-ils communiquer s’ils s’égarent eux-même ? Dernier élément à prendre en compte : le manque de sommeil. Souvent, les élèves arrivent en classe très fatigués. Ils ont passé une partie de leur nuit ou de leur matinée devant les écrans. Si nous, parents ou grands-parents, ne sommes pas derrière eux pour les en empêcher, ils ne s’arrêtent jamais ! Il nous faut pas prendre cela à la légère car la fonction du sommeil est primordiale pour leur développement cérébral. Donc là, il faut absolument tirer la sonnette d’alarme, c’est plus grave que les élucubrations sur la théorie du genre…
Rectrice à la retraite a écrit
Mon intervention sur ce site, a pour objet l’appauvrissement de notre vocabulaire, qui pour moi est un désastre. Il faut dire que plus personne ne fait d’effort. La plupart ne parlent plus, mais causent. Écouter donc les politiciens s’exprimer. Pour se faire comprendre, ils emploient volontairement de moins en moins de mots. Le général de Gaulle se situait exactement à l’opposé de cette conception de la communication politique. Il relançait même certains mots ! Et les gens étaient ravis. Souvenez-vous du terme “chienlit” qu’il a utilisé en 1968 pour qualifier la profusion débridée des évènements et désordres concomitants aux évènements. Cela redonnait une certaine magie à la politique. Aujourd’hui, les hommes d’État parlent comme ceux au comptoir d’un café. Quand on entend le président de la République rétorquer à un visiteur, au salon de l’agriculture : “Casse-toi, pauv’con !”, on ne peut que s’indigner ! Quel est notre plus beau trésor commun ? C’est la langue française. Quel est le premier des liens sociaux de notre nation ? C’est la langue française. La langue est républicaine. C’est notre création commune. Cela fait douze siècles qu’on l’utilise, alors préservons-là !
Natacha.P a écrit
« Ainsi soient-ils en Elle », très beau récit de Abel Tyveet, écrivain, malicieux défenseur de la transsexualité.
FrédéricTardde. a écrit
La société d’aujourd’hui a les hommes et femmes politiques qu’elle mérite… Paraître est devenu plus important qu’Être. Sauf pour les transgender’s. Empreint d’une écriture féminine, Abel Tyveet a su mettre en exergue ces gens là. L’héroïne Janis telle Janus, le dieu romain aux deux visages. Un livre visuel et musical.
Michelle Thompson a écrit
Après avoir longuement hésité à intervenir, je m’oppose aux louanges faites à la crédibilité de l’histoire de « Ainsi soient-ils en elle » ! Le lexical et l’analyse de tous les sentiments sont brillants ; mais je ne crois pas à l’amour d’un cadre majeur du Kremlin pour un transsexuel. Il existe deux genres humains, pas trois ! La chirurgie a ses limites. La peau du corps d’un homme ne sera jamais celle d’une femme, sans parler du cerveau ou de certains organes… Ce livre est une incitation à la déviance morale et sexuelle. Janis ne sera jamais une réalité, accomplie ! Combien de ces opérations chirurgicales ont échoué ? Que sont devenus ces humains, condamnés à se cacher, comme Quasimodo…
Au lieu d’écrire, Abel Tyveet ferait mieux de nous prouver en chantant, de Michel Polnareff : « Je suis un homme ».
Stéphanie BÉNÉZECH a écrit
J’ai assisté à la conférence qu’a donné Abel Tyveet dimanche après-midi au salon du livre. Sujet : « comment et pourquoi écrire un roman en pensant au cinéma ».
Je n’en pouvais plus d’écouter Abel Tyveet donner sa bonne parole de bobo dégoulinante de suffisance, et à démolir les personnes qui ne pensaient pas comme lui. Quand je devine le fric que ce bohème empoche ! Il écrit ses romans, les édite, les adapte lui-même pour le cinéma, et co-produit … et en plus des fois il réalise. Pour combler le déficit de la France, un contrôle fiscal lui ferait du bien…
Gilles-Anthony DEVOS a écrit
Quant à Tyveet, c’est un insoumis qui a su jongler avec plusieurs vies. Quand je vois sa tête, il a l’air d’un « sniper » habile et plutôt gentil.
Bonne journée et bonne nuit à tous !
Sandra VELINOPHA a écrit
Pourquoi tant de haine face à Tyveet ? Dans un moment, où tout le monde se déchire, c’est plaisant, à mon sens, de voire un rebelle qui croit encore à des valeurs humanistes – dans le sens illustré et « littéraire » du terme.
Abel Tyveet, d’après ce que j’ai lu sur lui, il n’a rien de bourgeois, excepté les rémunérations de ses travaux. Bohême ? Plus personne ne sait vraiment ce que ça veut dire. Sauf, peut-être et justement : lui, à 65 ans, sillonnant la campagne charentaise sur son vélo.
Dennis Berry a écrit
Il sillonne tous les chemins environnants, à bicyclette, avec ou sans Paulette ? (pour les plus jeunes, comme le chantait si bien Yves Montant.)
Carol PELDON a écrit
Moins de people et un peu plus de culturel sur le web :
Pour avoir adoré AINSI SOIENT-ILS EN ELLE d’Abel Tyveet, je m’étonne qu’aucun internaute n’ait évoqué le parallèle entre l’héroïne du roman et Janis Joplin… la seule et l’unique à me donner la chair de poule.
Carol
Afi.Turner a écrit
Je ne partage pas votre avis, Michelle.
En tout cas, moi je trouve ce récit sensuel, crédible et poignant, avec un parfum de volupté, le tout en accord avec la société d’aujourd’hui. Cette histoire est mieux que celles que l’on nous assène dans les journaux télévisés. C’est un hymne à l’Amour, à la Tolérance. J’ai découvert Moscou, et certaines pratiques de là-bas… Pour moi, Janis est une sœur, au sens figuré du terme.
Quant à l’érotisme qui se dégage de ce roman, je suppose que selon Abel Tyveet, il n’est pas militant, ni politique ; mais libre, dénué de tout sens du péché, joyeux, païen et non pas didactique.
Danielle MARTIN a écrit
À l’attention de Michelle Thompson :
« La liberté d’expression a un revers… »
Danielle.
Adelle.M a écrit
Dans un genre très différent de « Onglenoirs », je recommande aussi « Ainsi soient-ils en Elle » l’avant dernier livre du même auteur, visiblement un adepte du grand écart littéraire.
Personne ne peut prétendre avoir réglé ses problèmes avec son psychisme et propre corps, sans parler de celui des autres. Les phantasmes sont le fruit de l’imagination, mais on n’explique toujours pas la sexualité. Face à un texte sensuel, on se raconte une histoire, on crée des images, on installe peut-être moins de chicanes devant ses émotions, et on finit par oser. La sexualité des hommes et des femmes est radicalement différente. Pendant des siècles, les femmes n’ont pas eu « les mots pour le dire ». Au début du siècle dernier, Rachilde, qui avait dix-huit ans, a écrit « Monsieur Vénus ». C’est très audacieux mais très métaphorique. Je suis frappée aujourd’hui par les jeunes femmes qui écrivent « naturellement » ce type de littérature. Ces femmes écrivains ont une bonne santé réjouissante.
César Merquesse a écrit
Roman « Ainsi soient-ils en elle ».
Elle, c’est Janis, qui fausse compagnie à son mec, excédée par l’amour envahissant qu’il éprouve pour elle. Janis quitte Paris pour Moscou, où elle rejoint une amie, Alla, jeune Pussy Riot – ces femmes aux seins nus qui chantent sur les autels des églises orthodoxes des prières punk contre Vladimir Poutine. Janis croise Irina, une brillante jeune avocate russe qui vient de plaider en haute cour la libération de Alla. L’avocate est mariée à Kirill, haut dignitaire du Kremlin, Irina ne doute de rien. Ni de la brillante carrière qui lui est promise, ni de l’amour inconditionnel de son bel officier de mari. Et pourtant… Le destin de ces personnages est beaucoup moins conventionnel qu’on pourrait le croire… Abel Tyveet manie sa plume comme un bistouri. Son texte est ultra-précis, ultra-concis. En peu de mots, il plante le décor, campe des personnages à la fois très plausibles et paradoxaux. Il décrit Paris, Moscou, leurs parfums et leurs ambiances avec une telle virtuosité qu’on s’y croirait. Moi qui n’y ai jamais mis les pieds, je visualise très bien certains quartiers de la capitale russe, comme celui d’Izmayolovo, où réside Kirill. Ce roman turbulent gigote tout seul, tant l’action est omniprésente. Comme toutes lectrice assidues, j’aime bien deviner la fin d’une histoire avant d’y arriver : Abel Tyveet prend un malin plaisir à déjouer les pronostics et nous entraîne sur les sentiers les plus intimes de ses personnages. Passionnant, agréable à lire, puissant, parfois violent, ce roman est une incitation à l’amour et à la tolérance. Il est à l’image de l’homme que j’ai rencontré un jour de dédicace à Paris : délicat, entier, engagé, passionné.
Tristan de Levallois a écrit
Des œuvres de Abel Tyveet, pour moi, le joyau, c’est « Onglenoirs ».
À 62-63 ans, l’âge qu’avait probablement l’auteur au moment de son écrit, c’est bien d’avoir conservé son âme d’enfant.
Au pays des cathares, peuplé de grottes – berceaux de l’humanité, cinq pré-ados partent en balade, à la recherche d’un chemin secret qui les fera voyager dans les couloirs du temps. Comme naguère « Le club des cinq », j’ai été aspiré dans un vieux chêne tortueux, et j’ai survolé l’espace temps, de la préhistoire au Printemps Arabe.
En cette période si sombre qu’est celle d’aujourd’hui, merci à l’auteur pour ce brin de légèreté et ce parfum d’aventure.
AIGRESSE a écrit
En découvrant le vécu d’Abel Tyveet, je me suis dit que s’il était chat, il aurait neuf vies. Alchimiste touche-à-tout de la planète « Spectacle » cet écrivain vient de publier « Ainsi soient-ils en Elle », dont l’écriture simple, sonore, presque féminine, est ciselée au laser comme un polar. 62 courts chapitres comme passerelles pour autant de nouvelles tolérances à l’heure où un monde culbute vers une certaine pudibonderie. On aimera ou pas, mais entre Paris et Moscow le lecteur ne restera pas indifférent à « Elle ».
Je viens d’apprendre dans MATCH que l’adaptation cinématographique du livre est en cours sous le titre « Blue Loving You ». Sean Penn (director) et Charlize Theron en (Janis) sont pressentis.
Monica Guessière a écrit
Roman : « Ainsi soient-ils en elle ».
À Paris, Janis s’évade de l’emprise de Laurent.
À Moscou, Kirill, un haut dignitaire du Kremlin rencontre la “fugitive”. Lorsqu’il tombe éperdument amoureux de l’Étrangère,
Kirill découvre que cette chanteuse n’a pas été Janis toute sa vie…
L’officier bascule dans l’horreur…
À Paris, Laurent poursuit son enquête afin de retrouver celle qui lui est devenue plus indispensable que l’air qu’il respire.
À Moscou, Kirill est contraint de revenir vers la mystérieuse et troublante Janis.
Ils n’ont pas deux idées en commun, ils n’avaient aucune chance de se rencontrer, pourtant, ils s’avèrent faits l’un pour l’autre.
Elle va lui faire vivre un voyage initiatique ; mais Laurent, rongé par le vide de l’absence de son “oeuvre d’art” débarque à Moscou…
Gregory Heitor a écrit
« Ainsi soient-ils en elle » de Abel Tyveet est un roman sur la pudeur des sentiments, l’impudeur sexuelle, le bon vieux jeu de l’amour et du hasard. Quelque chose « comme une douleur qui ne doit pas faire mal », et pourquoi pas un miracle.
VirginieCarthaux-20137 a écrit
Un livre époustouflant !
Les vacances d’été s’annoncent encore plus pénibles que d’habitude pour Sébastien Tuxoïce, qui débarque avec ses parents dans le sud de la France où son père vient de trouver du travail. « Bienvenue à Onglenoirs, 2.174 habitants”. Sur le haut du panneau d’entrée du village médiéval, un chat mort ! Cloué en croix par les quatre pattes !
Partout dans le monde, le chiffre 13 est synonyme de chance, sauf à Onglenoirs, où c’est signe de malheur. Aucune des rues ne porte le n° 13. Du n° 12 on passe au n° 14.
À « Onglenoirs », depuis trop longtemps les filles naissent mortes-nées. Sébastien rencontre la seule qui a survécu à la malédiction. Malika informe le « parisien » que depuis le week-end dernier Christiane Stephan, une vacancière de son âge, était portée disparue.
– Les cerfs-volants, c’était son truc. Peut-être qu’elle rêvait d’être un oiseau migrateur. En tout cas elle aimait jouer avec ses cerfs-volants sur la pelouse du stade. Tu as bien capté ?
Christiane avait l’habitude de s’aventurer dans le stade, toute seule à la tombée de la nuit. Le jour de son anniversaire, elle était là-bas, seule, en train de faire voler son cerf-volant ; quand, tout à coup, un aigle blanc gigantesque, avec des yeux comme des rubis, a plongé à la verticale. Le rapace est arrivé dans le dos de la jeune vacancière.
– Cramponne-toi Sébastien. Il a planté ses griffes derrière les mâchoires de Christiane ; il l’a soulevée et emportée en plein ciel. Puis il a disparu derrière le Mont Aigoual. Est c’que tu peux croire ça ?
– Non.
À « Onglenoirs », il y a aussi ceux qui ne dorment jamais, comme la vieille femme-bébé. Nichée dans un landau que pousse son garde-malade travesti, la femme qui n’a pas grandi armée d’une mini-Winchester, est à la recherche d’un spectacle inavouable. Et ce n’est pas ce qui manque.
Il y a aussi le château féodal qui surplombe le village, avec sa sorcière dévoreuse d’âme.
Mais tout ça, c’est le hors d’œuvre, la suite des évènements est terrible.
– Si tu veux repartir à Paris, il n’est pas trop tard… conseille l’adolescente.
À « Onglenoirs », le paranormal dicte sa loi… et des événements terribles vont survenir dans la vie de Sébastien.
Pour son premier livre, Abel Tyveet nous entraîne dans de folles aventures, drôles, réfléchies, surprenantes et merveilleuses. Jamais on ne relâche son attention, parce que chaque chapitre est passionnant. Et le plus fabuleux, c’est qu’à la fin de ce Harry Potter french touch, on est toujours surpris par le dénouement. La résolution arrive à entretenir le mystère et à garder les secrets jusqu’au bout, c’est tout simplement époustouflant.
Recommandé aux enfants 12-16 ans
Jodie d’Arcachon a écrit
« Ainsi soient-ils en Elle », tel est le titre énigmatique et vertigineux du cinquième roman de Abel Tyveet. Quelle mosaïque de personnages. L’écrivain (un démiurge) traite là un sujet qui n’avait jamais été traité jusqu’alors. Et quelle énigme vivante, que l’accomplissement du « troisième sexe ». 287 pages d’une histoire d’amour réaliste, que malheureusement personne ne vivra, tant il y a peu de probabilités de rencontrer une Janis, tel Janus, le dieu romain aux deux visages. Plus féminine que la féminité, plus sensuelle qu’une « vraie femme », l’héroïne serait-elle la quintessence et l’accomplissement de l’être humain pour l’auteur ?
Janis, « Little Girl Blue » comme Janis Joplin, nous fait voyager dans le monde bien réel de l’insoupçonnable, de l’impensable, à nous, gens bien comme il faut. Entre Paris et Moscou, tous les personnages de cette romance bien contée, avec en toile de fond un sujet social d’aujourd’hui ou phénomène d’actualité, sont taillés comme un diamant bleu.
Tout en comprenant pourquoi les femmes aiment cette histoire, tandis que les hommes en sortent profondément troublés, je souhaite vraiment que certains mâles la lisent aussi, car elle remet beaucoup de chose en question. Certains vont peut-être dire que c’est « dérangeant ».
Mais qui sommes-nous, vraiment, au plus profond de nous ? D’ailleurs, pendant certains mois, dans le ventre de la maman, c’est du 50-50.
Moi j’ai vu dans ce livre une belle leçon de vie sur la compréhension des différences de l’Autre.
Nul doute que ce soit une histoire vécue, trop de sincérité pour que cela soit juste une fiction.
Ce joyau littéraire m’a laissé pantoise d’interrogations. Derrière Abel Tyveet, y-a-t-il un homme ou une femme ? Une certitude, il y a du George Sand dans cet auteur. Savoir être à la fois un homme bien masculin et d’autre part avoir toute cette sensibilité – que l’on attribue bien à tort qu’aux femmes -, si l’on faisait une lecture « à l’aveugle » de cet ouvrage, c’est à dire sans connaître l’auteur, on pourrait faire penser qu’il a été écrit par une femme.
Abel Tyveet découpe au scalpel tous les sentiments humains. La dextérité de son écriture et son audace font de cet écrivain quelqu’un de différent, dans le sens le plus noble du terme. Comme tout lecteur qui se respecte, j’aime bien deviner la fin d’une histoire avant d’y arriver : Abel Tyveet prend un malin plaisir à déjouer les pronostics et nous entraîne dans les méandres mystérieux les plus intimes de ses personnages. Passionnant, agréable à lire, puissant, ce roman est en plus, un magnifique hymne à l’amour et à la tolérance.
Tant de « navets » sont encore édités de nos jours, que les bons ouvrages sont à souligner !
Patricia GUÉRIN.83100 a écrit
Question : comment ne pas gâcher des heures de plaisir en quelques minutes ? Réponse : en se jetant tout de suite sur les dernières pages de « Onglenoirs ».
Disons-le franchement : ce livre est, selon moi, le meilleur de Abel Tyveet. Je suis institutrice à Poitiers, et heureux étaient les élèves de parcourir cette atmosphère magique et de côtoyer tous ces personnages amis et ennemis devenus si familiers.
Sébastien, 14 ans, ex-parisien, découvre la petite ville française « Onglenoirs », où sont père vient de trouver, enfin, un emploi. Il fait la connaissance de la petite maghrébine (de service) qui lui sert de guide.
« À Onglenoirs, le danger peut venir de partout et de n’importe qui ».
Les habitants sont « intenses ».
« À Onglenoirs, on entend des choses que l’on a pas envie d’entendre ».
Le décor est planté.
Vont se joindre au duo Sébastien-Malika, Otis (le noir de service), Vincent et surtout Pornochio, ancien acteur X qui a été élu maire par les habitantes. Mais je rassure, rien de vulgaire dans les 391 pages de ce livre très bien écrit – pour un premier ouvrage littéraire.
Il y a aussi la sorcière Andie Mesbahchef qui manipule du haut de son château féodal, sans oublier les fantômes qui hantent la ville dès la nuit tombée. Rien n’est tout à fait ce qu’il paraît, là-bas.
– Sébas, ici tout individu a plusieurs facettes, prévient Malika.
Il y a aussi la rivière La Péruze, infectée de…
– De l’autre côté du Pont des Chansons, c’est pire que mourir en Enfer, ajoute l’adolescente. Et elle dit vrai…
« Onglenoirs », est souvent malmené par des tremblements de ciel dus à la faille céleste. Bien qu’il n’y eût jamais la moindre secousse au sol, au fil des années, du fait des mouvements perpétuels de pression atmosphérique, certaines rues droites étaient maintenant légèrement incurvées et faisaient même des zigzags. Des maisons avaient rétréci.
Profitant des vacances et afin de chercher à comprendre, le « Club des quatre », adolescents, vont se lancer sur les Terres Rousses dans une enquête : découvrir la porte d’entrée des couloirs du temps, car « Onglenoirs » a plusieurs dimensions.
Il va donc falloir réaliser des exploits encore plus incroyables pour venir à bout des obstacles…
Avec ses Harry Potter, J.-K. Rowling n’a qu’à bien se tenir…
Marcus.Boulay a écrit
J’ai sept ans, et j’ai beaucoup aimé « ONGLENOIRS » de mon pote Abel. Je sais où se trouve « la colline qui a des yeux ».
Message perso : C’est vrai qu’être différent c’est être riche, mais la différence, ça ne s’achète pas.
Merci à Toi, J.B !
MIKA - 86400 a écrit
Tous ces anciens keufs qui démissionnent et ce mettent à écrire ?
Abel Tyveet est cynique, faussement intellectuel. Par curiosité j’ai lu (19 days et celui sur la transexuelle) le troisième et quatrième bouquin de cet auteur. Puis j’ai arrêté, ses histoires sont trop ancrées dans la réalité. J’ai besoin de la clé d’un monde qui n’existe pas.
Anonyme a écrit
Et oui Mika, peut être avez-vous envie de vivre et lire autre chose que la réalité ! Les écrits de M. Tyveet ne regorgent pas de réalités ; mais de réalisme, ce qui apparemment vous dérange. Dans ce cas fumez un petit joint, ainsi serez-vous dans un autre monde ; mais attention au réveil, car la réalité vous rattrapera bien vite.
CB
Tendon d'Achille a écrit
Est-ce que quelqu’un a déjà vu ce mec avec une belle femme ? Pour s’intéresser autant aux transgenres, connaître aussi bien le sujet, il ne serait pas… ?
Dorothée Villaret a écrit
Il a trois enfants !
Tendon d'Achille a écrit
Ça veut rien dire !
Theil Rabier a écrit
J’ai rien lu de lui, mais je l’aperçois souvent, sans qu’il me voit. Son physique est celui d’un homme, mais psychologiquement, c’est une femme. La différence entre ce genre de personne et les homos, c’est que bien qu’il soit physiquement un homme, son identité de genre doit être féminine, et il doit aimer les mâles hétérosexuels, et non les hommes gay.
Biker a écrit
À l’attention d’Achille Talon.
Moi, la seule fois que j’ai pu observer ce type de près, c’était lors d’une fête de motards. Il était accoutré « d’un contraceptif » une vieille de Londigny, moche comme j’te dis pas !… Peut-être pour sauver la face cachée…
La chevalière justicière a écrit
Et même ci c’était la vérité… ?, qu’est ce que vous faites de la différence ?!
En tout cas, il écrit très bien, ses histoires sont bien ficelées, en filigrane il explore la sexualité féminine et ça m’excite.
Dans la vraie vie, je sais qu’il est proche des gens simples. Entre autre, quitte à être suspect, il dit bonjour à tout le monde et moi j’aime ça.
En dehors des polémiques, Abel Tyveet est un progressiste. Chacun de nous est unique, alors laissons les évolutions sociétales suivre le progrès scientifique. Messieurs, les gros ventres sont aussi des « contraceptifs »…
Respecter cet homme, c’est se respecter soi-même !
Rachel
La Dame en Noir a écrit
J’ai beaucoup aimé le roman « Ainsi soient-ils en Elle » de Abel Tyveet.
Dans un pub du Moscou d’aujourd’hui, Kirill, officier supérieur du Kremlin, rencontre une étrangère en la personne de Janis, aussi new wave que Janis Joplin.
Véritable chanteuse ? Espionne ? Terroriste ? Toutes ces questions traversent l’esprit de Kirill, qui va finir par succomber.
Il y a aussi Alla « pussy riot », sœur rebelle de Kirill et amie de longue date de Janis, que l’avocate Irina fait libérer pour reconquérir son mari, emporté par un vent de liberté.
Alla et Irina sont deux personnages taillés comme des diamants, essentiels à la crédibilité de cette histoire.
Devenus amants avant de devenir adversaires, Kirill et Janis rivalisent de séduction et d’exploits charnels.
Mais lorsque « M. l’officier du Kremlin » découvre que Janis n’a pas été Janis toute sa vie, il est « fusillé sur place ». Lui, le revenu de tout, fonce dans les toilettes et vomit son éducation et ses préjugés de « chiotte ».
Mais, le désenchanté Kirill se voit envahi par un amour inattendu, et contraint de renouer avec Janis : bien femme actuelle. Un sentiment qui conduira bientôt les deux libertins à leur perte… car Laurent, qui a accompagné Janis dans sa « mutation », quitte Paris pour Moscou.
Succès massif lors de la publication de ce magistral roman au parfum vénéneux, bien dans l’air du temps.
BRAVO à l’auteur !
Alice Taglio.. a écrit
Que dire de l’histoire entre Janis et Kirill, ou de « Ainsi soient-ils en elle », si ce n’ait qu’ils aimaient la musique et attendaient le jour du grand AMOUR, comme nous tous.
Avec son style si particulier, une écriture à mi chemin entre le cinéma et la littérature, l’auteur Abel Tyveet nous rend témoin d’une relation fusionnelle entre deux êtres qui n’avaient aucune chance de se rencontrer, n’avaient aucun point commun, et pourtant s’avèrent faits l’un pour l’autre. Comme dans tous les récits de cet écrivain, les protagonistes sont souvent sensuels et à fleur de peau.
Tyveet excelle dans la retranscription des liaisons complexes, voir dangereuses, exemple : le personnage d’Irina et celui de Laurent.
« Ainsi soient-ils en elle » est un roman bien en phase avec la société actuelle.
Regard acéré sur la confusion des genres (féminin-masculin) de notre époque. Qui sommes-nous au plus profond de nous ?
Ce roman au romantisme échevelé a été porté par une bourrasque, avant d’être célébré par la critique unanime qui a osé écrire la formule : œuvre moderne.
Paula Hishikori a écrit
Compliments pour les commentaires avisés des lecteurs et lectrices de « Onglenoirs » et « Ainsi soient-ils en elle », deux livres que j’ai lus.
Ayant l’âge de Janis, j’ai surtout accroché au second livre cité. Je ne vois pas ce que je peux ajouter à ce qui est déjà écrit sur cet écrivain, autre que je souhaiterai faire sa connaissance, tant sa littérographie est entrée dans ma façon de penser.
Je vais m’atteler à « 19 Days for Eternity ».
Bien à vous, Mr Tyveet.
PS : s’il vous est possible d’obtenir mon contact…
Élise Gervais a écrit
Roman « Ainsi soient-ils en elle ».
De nos jours, à Paris, entre Laurent et Janis, tout commence comme dans un bon film.
Puis Janis s’évade de l’emprise de celui qui l’a fait devenir plus femme que femme, et débarque à Moscow ou l’attend Alla, une “pussy riot” tout juste sortie de prison.
Janis rencontre rapidement Kirill, frère de Alla – Janis n’apprendra jamais ce lien de parenté. Kirill est un haut dignitaire du Kremlin. À partir de là, un trouble s’installe : espionnage ? Terrorisme ? Véritable love-story moderne ?
Dans un Moscou très bien peint, nous sommes captivés.
Fidèle à ses œuvres passées, Abel Tyveet oscille entre littérature et cinéma. L’écriture de cet auteur est très dynamique et fluide, ce qui augure d’une belle énergie. La mélancolie et la poésie des personnages est utilisée à bon escient. Ils sont très attachants.
Un roman efficace auquel nous ne pouvons qu’adhérer. On referme le livre souriant et heureux d’avoir fait un bon voyage.
Jeannette a écrit
« Ainsi soient-ils en Elle » est un ouvrage frais, humain et ravageur ! Des personnages bien loin des stéréotypes de beauté, touchants et totalement crédibles ; une écriture esthétiquement soignée ; et une histoire bien loin des consensuelles et longues à en mourir des auteurs français.
Original, coloré, triste, joyeux, comment ne pas adorer cet excellent bouquet de sentiments, qui donne le sourire et nous font réfléchir les jours qui précèdent !
Note personnelle : « À présent que les ombres du soir commencent à envelopper ma vie, que me reste-t-il de plus frais et de plus pétillant que le souvenir de cet orage sensuel, printanier et fugace ? »
Civraysienne a écrit
Je suis cet écrivain-scénariste depuis son livre « Onglenoirs ». Dans son dernier ouvrage « Ainsi soient-ils en Elle », dans une fuite de Paris pour Moscou, il explore l’ambiguïté de genre. Il y a quelque chose de doublement émouvant dans ce récit où il flirte avec la requête des pussy riot’s.
En milieu hostile, cette love-story d’aujourd’hui est doublée du prodige de voir un futur grand écrivain imposer, de livre en livre, sa voix singulière et poursuivre sa réflexion sur l’identité des êtres.
Avec tout mes encouragements, M. Tyveet !
Paloise a écrit
Complètement raccord avec le message de Civraysienne.
Par contre j’ai eu du mal à terminer la lecture de « SUSPICION » son tout dernier livre, qui selon moi. est plus le récit d’un film palpitant qu’une oeuvre littéraire. Mention spéciale à tous les personnages qui sont taillés comme des diamants, tant ils ont de facettes.
Je pense que ce que cet auteur a gagné en notoriété, il l’a perdu en identité.
Cathy Mosconi et Romain.N a écrit
« SUSPICION », le dernier ouvrage de Abel Tyveet, mieux qu’un thriller exceptionnel, un piège machiavélique, paranoïaque et jubilatoire.
Lisez-le, vous comprendrez pourquoi. Un suspense formidable qui m’a tenu éveillé jusqu’au bout de la nuit.
Une seule petite critique : quelques pages en trop.
Franchesca.Tuesday a écrit
Préparez-vous à être obsédées, les filles, à être ensorcelées par l’énigme de « SUSPICION » ! Ce thriller voué aux femmes (il n’y a que trois mecs) est le genre de livre que vous devez conseiller à tous ceux et celles que vous connaissez pour avoir le plaisir de partager cet énigmatique envoûtement.
Petra Marthens a écrit
Des meurtres viennent d’être perpétrés dans le monde, le dernier dans une villa de l’île paradisiaque de Formenza. Cette résidence ou « blockhaus », appartient, entre autres, à la Romancière Meryl Foster, dont les thrillers sont des best-sellers.
« SUSPICION » d’Abel Tyveet, en voilà un suspense digne des grands auteurs américains ou des grands films U.S qui ont marqué nos esprits dans les années 80-90.
Pas une ligne de violence.
En chef d’orchestre : Meryl Foster. Face à sa webcam, elle écrit en live, matée par des millions d’internautes fans ; mais surtout les flics. Les personnages sont tous porteurs d’un secret, liés les uns aux autres, comme une pieuvre à ses tentacules.
J’ai lu ce livre deux fois pour tout comprendre de cette broderie au fil d’or.
Cette histoire est fascinante.
Cet ouvrage est méconnu, pourtant selon moi, c’est le meilleur de la collection TYVEET. Avant les deux dernières pages, impossible d’imaginer la fin.
Alexy.79190 a écrit
Désolés pour le fan-club, mais Tyveet est bien pédé ! Il a même tenté de sauté mon pater !
Chantal Brisset a écrit
À pieds joints ? C’est un sport comme un autre…
Marie-Noëlle Pélégrini a écrit
Bonsoir à toutes et à tous !
Je travaille à Sauzé-Vaussais dans le 79, je ne suis pas une grande lectrice, mais sur les conseils d’une collègue j’ai acheté et lu (entièrement) le livre AINSI SOIENT-ILS EN ELLE d’Abel Tyveet – que nous voyons de temps en temps lorsqu’il ralimente le rayon librairie de ses livres.
J’ai tellement été marquée par le personnage de Janis, que j’ai prénommé ma petite dernière ainsi. Je ne connaissais pas ce prénom.
Jean-Pierre Roffint a écrit
À travers des personnages à multiple facettes et d’une force exceptionnelle, l’Écrivain Abel Tyveet, pionnier du mouvement humanitaire littéraire (théorie du genre) nous offre une love-story puissante entre Paris & Moscou.
Janis éclaire un des dilemmes les plus fondamentaux de notre époque : la confusion du genre.
À l’heure où l’intolérance, la vulgarité et la violence s’invitent jusqu’au coeur de l’Europe, y a-t-il encore place à la différence ?
Oui plus que jamais ! affirme l’auteur de « Ainsi soient-ils en elle ».
Quant à moi, j’ai appris à ne pas confondre transsexuelle et transgender.
Dans une société qui se veut bien pensante, je salue cet auteur dérangeant pour son courage.
Olivier Ryan-Watts a écrit
Livre « Ainsi soient-ils en Elle »
En premier : Super la couverture !
Je suis gay et il y a longtemps que je n’avais pas lu de roman, tant les sujets actuels sont mièvres et complaisants avec la société bien lise, d’aujourd’hui.
Mon mari m’a offert cet ouvrage pour mon anniversaire, et encore, MERCI DU CADEAU !
Le lecteur est dans un premier temps cueilli à froid par la sécheresse de l’écriture. Les phrases courtes, elliptiques, donnent au texte un caractère abrupt, qui écorche…
J’ai compris rapidement que ce récit au titre merveilleux ne livrerait pas de longues descriptions des faits. Non, « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » est un texte taillé au cordeau, constitués de mots sensuels ; mais surtout actuels, que l’auteur nous jette à la figure, avec l’intention consciente de frapper l’esprit et de nous faire accepter avec nos différences : nous les « autres. »
Moscou offre un décor parfait pour cet amour contrarié. Là-bas, ça ne rigole pas avec les « différents » !
J’ai promis de me remettre à lire en découvrant les livres de cet écrivain si énigmatique.
PS : c’est rare qu’un mâle écrive comme ça et s’intéresse à de tel sujet ? Entre autre « 19 days for Eternity ».
Jonquille de Lorigné.79190 a écrit
Un beau matin de 2014, à Montmartre, Janis s’évade de Laurent, qui l’a accompagnée dans sa mutation.
Plus femme que femme, Janis débarque à l’aéroport de Moscou où elle est accueillie par Alla, une « pussy riot” fraîchement libérée par Irina, brillante avocate mariée à Kirill, officier supérieur au Kremlin.
À trois heures du matin, au son d’un slow joué au piano, sous un plafond scintillant d’étoiles artificielles, dans le coin le plus sombre d’un cabaret de Moscou, Kirill, en rupture de bans avec son épouse, tombe dans les bras de la belle fugitive…
L’un est guère plus âgé, mais plus sage. L’autre est plus extravertie.
Mais cette « étrangère allumée », est-elle une terroriste, une espionne, ayant choisi Kirill pour proie afin d’infiltrer le Kremlin ?
Qui est vraiment Laurent qui cherche éperdument son « objet d’art » ?
Dans la capitale de la Russie où plane un grand danger permanent, tout laisse présager un suspense haletant. Ça se complique mortellement lorsque le proche de Vladimir Poutine apprend que Janis n’a pas toujours été Janis.
Sur la scène du Théâtre Blue, c’est dans une langue hypnotique et musicale, avec un goût rare pour le détail baroque, que Abel Tyveet conte cette fable érotique et morale peuplée de personnages énigmatiques, cette histoire d’amour fou empreinte de crudité parfois, de romantisme souvent, mais aussi d’une compassion admirable.
Mais tout se complique terriblement lorsque Laurent découvre Janis à Moscou…
Merci à cet écrivain pour ce beau voyage réaliste.
La Morale de La Roche-sur-Yon a écrit
Ne vous en déplaise, j’ai beau lire vos commentaires, je n’en démorderais pas, ce type est un homo. Ou s’il n’est pas passé encore à l’acte, c’est par frustration.
brisset.chantal a écrit
Eh, « La Morale de La Roche-sur-Yon » !
Vous écrivez que les commentaires des internautes ne vous feront pas changer d’avis sur le fait que Abel Tyveet soit gay ! Mais avez-vous lu au moins un livre de cet l’auteur ? On n’aime ou pas ; mais laissez s’exprimer ceux qui apprécient cette littérature. À constater le nombre de livres que cet écrivain vend, rien que cela mérite respect. Dépasser à chaque bouquin les 100.000, alors homo ou pas…
Redresseur de tord a écrit
Eh la « Morale » ! À deux balles !
Si Tyveet était homosexuel il l’aurait déjà dit. Et au cas où ça serait le cas, en quoi ça vous, et nous, concernerait ?
Moi, ce qui m’importe quand j’achète un livre, c’est d’en avoir pour mon argent, et avec cet auteur je n’ai pas encore été déçu.
À bon entendeur, salut !
Patricia.Walken a écrit
Abel Tyveet est un formidable conteur d’histoires bien alambiquées.
Selon mes goûts littéraires, son dernier ouvrage « SUSPICION » est un roman d’une ampleur et d’une ambition internationale, comme le sujet d’ailleurs. La précision millimétrique de son écriture visuelle, toute au service de l’intrigue, s’enrichit d’une imposante fresque de personnages féminins liés par un secret comme une pieuvre à ses tentacules.
La meneuse de ce « bal de twisted’s » lu en direct sur le net est l’Écrivaine Meryl Foster, sublime d’ambiguïté.
Les intrigues se nimbent d’une atmosphère latino-terrifiante.
Sous un soleil de plomb, les décors livrent leur sauvagerie.
Un thriller machiavélique, obsédant.
Félicitations personnelles à cet Auteur pour l’histoire et le suspense.
Charbonniers de Courtelle a écrit
Bien vu et bien dit ! Oui, ce livre « Suspicion » est un bijou envoûtant.
Daphné de Rosnay a écrit
« Suspicion », un thriller haletant, où les femmes sont à l’honneur.
D’Anthologie, le bras de fer entre l’écrivaine dure à cuire Meryl Foster et les flics, dans le cinquième livre de Abel Tyveet. Et la relation Roberto-Florençia, merveilleuse tragédie.
Je viens de lire dans Paris Match que cet auteur se disait « victime de ses personnages » – probable mélange de bonheur et de torture qu’inspire l’écriture. Ce besoin d’isolement que seuls peuvent comprendre les adeptes de la page blanche qu’ils ont besoin de noircir autant que de respirer.
Pouvez-vous transmettre mon adresse contact à Tyveet, j’aimerais savoir s’il fait des fiches sur chacun de ses personnages ?
Merci d’avance.
Abel Tyveet a écrit
Non Daphné, je ne fais pas de fiche, à proprement dit, mais je passe beaucoup de temps avec eux avant le début de l’écriture.
Bertrand.D a écrit
« AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » : un hymne à un Amour Différent.
Kirill, Janis, Alla et Irina enluminent le récit (peut-être vrai) d’une histoire ivre d’émotion et d’immensité, de culturel historique entre la Russie et la France, un conte moderne enivré d’étrangeté et de dangers, le tout sans vodka.
J’ai lu dans un news qu’une adaptation cinématographique était en cours.
norbert.parthrow-13000 a écrit
« Suspicion », le dernier Tyveet : des décors sauvages et latinos, surplombés d’une chape type mafieuse, où 4 femmes explosives et 3 mecs sur la défensive, forment un cocktail esquiché d’angoisses.
63 chapitres publiés fin 2014 et à consommer sans modération.
Gwendoline.Hamon a écrit
« AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » comme un « À tes souhaits » lancé après un éternuement.
Un huis clos théâtral blue, dont la tension grimpe jusqu’au sommet littéraire en s’auréolant d’une ambiance triangulaire espionnite, le tout en 62 chapitres menés tambour battant.
Françoise D'Orinao a écrit
Bonjour à vous.
Pour la crédibilité de mon commentaire, je précise que mon parcours identitaire est semblable à celui de Janis.
Le ton de ce love-story moscovite est vif, le style bien léché, à mi chemin entre un roman découpé au scalpel et un scénario, tant un film m’est paru évident.
Que je serais comblée de vous rencontrer, un Monsieur sûrement aussi bien que l’écrivain.
Françoise, très fière d’être une petite soeur de Janis.
Stéphanie RENOMA a écrit
En tant que journaliste, je suis scotchée par la pertinence et la justesse de certaines analyses de texte dans ce site. Si tout le monde peut donner son avis, tout le monde ne peut pas être critique… Il ne suffit pas de dire « j’aime » ou « je n’aime pas ».
Le ou la critique artistique – que certains ou certaines d’entre vous pourraient potentiellement être -, doit avant tout avoir une belle plume et savoir argumenter ses propos par une analyse poussée, faisant appel à ses connaissances techniques. Ayant une très bonne culture générale, il ou elle n’hésite pas à faire des comparaisons. Qu’il s’agisse d’un livre ou d’un film, tout passe sous le regard scrutateur du critique : le style d’écriture, le jeu des acteurs, l’histoire, les décors, la cohérence, etc.
Bravo à certains et certaines scholiastes modernes qui ont osé se risquer.
Éric PRÉVOT-TALÈS a écrit
Il est des contrées sauvages où les gens, surtout les flics, n’ont rien d’ordinaire. C’est le cas dans l’Île de Formenza.
Une belle villa au nom de Vesuvio, perchée en haut du Cap de la Mort et dans laquelle Meryl Foster, une star de thrillers, rédige « SUSPICION », toujours près de son chat « Funérailles ». Ce livre que cette auteure écrit en live devant sa webcam, raconte le récit de meurtres perpétrés en direct de part le monde. Des millions d’internautes payent pour lire et voir la reine des best-sellers écrire en temps réel. Les faits du récit se déroulent sur les lieux mêmes et au moment même où l’écrivaine les formules.
Au milieu d’une nature cruelle et ses créatures hostiles, l’homme est la proie de tout, et surtout de lui-même. Les huit personnages ( 5 femmes et 3 hommes) se révèlent des loups solitaires.
Le dernier assassinat est commis dans la villa Vesuvio…
Abel Tyveet révèle de nouveau sa marque de fabrique : un maître du suspense, un immense talent de raconteur d’histoires.
Carol FERGUISONN a écrit
Glaçant, malgré une température caniculaire. « SUSPICION », un des thrillers les plus exaltants qu’il m’ait été donné de lire. Un mécanisme d’horloger. À mettre impérativement entre les menottes de celles qui aiment les effrois.
Des premières pages à faire cauchemarder jusqu’à la fin, imprévisible. Et ce suspense qui vous étreint ! Nous avons toutes quelque chose de Meryl Foster. Roberto est un sacré bonhomme !
Les huit personnages de ce livre sont imprévisibles, époustouflants.
« Suspicion » est un récit impressionnant, d’un auteur qui vient du monde du cinéma.
Nastassja.Carson a écrit
Je viens de terminer la lecture de SUSPICION de Abel Tyveet. Si ce livre bluffe, c’est parce qu’il est beau, énergique et sidérant de réalisme. Les décors sont envoûtants, la villa Vesuvio un paradis pour l’angoisse, les personnages féminins sont merveilleux. Cette histoire ferait un film super !
Merci à mon libraire de m’avoir orientée sur cet auteur.
Béatrice Marciano a écrit
Bonjour.
Incitée par les louanges faites dans la presse régionale, hier, j’ai vu à Bordeaux une expo de Abel Tyveet, photographe.
La série de clichés qui m’a le plus marquée, est celle intitulée : LES INDISCRÈTES. Dans les photos exposées, on retrouve les clichés originaux de plusieurs couvertures de livres de ce touche à tout. J’ai été frappée par celles de « La chanteuse ridée aux lunettes », « l’Écrivaine qui n’en était pas », « la Journaliste délatrice », « l’Espionne », « la Paysanne de Londigny », « l’Amnésique », « la Londinoise tricheuse », toutes ces femmes si différentes manifestaient sur ces photos un même et impérieux désir : voir. Pour elles, (m’indiqua l’attachée de presse) voir, c’est goûter à la vie, jouir du monde, manipuler, comprendre la société d’aujourd’hui. Sagesse ? Vice ? Passion ? Fantasmes sexuels refoulés ? Le veuvage, Obsession. Peu importe leur motivation (me souffla l’attachée de presse) ces yeux-là ont une âme. Puis elle ajouta : Abel Tyveet a trouvé amusant d’imaginer une série de photos – noir et blanc – sur un trait de caractère, un aspect psychologique secret de ces femmes campagnardes : l’indiscrétion provinciale au féminin.
L’image de la femme est extrêmement consommée, il a semblé intéressant (semble-t-il) à cet écrivain-photographe, que pour une fois, ce soit elle qui regarde… tout en étant vue…
Béat.
Pierre Perraut & Erica - "Les Girondins" a écrit
Bien vu et bien dit, Béatrice.
Cet après-m’ nous nous sommes payés l’expo photos TYVEET.
Comme toi, nous avons été interpellés par la série « Les indiscrètes », qui pour nous, se présente comme autant de séquences de films : polar noir de l’époque Melville, comédie musicale de la grande époque, espionnage, thriller hitchcockien… Ce qui doit supposer de la part du photographe un véritable travail d’écriture auparavant et ensuite de mise en scène. Là j’ai vu le potentiel cinématographique de cet artiste à plusieurs casquettes.
Disons qu’il y a un truc très théâtral dans cette expo de soixante-dix photos, et étant un grand amateur de théâtre, j’aime beaucoup. Selon nos goûts, nous retiendrons huit clichés que nous avons catalogués à l’unanimité : fabuleux.
M. Tyveet, mettez un thriller en scène, s’il vous plait…
Gilles De Kleyoeil – Dole.39100 a écrit
Titulaire d’un master en littérature, ce week-end, à une terrasse de la Place Précipiano, je me suis amusé à décortiquer les ingrédients qui font que les livres de Abel Tyveet ont trouvé chacun leur cercle de lecteur et le succès ? À cette question précise n’existe pas de réponse catégorique. Mais les erreurs courantes de jeunes auteurs permettent de trouver quelques éléments que Tyveet n’a pas négligé. À commencer par un juste calibrage de l’intrigue qu’il a su démêler.
Originalité et simplicité :
Avant d’aborder la question de l’originalité, commençons par le premier élément qui retiendra l’attention du lecteur hormis la couverture : le titre. Là, Tyveet a tout compris. Une phrase sortie du livre, un mot exotique, un détail qui fait sens sur la couverture sont autant de procédés pour accrocher le regard du lecteur et le pousser à ouvrir l’ouvrage.
Toutefois, je mets en garde sur le danger du tout original, pour le titre, l’imagination ne doit pas avoir de limite.
Exemple : Sur la première de couverture du dernier livre de l’écrivain cité ci-dessus, ce dernier a placé le nom de l’héroïne (une romancière) à la place du sien, ce qui pose un problème de confusion. Est-ce un livre de Meryl Foster ou de je ne sais qui ? C’est en consultant la 4ème de couverture que l’on découvre que l’auteur s’appelle Abel Tyveet. Peut-être a-t-il voulu se dissimuler, consciemment ou inconsciemment, derrière son héroïne écrivaine ? À moins que, adepte du non-conformisme, cet auteur-businessman qui n’a pas un mental de courgette, ait voulu innover ou tenter « un coup ». Les ventes marchent moyennement. En moins d’un an, 60.000 au box-office France, quand même.
Je lis un bouquin par semaine et cela depuis plusieurs années, ce qui m’a permis de me rendre compte qu’assez souvent, les auteurs novices cèdent à leur ambition d’un projet dense, aux multiples ramifications. Certes, bien des auteurs classiques sont passés à la postérité par leur souci du détail, néanmoins on ne recommandera jamais assez de privilégier une intrigue simple mais originale, comme le fait Abel Tyveet. Une intrigue cohérente mais ne foisonnant pas d’éléments secondaires est facile à faire évoluer et donc plus facile à écrire. Elle comportera moins de risques de perdre le lecteur, d’altérer sa lecture et parfois d’entraîner le bâclage du dénouement. Un lecteur confus est un lecteur qui refermera tôt ou tard le livre avant le dernier chapitre. Si l’on opte pour une trame relativement facile à suivre comme dans 19 Days for Eternity, cela ne peut tenir qu’avec une bonne dose d’inventivité : caractéristiques des personnages principaux peu communes, univers marqué par quelques inventions qui créent une ambiance unique dans laquelle immerger le lecteur que l’on n’aura pas vue ailleurs.
Comme pour les projets ambitieux, le piège, comme c’est le cas dans Suspicion, le dernier thriller de Tyveet, est de semer son lecteur par un trop plein d’originalité. À trop brouiller les pistes, le lecteur rate la chance de s’identifier à un personnage et ne parviendra pas à s’évader. Il conviendra donc de doser la place de l’inventivité avec des références plus ou moins perceptibles pour que le lecteur, s’il ignore la fin, ait l’impression de connaître la direction de l’histoire. Idem pour des revirements de situations, trop nombreux, ils éveillent la vigilance du lecteur qui ne s’y laissera pas reprendre. Le pacte de lecture repose dans ce fait : l’auteur promet au lecteur de l’emmener dans une aventure avec une fin, mais surtout de ne pas le perdre en chemin.
Respect des codes : jusqu’où ? :
Ces mêmes références sont bien souvent des codes appartenant à un genre littéraire. Pour reprendre les dires de Abel Tyveet, je cite dans Littérature :
« Il n’est pas question de remplir des cases avec le sempiternel même héros sans peur et sans reproches pour un livre de Fantasy et la jeune fille frivole pour une romance. Mais bien identifier ces codes pour mieux jouer avec peut avoir son intérêt. Lesquels vais-je ignorer, lesquels vais-je reprendre pour faciliter la lecture et ne pas perdre mon lecteur ? Lesquels, encore, vais-je reprendre ironiquement ? Répétons-le encore, la fluidité est vitale dans l’avancée du récit et laisser une part d’horizon connue permet de garder le lecteur à flots pour mieux le surprendre dans un revirement de situation. »
Chez cet écrivain – qui vous l’aurez compris est pour moi une référence tant chaque livre est différent -, hormis la mécanique principale du roman avec la narration, le dialogue fait trébucher beaucoup de ces collègues. Cet outil essentiel que Tyveet manie très bien, permet de vivifier une scène lorsque les personnages prennent la parole. Toutefois, s’il imite le langage oral, le dialogue peut se résumer à une conversation insipide et inutile pour l’intrigue. Ça, je suis persuadé que Tyveet l’a acquis de ses expériences cinématographiques. Pour résumer, il conviendrait de ne jamais y avoir recours gratuitement, mais avec une intention précise : passer une scène fastidieuse, apporter un éclairage sur la psychologie d’un personnage, donner un effet de vitesse ou bien encore de comique direct.
Se préparer à écrire :
Une fois un thème fort choisi, une première étape préparatoire pourra faciliter l’écriture. En cas de nombreux personnages présents, il sera judicieux de dresser une liste des caractéristiques de chacun ainsi que leur psychologie. Les protagonistes posés, l’intrigue vaguement ébauchée et un balisage en chapitre permet de quadriller le récit.
Susciter la curiosité de l’éditeur :
En plus de la nature de la trame et de quelques rebondissements bien placés, il reste d’autres éléments à préparer pour aborder un éditeur avec les meilleures chances de succès.
Tous les comités de lectures ne prennent pas le temps de lire l’intégralité d’un roman prometteur par manque de temps. Afin de maximiser ses chances, il est donc vital de soigner les premières pages du livre. Accroche du texte, ces quatre-cinq premières pages sont une vitrine qui montre le potentiel de dépaysement de la trame, la maîtrise du style et de la syntaxe, ou encore la façon dont les choses se mettent en place. À ne pas négliger donc. En référence en la matière, je vous conseille de décrypter les cinq livres de l’écrivain cité.
Associé à cette entrée en matière, un bon argumentaire permettra au comité de lecture de se faire une idée en quelques phrases du potentiel de votre écrit. Si le choix du titre doit susciter un premier intérêt, l’argumentaire doit confirmer cette première impression positive. J’ai choisi Abel Tyveet comme référence dans ce commentaire, parce qu’il est autodidacte, qu’il n’a écrit que cinq livres ; mais tous d’un genre très différent (donc il n’est pas pollué) mais aussi parce qu’il est son propre éditeur et que ses œuvres ont toutes cartonné – même si le dernier, Suspicion, peine un peu, sûrement pour la problématique de la 1ère de couverture évoqué plus haut.
Je ne connais pas personnellement Abel Tyveet, j’ai lu ses livres et vu quelques photos de lui, mais je devine ce mec gros bosseur, méticuleux, ne laissant rien au hasard.
Chris Nahon a écrit
« Suspicion » : Du bel et beau Tyveet. J’ai particulièrement aimé Meryl Foster et son livre (dans le livre) ainsi que les détournements de l’utilisation d’un bouquin écrit en live et lu en direct par les enquêteurs chargés de cette série de meurtres de part le monde. C’est un thriller plein d’humour, un rythme palpitant, une fin flamboyante.
Pierre Courrège a écrit
Intitulé « Ainsi soient-ils en elle » en français et « Blue loving you » en anglais, ce love story exceptionnel connait un succès incroyable depuis sa sortie. Il le doit au sujet planétaire traité, à la beauté de sa première de couverture, mais aussi à la qualité d’écriture de son auteur, au rythme effréné des enchaînements de chapitres. Enfin, au style très visuel de cet écrivain-scénariste-réalisateur qui a fait ses classes au cinéma. Cet ouvrage de 320 pages, dont Abel Tyveet en est aussi l’éditeur avec sa société J.B.C Galaxy, est 2ème des ventes en Hollande, 5ème des ventes en Angleterre et au Canada, 7ème des ventes aux Etats-Unis. Traduit en plus de 8 langues, il est en cours d’adaptation cinématographique. Au printemps prochain, une icône u.s interprétera le personnage de Janis.
Il vous suffira d’ouvrir ce livre et de vous laisser entraîner dans la fuite de Janis vers Москва (Moscou), les retrouvailles jubilatoires entre Alla (Pussy Riot) et la fuyarde, la passion amoureuse entre l’étrangère et Kirill – brillant officier du Kremlin -, le piège paranoïaque élaboré par des agents du F.S.B (ex K.G.B) pour anéantir cette idylle, pour que vous compreniez à quel point cette publication fait figure d’évènement.
La PASSION ou le GRAND AMOUR peuvent être merveilleux, comme dévastateurs. Tout dépend de qui vous aime, comment on aime, pourquoi on aime.
» JANIS » c’est l’aventure de destins qui se croisent ou se décroisent, s’attirent ou se déchirent, fatalement …
» JANIS » est aussi un hymne à l’amour, si différent soit-il, une exploration du plus profond de nous mêmes et surtout une symphonie dédiée à la tolérance.
Qui sommes-nous, au plus profond ?
Il semble que nous puissions nous reconnaître, en partie, dans chacun de ces personnages…
Un roman qui a fait événement avant même sa parution, une acquisition des droits d’adaptation cinématographique par Meryl Streep (info Cine Live)… Lisez-ce livre, vous comprendrez tout de suite pourquoi.
Henri Herguin-Nancy a écrit
« AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » de Abel Tyveet :
Alchimie parfaite entre émotion, sujet social planétaire et voyage à Moscou. Je me suis enrichi au-travers de ce livre puissant.
Mention spéciale au style d’écriture.
Henri.
LAROCHENKO Sergeï a écrit
AINSI SOIENT-ILS EN ELLE : j’ai vraiment adoré ce livre que j’ai lu deux fois.
Janis a enrichi ma vie. Alla m’a fait rire. Kirill m’a ému.
Je cite un passage du livre :
Dans un pub de Moscou, le climat est installé dès les premières secondes de la scène : la musique est discrète, la lumière chaude et tamisée, les couverts cliquetiquent légèrement.
Face à Kirill, Janis n’a jamais été si belle, émouvante et attentive. Son étonnement triste, son désarroi à peine esquissé, sont dignes d’une oeuvre d’art. Elle est altière comme un allegro de Mozart, et consciente du pouvoir de son corps et de sa sensualité. Janis ne supporte pas la médiocrité !
Voici trois dialogues références :
“Au marché du matin, j’ai pensé à nous deux. J’ai acheté deux robes, une petite bleue et une petite blanche.”
« L’amour est patient, l’amour est doux. Être amoureux veut dire perdre doucement la tête. »
« J’ai décidé que ma vie était trop simple. Je veux vraiment la compliquer…avec toi. »
« Tous les hommes meurent un jour mais peu d’entre eux vivent vraiment. »
Aline - Aigrinoise (16140) a écrit
Dans un Paris et Moscou d’aujourd’hui se déroule une histoire peu ordinaire de par son sujet, Abel Tyveet a su la rendre accessible à nous tous. Il magnifie cette histoire avec des personnages excellents. Le récit est rempli de rebondissement, on ne sait jamais à quoi s’attendre, avec ces personnages très bien écrits et tous différents.
Un vrai bonheur ! « Ainsi soient-ils en elle » est un récit audacieux et pertinent sur les rapports amoureux de gens qui n’ont aucun point commun, n’avaient aucune chance de se rencontrer, et pourtant s’avèrent fait l’un pour l’autre.
Le personnage de Janis est solaire et bien femme actuelle. Elle choisit de succomber à Kirill, un brillant officier du Kremlin et les conséquences en découlant ont de quoi surprendre.
Mais, comme souvent dans les love-stories, il y a le laissé pour compte. Là c’est Laurent.
Le trio de personnages est idéal et les dialogues pertinents.
Une note particulière à Alla, une « Pussy Riot », sœur de Kirill.
Abel Tyveet livre ici, à mon sens, un des bijoux de la littérature française, et bientôt un film.
Deux dialogues m’ont interpellé principalement :
– Un Amour sincère ne se termine jamais. Il connait des virgules, mais jamais de points.
– Le plus bel Amour, c’est quand tu trouves une personne qui a peur de te perdre, et qui fait tout pour te garder, malgré tout.
Je suis séduite par cet écrivain.
Marco Exposito a écrit
Peu d’hommes sont capables de s’identifier à Kirill, brillant officier du Kremlin d’aujourd’hui, dans cet envoûtant roman d’apprentissage féministe à la diable au corps. Un homme peut être féminin sans pour cela avoir une ambivalence sexuelle.
Avec « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » Abel Tyveet revisite le genre troubles identitaires avec une modernité délicieuse et grave. Via la narration, subtilement enchevêtrée, des identités de genre successives de Janis, l’héroïne. Via le regard insolent qu’elle porte sur la société d’aujourd’hui, bohème et bourgeoisie comprises. Un plaisir feuilletonesque baigne ce roman ciselé à l’écriture toute de légèreté, malgré les périples douloureux qu’ont été – on s’en doute – la vie passée de Janis.
Ce qui m’a le plus séduit dans ce roman bien réel, c’est le point de vue de l’auteur sur Kirill, Janis, Laurent, Irina. Abel Tyveet, avec comme outil son écriture féminine, a su ciseler des personnages que l’on comprend, que l’on a l’impression qu’ils pourraient être un, ou une de nos amis.
J’ai bien connu Moscou, et j’ai retrouvé Moscou, ainsi que toutes les problématiques qui découlent de cette capitale à part du monde.
Dans ce quatrième roman aux apparents rebondissements et coeurs « changeants » — comme l’écrivait Apollinaire —, Abel Tyveet dessine, entre mélodrame et love story, des existences où les contradictions mystérieusement s’épousent. Tels ces sentiments de peur, si proches du courage ; tels ces êtres qui détruisent et obligent à se reconstruire. Tout n’est que cercle. À l’image du personnage de Laurent, par qui passe la dramaturgie de ce récit merveilleusement construit et écrit.
Justine Dabadie a écrit
Le rédactionnel n’étant pas mon fort, je vais être brève. Voilà, j’ai lu deux fois le livre « Ainsi soient-ils en elle » qu’une amie de Saint-Maixent-L’Ecole m’avait confiée.
Bien à vous tous et toutes !
Mathias Enard - Livres hebdo a écrit
Saluons la réédition de « Ainsi soient-ils en Elle » de Abel Tyveet pour cette rentrée littéraire.
Bien dans la tendance sociologique du moment, ce love-story particulier a cartonné ce printemps et cet été 2015. Ce livre c’est du solide, du connu, du rassurant. Dans un contexte économique instable, cet auteur-éditeur est maintenant labélisé par les libraires, reconnu par la critique, apprécié des lecteurs.
Birgitte Hjort Sorense/Figaro Madame Livres a écrit
Paris-Moscou des temps présents, le Théâtre Blue des temps passés, une relation amoureuse intemporelle, un hymne à la différence, voilà les composants du quatrième livre de Abel Tyveet.
Janis, 35-40 ans, le personnage central de « Ainsi soient-ils en elle », se méfie des femmes qui ont tout pour être heureuses. L’auteur et son héroïne préfèrent « celles qui désirent à celles qui possèdent ».
Hier encore, Janis était Jean ou John. Aujourd’hui elle est devenue plus femme que FEMME. Mais quel combat contre tout et tous pour parvenir à cet accomplissent.
Janis s’enfuit de Paris et de l’emprise de Laurent, puis atterrit à Moscou où elle retrouve Alla, une Pussy Riot qui vient juste d’être libérée. Alla est rebelle, comme Janis – un clin d’œil de l’auteur à l’éternelle Janis Joplin.
La transgender, et non transsexuelle, va croiser le regard de Kirill, un brillant et moderne officier du Kremlin, coincé dans une vie étriquée…
Au terme d’une nuit magique, va s’en suivre un chassé-croisé entre ces deux êtres au cœur à l’envers, en quête d’être aimés pour ce qu’ils sont intrinsèquement et non le phantasme qu’ils représentent.
Sur les marches du fameux escalier Potemkine, l’auteur de ce merveilleux love-story bien dans l’air du temps distille à ses deux protagonistes des phrases magiques comme, entre autre, une de Janis :
« Je préfère être traversée par le paradoxe que par le préjugé. »
La différence est une chance. Janis, c’est la chance de Kirill de grandir cérébralement, de comprendre que la femme est aussi masculine que l’homme et vice versa, que les religions ne sont que pollutions… Qui sommes-nous au plus profond de nous ?
L’histoire de « Ainsi soient-ils en elle » est agrémentée d’un lexical sublime, le récit galope à un rythme effréné, Moscou offre un grand dépaysement.
Est-il utile de rappeler que tous les Tsars ont fait leurs études à Paris.
Cette histoire d’un officier du Kremlin et d’une transgender irradiante, Abel Tyveet n’en fait pourtant pas un drame, loin de là. Plutôt une comédie, également teintée de gravité et de grâce, où l’humour, la douceur, le refus de la pesanteur ont autant leur place que la souffrance et le chagrin. L’écriture limpide, vive et précise de cet écrivain en devenir certain n’offre pas de prise au pathos. Elle scrute et expose les situations, s’attache de façon singulière aux perceptions et émotions des personnages — ainsi, par exemple, de Kirill et de Janis, s’embrassant « mais très, très légèrement, comme des gens soucieux de ne pas toucher à l’équilibre de la planète » — , ironise avec délicatesse sur les beautés et les complexités du difficile métier de vivre et d’aimer.
Par Vivien Hamy (167 mots) a écrit
L’écrivain-scénariste Abel Tyveet, quatre livres tous très différents mais unis par une écriture féminine, poursuit son parcours littéraire inclassable avec la réédition de sa dernière œuvre intitulée « Ainsi soient-ils en elle » Ed. J.B.C Galaxy 2015.
Avec plus de 200.000 exemplaires vendus au 1er septembre 2015, le succès en France d’une histoire d’amour si particulière que celle de Janis et Kirill vivent.
Elle, est de partout et nulle part ; mais elle est vraie. Célibataire, d’une beauté sauvage.
Lui, il est Moscovite, issue de la bourgeoisie et officier supérieur au Kremlin. Il a pour sœur Alla, une Pussy Riot, qui fait désordre. Kirill est marié à Irina, une avocate internationale.
Jusque là, ça va à peu près.
Où ça se complique, c’est quand Kirill rencontre Janis, une « extraterrestre ».
Le Kremlin décide « d’éplucher » la vie de cette étrangère qui vient de s’enfuir de France. Espionne ? Terroriste ? Homme ? Femme ?
Abel Tyveet, à la personnalité volcanique, surprend par un sujet universel et d’actualité. Un texte de 320 pages, une écriture de haute volée, un vocabulaire riche, une connaissance précise de Moscou, un récit très visuel.
Malinca Robin a écrit
En réponse à Michelle Thompson, dont le message est presque au début de la liste des commentaires.
Il est totalement inadmissible d’être aussi Binaire, toute personne dite normale sont créées par moitié d’un homme et d’une femme qui peut ce dire capable de faire la bonne osmose permettant d’être fille ou bien garçon à 99%, mis à part la nature .
Pour ma part je suis et subit mon état de PSEUDO-HERMAPHRODITE. Dois-je en vouloir à la nature ou à la société qui nous mette tellement de bâtons dans les roues ainsi que pour les Trans-identitaires … !
Qui vous permet d’avoir un tel jugement, pour vous prétendre capable de faire mieux que la nature, et pour vous ou votre future génération quand serait il si … ?! Faudrait-il l’euthanasie.
Heureusement pour nous qu’il y a des humains comme Abel Tyveet, qui lui, de part son intelligence et son hyper sensibilité, ne juge ni ne condamne…
Malinka, une femme qui n’était pas un homme.
Angela Romboni a écrit
Mme Michelle Thompson.
Je suis la maman d’un homme qui est aujourd’hui femme, plus femme que vous, car lui il a choisi !
Le livre de l’écrivain Tyveet est merveilleux de sensibilité et de justesse. Pourtant, à se que je sache, lui il est un homme vrai ! Mais de toute évidence, il n’a pas votre étroitesse d’esprit.
Jeanne D’Arc, pour tenir tête aux cardinaux psychopathes, dans sa tête, c’était qui, la chirurgie à cette époque n’était pas celle d’aujourd’hui.
Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, dans leur tête, elles étaient féminines ou masculines ?
Fanny SANTORO a écrit
En France, chez les judéo-chrétiens le sexe étant banni parce qu’il est dit que les enfants naissent par l’opération du saint-esprit, les parents mentent à leurs enfants dès leur plus jeune âge en leur affirmant que les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses.
Abel Tyveet, lui, il a l’humour de dire qu’il est né dans un chou-fleur…
Julien Forlani a écrit
Après quelques zigzags, Abel Tyveet s’impose comme l’un des écrivains-scénaristes les plus doués et imaginatifs de l’Hexagone. Une signature à qui les maisons d’éditions et les chaînes TV font les yeux doux…
Au terme de 150.00 exemplaires vendus, l’écrivain-éditeur vient de republier son brillant « Ainsi-soient-ils en elle » dont il produit et signe l’adaptation cinématographique.
Quel courage il faut pour s’attaquer aujourd’hui aux troubles du genre… J’ai hâte de voir ce film !
Frédéric Strauss a écrit
Dans un Moscou très bien dépeint, un brillant officier du Kremlin rencontre Janis, une belle étrangère ; mais Janis n’a pas toujours été Janis… une amante armée et désarmée par les sentiments.
Si « Ainsi soient-ils en elle » avait été un film, le regard d’un Claude Chabrol aurait pu nous éclairer, il aurait sûrement ancré cette fantasmagorie dans la réalité de la mécanique humaine. Pour son quatrième livre, l’écrivain Abel Tyveet fait exactement l’inverse : il stylise. On nage dans le fantasme, mais sans pouvoir dire à qui il appartient. Aux protagonistes, au rédacteur ? L’auteur écrit avec une élégante distance, l’air de ne pas y toucher.
Comme dans son troisième ouvrage, l’Écrivain Abel Tyveet preuve d’un avenir certain dans le monde de la littérature en faisant preuve d’une certaine pudeur où d’autres auraient plongé dans le voyeurisme pathos. Chez cet auteur, pas de petit univers replié sur lui-même ni d’intimisme névrotique suffocant ou vague intellectualisme aveuglant.
Dialogue culte de Laurent à Kirill :
– Chaque fois que tu baises ma femme c’est moi que t’encule, t’as de la chance que je ne te demande pas de baisser ton froc !
Les mots sont efficaces, les émotions frissonnantes, le tout enveloppé dans un style d’écriture visuel et tonique.
Christiane Beaulieu - Jurançon a écrit
Le roman Ainsi soient-ils en Elle rédigé par le scénariste-romancier-réalisateur-éditeur Abel Tyveet ébranle le lecteur par son caractère franc et audacieux. La thématique abordée parvient à transporter le lecteur sur une route balisée d’espoir et de dédramatisation. Il heurte les cœurs à tout jamais, fait assurément craindre, pour mieux lui permettre d’exhaler.
Ainsi soient-ils en Elle, une œuvre qui sort des sentiers battus, qui ne verse jamais dans la facilité et qui réussit à toucher, à déranger et où on se rend compte que curieusement, la confusion du genre et l’érotisme sont deux états similaires juxtaposés l’un sur l’autre.
Trangender moi-même, ce récit m’a mis le cœur à l’envers. Très bien écrit. Érotique, sensuel, aucune vulgarité, j’ai beaucoup aimé. L’auteur grandit chaque jour dans ma mémoire…
Joséphine Burstyn a écrit
Un peu après minuit, à Montréal.
J’ai bien aimé lire le roman de Abel Tyveet AINSI SOIENT-ILS EN ELLE.
Cet écrivain est capable de nous transmettre l’émotion, de vibrer pour ELLE. La meilleure histoire d’amour que j’ai lue, est celle de Kirill et Janis, publiée aux éditions J.B.C Galaxy.
Pour l’avoir rencontré lors du salon de Trois-Rivières, les mots que ce Français a employés pour me parler de son histoire, m’ont transpercé.
C’est un roman si touchant, si succulent, si dérangeant. J’ai adoré ce livre. Recommandez-le ! Je trouve ça génial de pouvoir me prononcer sur ma lecture favorite. Mais j’en ai deux : les deux sont de l’auteur Abel Tyveet : « 19 Days for Eternity » et « Ainsi-soient-ils en elle », un roman d’amour vraiment particulier ! D’un genre différent, les deux sont excellents ! Voici un coup de coeur magistral provenant de la région de Québec (ma région). Voici là un romancier qui apporte une littérature très inspirante, très littéraire et surtout, très touchante. Une suggestion culottée pour la St-Valentin : attardez-vous à cet écrivain si particulier et courrez le rencontrer lors des différents salons du livre, il vous enchantera !
J’ai hâte à vous M. Tyveet !
Diane HUISMAN a écrit
Ainsi soient-ils en elle : je trouve que ce livre raconte une histoire d’amour très contemporaine et cerne bien les situations que les gens différents évoqués dans ce récit vivent de nos jours.
Pour connaître bien Moscou, je précise que cette ville est merveilleusement décrite. Après avoir flashé sur la première de couverture puis constaté sur la quatrième que l’histoire se déroulait dans la capitale de la Russie, j’ai acheté le livre.
Écrit d’un point de vue féminin, avec une dose d’humour et beaucoup de charme. Quelle réalité d’aujourd’hui ! Les voyages d’Amour s’accidentent beaucoup de nos jours … pas dans ce Paris-Moscou. Un roman d’amour actuel et très réaliste. J’aimerais bien qu’il soit finalement transporté au grand écran.
Jean-Claude Lebrun – L’Humanité. a écrit
De sa Charente natale, loin de “la prétention, l’enthousiasme de circonstance, les beuveries continuelles, les bûchers des rêves réduits en fumée, les coucheries, les discussions sordides à propos d’argent…” du parisianisme qu’il connaît trop, Abel Tyveet, avec ses mots à lui et l’extrême sensibilité dont il est doté, nous transporte dans une histoire d’amour dans l’air du temps, avec pour décor Moscou d’aujourd’hui. Le livre aurait pu s’appeler : Un homme, une femme.
Lui, c’est Kirill, un brillant officier du Kremlin, qui approche de la quarantaine, gagne plutôt très bien sa vie. Elle, c’est Janis. 35 ans, financièrement modeste, mais plus femme que femme, un bien joli visage et un tempérament de feu.
C’est dans un pub branché de Moscou qu’ils font connaissance. Est-ce volontairement, ou non ? Derrière le sex-appeal de Janis, se cache-t-il une espionne, une terroriste, ou tout simplement une fugitive en quête de reconnaissance de sa féminité ?
La suite de cet hymne à la tolérance, dans une Russie de Poutine fermée à la « différence », vous la vivrez au cours des pages que constitue ce récit, non, cette œuvre majeure d’aujourd’hui.
Marc ROGONNEAU - 94600 a écrit
« J’ai adoré Janis, cette femme est à la fois humble et crâne, soumise et farouche, dévastée et sentimentale. Je me dis qu’elle touche au nerf même de l’émotion, d’une certaine façon. Il y a quelque chose chez elle, un air de femme blessée assez touchant. […] Au départ, je n’étais pas certain qu’elle me plairait. À l’arrivée, je suis conquis. »
ANONYME a écrit
bjr je félicite Mr ABEL TYVEET de ses performances dans l’écriture c’est un bon écrivain mais je désire que tout les commentaires avec mon nom soient annulés dans tout les blogs merci
Lynda Luna-Monfort a écrit
Le 27/12/15 – Bonjour.
Je viens de terminer la lecture du roman « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » que mon chéri m’a offert à Noël.
Sublime de sensibilité, poétique à souhait, je découvre un auteur dont l’écriture très visuelle m’a fait voyager dans Moscou, au Kremlin, dans les coulisses du Theâtre Blue, où se déroule une romance peu banale et très bien écrite, et là, je sais de quoi je parle, étant une dévoreuse de livres.
J’ai découvert Kirill, dans son pays loin là-bas, j’ai découvert sa soeur Alla, l’insoumise, mais surtout Janis, la transgender, fatale. Je ne savais pas que ça pouvait exister, le troisième sexe, un tel parcours du combattant pour parvenir à un tel aboutissement. À la naissance, Janis a été victime d’une erreur de « casting ».
Ce joyau littéraire m’a laissé pantoise d’interrogations. Derrière Abel Tyveet, y-a-t-il un homme ou une femme ? Une certitude, il y a du George Sand dans cet auteur. Sur internet, je viens de découvrir que le film était un tournage et qu’un autre, portant le titre énigmatique et vertigineux du livre, était en préparation en France, tournage à l’Île d’Aix, une histoire écrite par le même écrivain.
Avis à la société d’édition : mon compagnon et moi, nous souhaiterions échanger avec Abel Tyveet.
Stephanie Velinoff – editor & cinema producer a écrit
J’ai lu à plusieurs reprises dans des news qu’Abel Tyveet, writer de Darknet, était un Twisted ou un provocateur. Pour moi, il est bien plus que cela, je le qualifierais d’agitateur de conscience.
Vinatier Robert - Angoulême a écrit
Que dire de « Ainsi soient-ils en elle » ?
Si ce n’est que c’est un roman qui raconte une histoire puissante, qu’il se lit d’une traite, tant Abel Tyveet a le sens de la narration, des sentiments et du suspense.
Francis ABBAHS a écrit
Le 17 janvier 2016, je dirai malgré tout que le roman « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » est un récit utile dans la société d’aujourd’hui, où règne intolérance et discrimination. Un écrivain qui au fil des livres, quoi qu’on en veuille, s’impose.
Simon Bekerian - Juvisy a écrit
Dans une langue puissamment inventive, tranchante, hypnotique et sensuelle, associée à une écriture maîtrisée, le roman « Ainsi soient-ils en elle » nous emporte dans les contrées sauvages de l’être humain.
Le thème : la confusion du genre. Puissant comme sujet ! Au coeur de ce dernier, Janis, l’épanouissement d’une transgender.
Tous les livres de Abel Tyveet (traitant tous d’un sujet brûlant de société) caracolent dans le peloton de tête des ventes en France.
Tanguy Bossuet - Carcassonne - Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées a écrit
Je sais que Mr Abel Tyveet tient à ce que ce site, que deux Toulousaines gèrent, ne soit réservé qu’à la littérature, mais je ne puis que me féliciter de l’intervention de l’écrivain-marathonien de haut niveau dans L’Équipe 21, au sujet de « l’affaire » Mathieu Valbuena et Karim Benzema.
Sur la forme, dans un premier temps, lorsqu’il confia son sentiment sur le traitement médiatique qui en a été fait : «Que l’affaire de la cassette (sic) ait pu faire la Une du journal de 20 heures, je trouve ça dramatiquement imbécile. Dans le monde dans lequel on vit actuellement, pouvoir accorder autant d’attention à quelque chose d’aussi médiocre, c’est franchement déplorable.»
Bravo Mr Tyveet de ne pas faire la langue de bois !
Je crois qu’il cultive sa DIFFÉRENCE en n’aimant rien faire comme les autres.
Tanguy.
Laura Dabadie - critique littéraire Figaro a écrit
Par ses sujets audacieux, Abel Tyveet s’est imposé comme une voix majeure de la littérature contemporaine.
Au fil des pages de l’oeuvre magistrale qu’est « Ainsi soient-ils en elle », un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, de sentiments affectueux justes et violents par leur authenticité, de rebondissements par des inventions cocasses ou inquiétantes, cet écrivain s’inscrit dans la filiation du Romantisme du XXIe siècle.
Clément Stoumettion psychologue-Bordeaux a écrit
A une époque où les femmes à 48 ans sont bonnes à jeter à la poubelle, « AINSI SOIENT-ILS EN ELLE » m’a gêné, dérangé, mais n’est-ce pas la fonction d’un bon livre ? Le style d’écriture d’Abel Tyveet, est simple, mais combien efficace.
Suite à ma lecture, d’une seule traite, après avoir refermé ce roman, je dois confier qu’il ne m’est pas sorti de la tête. C’est une histoire pour les femmes. C’est le premier livre que je lis de cet écrivain.
24/01/2015
Emmanuel Ricardo - Loisirs Lire Sud-Ouest a écrit
Abel Tyveet avait déjà fait forte impression avec son livre documentaire « 19 Days for Eternity » aux Éditions J.B.C Galaxy.
Dans le Moscou d’aujourd’hui, son quatrième livre intitulé « Aimsi soient-ils en elle » est encore plus puissant que le précédent.
Le sujet est universel, une plongée fascinante et intrigante dans le monde du troisième sexe.
Page après page, l’auteur – spécialiste de l’étude des sentiments -, polit une écriture à la fois sèche et serpentine. une fois encore, l’écrivain se révèle très doué pour rendre palpable l’électricité et la tension qu’il y a entre Kirill et Janis, ses deux protagonistes, pour entraîner le lecteur dans leurs doutes, leurs étreintes et leurs altercations.
Ce récit visuel frappe par son cadrage serré, son côté cru et direct.
Une histoire d’Amour a un début, un milieu et une afin, disait François Truffaut.
Celle que nous raconte Abel Tyveet avec un rare brio ne s’oubliera pas.
Le 31 Janvier 2016
sikis izle a écrit
Superbe blog, qui transpire la passion à l’état pur… avec des analyses de lecteurs qui savent lire.