Abel Tyveet

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ABEL TYVEET : A STRANGE AND TALENTED CHARENTAIS

20 avril 2015 By abel 89 Commentaires

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Tyveet est né en Charente. Il a été marathonien de niveau national, puis policier.
Il devient journaliste, puis concepteur de pub.
Aujourd’hui, Abel est producteur, metteur en scène de théâtre,
scénariste et réalisateur pour la télévision et le cinéma.
Il est un des rares Français à vendre des scenarii à Hollywood.
Onglenoirs, son premier roman a été un très gros succès et a été acheté par
la 20th Century Fox pour une série télévisée.
Sa pièce de théâtre Évasion a obtenu un succès retentissant.

 

Tout simplement impitoyable

 

Vingt-deux nouvelles à caractères cinématographiques, toutes d’un genre différent, du pur suspense
dans la lignée de “Alfred Hitchcock Présente”.
Vingt-deux petits films pour Canal +.
Dans cette série de thrillers provinciaux, les femmes occupent une place prépondérante.
Ce recueil littéraire est une anthologie de petites nouvelles noires sur fond de tendresse et de poésie,
où la chute est souvent inattendue.

Tarif : 18.95€ port compris pour la France métropolitaine.

Editions JBC GALAXY 12 rue du Puy Guignard 16700 Ruffec FRANCE   Tel : 06.74.71.48.47

 

 

19 Days for eternity

 

Inspiré d’une histoire vraie. Aujourd’hui, en Lybie, un road movie entre un instituteur devenu
amnésique par blessure… et Nassira, une fille de 14 ans, qui veut réaliser son rêve en France.
Qui est cet homme, réellement ? Qu’a-t-il fait ? Pourquoi durant son séjour à l’hôpital,
Moktar, un infirmier, lui fait-il un lavage de cerveau en lui attribuant une nouvelle identité ?
L’enseignant, qui porte maintenant le nom, prénom et l’uniforme d’un officier barbare de l’Armée
kadhafiste, est transporté discrètement en pleine campagne libyenne, où il est abandonné.
Pour rejoindre son village natal, l’amnésique accepte la proposition de Nassira.
Cette adolescente, qui rêve de devenir footballeuse professionnelle à Paris, va le guider dans
un voyage, qui va se révéler initiatique. Alors débute une traque infernale par un groupe
de rebelles qui veulent la mort du pseudo-officier. L’Infirmier Moktar a rejoint la rébellion
et dirige le convoi de rebelles.
– Si je suis le véritable auteur des massacres de femmes, je suis un monstre… angoisse l’amnésique.
Durant les 19 jours, à travers montagnes et déserts, rééduqué par l’enfant, l’homme va retrouver
peu à peu sa mémoire et découvrir la terrible vérité qui l’obsède jour et nuit…
Qui a intérêt à faire endosser tous ces crimes de guerre perpétrés contre des femmes
pour se refaire une virginité ?
Quelles sont les réelles motivations de Moktar ?
Quels sont les sentiments de Nassira ?
Il y a quelque chose de mythologique dans cette histoire, une sorte d’Abel et Caïn d’aujourd’hui.

Tarif : 18.95€ port compris pour la France métropolitaine.

Editions JBC GALAXY 12 rue du Puy Guignard 16700 Ruffec FRANCE   Tel : 06.74.71.48.47

Catégorie(s) : L'actualité d'Abel Tyveet

89 commentaires

  1. Véronique Fouillet a écrit

    20 avril 2015 à 19 h 54 min

    Pour bien le connaître, je dirais : Quel provocateur, ce monstre de talents. Par contre, tous les Ruffecois ne sont pas des andouillettes, mais allez parler de Sharon Stone à Ruffec, même si c’est vrai, c’était quand même donner le bâton pour se faire battre. Ruffec, c’est Ruffec… En plus avec La Charente Libre qui n’attendait que ça pour régler des comptes…

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    • Mme Anjart, ruffecoise a écrit

      1 août 2015 à 21 h 11 min

      Ne vous inquiétez pas de l’article dans la Charente Libre, ce journal est une feuille de choux ! Le défaut principal de Abel Tyveet, c’est la naïveté et une trop grande gentillesse, qui parfois lui joue et lui jouera des tours.

      Répondre
      • Anne - 16700 a écrit

        1 août 2015 à 22 h 18 min

        Nous savons maintenant qui a envoyé le faux mail d’excuses au nom de l’écrivain décrié à La Charente Libre : une habitante en bas de la rue du Jeu de Paume à Ruffec !!

        Répondre
        • Pierre - ruffecois.aussi a écrit

          1 août 2015 à 22 h 29 min

          Ce que la jalousie maladive peut faire faire… Heureusement que nous ne sommes pas en période de guerre…

          Répondre
  2. "NO WIN NO FEE" a écrit

    20 avril 2015 à 19 h 57 min

    Ce touche à tout est aussi photographe. À constater avec les couvertures de ses livres. Éditeur, producteur, ce talented est aussi un tiroir-caisse.
    SOLICITOR-SAUZE-VAUSSAIS-BARRISTER

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  3. EDITOR’S NOTE a écrit

    20 avril 2015 à 19 h 58 min

    Ce qui me happe, c’est que nous avons besoin de tragédie. Le thriller a réussi à renouveler la tragédie. Or le cinéma, il faut que ce soit +bigger than life. C’est parfois ce qu’on a tendance à oublier dans le réalisme français. Les scénaristes ou écrivains qui ont appris à travailler aux states, réussissent dans leurs histoires à très bien exacerber, intensifier et densifier les passions et les enjeux de leurs personnages.
    Cinemaparadiso75018

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  4. NORD-CHARENTAISE a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 01 min

    Les chanceuses sont celles qui arrivent à tout ; les malchanceuses, celles à qui tout arrive.
    Odette.V

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  5. SebasFRANCO'FOLLE a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 02 min

    Grâce à son sweat Ghetto Star et au web, mon père sait maintenant qui se balade des fois dans “Les Grands Espaces” de La Rochelle avec une chanteuse québécoise et son enfant. Tra-la-la-Isa !
    Scoop : Depuis le début de l’année, avec Laurent Ruquier, il produit le groupe « Fauve », les futurs Rolling Stones.
    « Faites de votre vie ce que vous voulez qu’elle soit ». C’est de Tyveet. Il a fait de longues études de psycho, je crois, mais ça c’est plutôt philo. Il semble carré, jamais où on l’attend, mais bien en place, ce mec!…
    Vive Les Francofolies !
    Marie-Antoinette

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  6. SEBASTIAN a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 02 min

    Et M.A, j’ai deviné la chanteuse ! Mais si c’est bien Abel Tyveet, il pourrait être son père ! J’ai lu un article sur elle, il y a peu, où elle parle aussi de lui comme parolier.
    En 3ème année à la Femis, je suis passionné de séries américaines et je voudrais compléter mes fiches : c’est pas ce frenchy qui a écrit des épisodes de Hollywood Night (NBC) ?
    Répondre que si c’est du blindé.

    Répondre
  7. Anthony a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 04 min

    Sebas, Abel Tyveet est bien le scénariste que tu évoques. Sous le pseudo Sébastien Celina, dans les années 90, il a également écrit plusieurs chansons dont trois ont cartonné. Voir SACEM et SACD.

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  8. CHEF-BOUTONNAISE a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 04 min

    De cet auteur récemment controversé dans La Charente Libre, je n’ai lu que « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE », le recueil de nouvelles destiné à Canal +. J’ai beaucoup aimé les nouvelles “Cours Toujours”, “Rêve & réalité” et surtout “Toute sa vie” pour l’histoire et les personnages. J’ai fait des cauchemars avec les deux premières. La troisième, j’aurai pu adorer, si le passage hyper érotique n’avait pas été si long, malgré qu’il soit très bien écrit. Les six dernières nouvelles me semblent bâclées au niveau de l’écriture. Je viens acheter « 19 Days for Eternity ». La couverture est géniale !
    S.Couteau

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  9. Kate Rosario a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 04 min

    Intriguée par le titre chez Amazon, j’ai commandé le livre « 19 Days for Eternity ». Par hazard, j’ai pris aussi connaissance du déchaînement de La Charente Libre contre cet auteur, que j’ai enfin rencontré lors d’une séance de dédicaces à Tours. J’avais déjà aimé son premier livre « Onglenoirs » et son recueil de nouvelles « Tout simplement impitoyable ». Pour tout cela, j’étais curieuse de rencontrer cette personne si mystérieuse. Quand je lui ai dit que son dernier roman transpirait le vécu, l’auteur a d’abord paru embarrassé. Ce fut une très belle rencontre.

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  10. L.COURTIOUX a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 05 min

    Oscar Wilde disait : « Ce n’est pas grave de dire du mal de quelqu’un, ce qui est grave, c’est de ne rien dire de lui ».

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  11. “TOUTE UNE HISTOIRE” a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 06 min

    À force de rechercher l’étrange en lui-même, un écrivain ne risque-t-il pas de devenir quelqu’un d’autre.
    Sophie Daprès

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  12. Erik Orsen... a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 06 min

    Abel Tyveet est catalogué « strange », mais il est vrai ; car la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction.
    C’est étrange comme l’esprit humain oscille, et fait le va-et-vient d’un extrême à l’autre.

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  13. Alain PINGANNAUD a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 07 min

    La normalité est le dernier refuge des gens sans imagination.

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  14. Isa. Boulay a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 07 min

    Pour avoir travaillé récemment au théâtre avec Abel Tyveet, avoir fait un téléfilm avec lui et n’avoir lu que “19 Days for Eternity” (son avant dernier roman) je dirais qu’il a la grandeur d’être impressionné par des gens qui ne sont rien, socialement. En société, il s’amuse à donner l’impression d’être Alceste, tandis qu’en privé il est Philinte. Pour lui, la vie est un jeu…

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  15. Stéphanie S. de Jarnac16 a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 08 min

    D’Abel Tyveet, je n’ai acheté que “Onglenoirs” pour mon fils et “Tout simplement impitoyable” pour moi. Par curiosité, j’ai lu les deux. Littérature réaliste, sombre, symboliste et lexicale. Les histoires sont visuelles et très bien ficelées. L’auteur fait preuve d’une grande imagination, maîtrisée. Je trouve les écritures souples et fortes, métaphysiques. Un grand grammaicien, aussi.

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  16. Michel Santier a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 08 min

    Je témoigne pour le recueil de nouvelles « Tout simplement impitoyable » de Abel Tyveet. Un trésor de pépites sombres et rurales. Les femmes occupent le terrain, qui naguère était celui des hommes. Les femmes agissent et les hommes subissent. Je recommande les nouvelles L’auberge Bon Séjour, Cours toujours, Freddy-le Géant, Rêve de Chienne et Toute sa vie pour la buccalité sexuelle du personnage de Rosemonde.

    Répondre
  17. Zohra a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 09 min

    Le livre « 19 Days for Eternity » de Abel Tyveet est répertorié comme roman ; mais pour moi c’est un livre témoignage. Je suis née à Tripoli et je réside en région parisienne, je sais que l’œuvre de l’auteur cité, est un récit authentique. L’histoire transpire le vécu, le vrai du vrai. On visualise bien les paysages. La guerre ne m’a jamais passionnée ; mais le chaos qui règne en Lybie ne me laisse pas indifférente. Un vivier de terrorisme. Par contre, il aurait été, selon moi, opportun d’appeler Massoud le personnage Mansour. Nassira est solaire et criante de vérité. La fin de ce road movie est imprévisible. Les dernières pages m’ont fait verser des larmes, même si je ne suis pas du genre…

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  18. Marlène Luciano a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 09 min

    Dans le book « Tout simplement impitoyable », j’ai été frappée de plein fouet par la nouvelle rêve ou réalité, au point d’en avoir cauchemardé souvent. Transcription d’une médiocrité ambiante. Cette histoire peut arriver à tout le monde. Ça fait froid dans le dos. C’est superbement écrit. J’ai bien aimé aussi Hantise.

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  19. Laetitia Limousin a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 10 min

    Missionnée par l’Éducation Nationale, avec un brin de nostalgie, j’ai été enseignante en Lybie. L’attestation narrative de 19 Days for Eternity, ça fait frissonner tant ça se passe comme ça, là-bas. Merci à l’auteur pour ce témoignage poignant !

    Répondre
  20. Mathilde de Niort a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 22 min

    Du livre « Tout Simplement Impitoyable », je retiendrais Au larmes citoyens, Les fantômes de Venise et surtout Cours toujours. Un joyau, ce dernier récit. La petite Raymonde et son imaginaire… Qui de nous tous, dans un grenier, une forêt, un orage, une cave, n’a pas été la petite.

    Répondre
  21. Luc Frey a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 23 min

    De « 19 Days Eternity », je me souviendrai des jours passés dans les montagnes Lybiennes et de Nassira. Elle a souffert souvent, mais elle a Aimé. Bravo à l’auteur pour l’homme et l’enfant, ainsi que l’effroyable émotion du dénouement qui m’a laissé pantois.

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  22. Dolorès BERTOLUCCI – recteur à la retraite a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 23 min

    La première fois que j’ai rencontré Jean-Bernard Coiteux, c’était au printemps 1974. Il était flic à la Crim’, “pour donner à manger à mes enfants” m’avait-il expliqué, répondant à mon incompréhension de le savoir au 36 Quai des Orfèvres, puis passer ses jours de repos à la Sorbonne. Nous étudions Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Valéry. J’ai gardé en mémoire le souvenir d’un mot ou d’une expression qui l’avait bouleversé : le mot “échancrure”. À la sortie de l’amphi, à la terrasse d’un bar du Bd Saint-Michel, nous en avions discuté. Ce mot éveillait en Jean-Bernard un souvenir charnel très précis. Dans un livre de Maupassant qu’il avait dans son cartable, il était resté bloqué sur ce mot à la sonorité inhabituelle et dont le petit dictionnaire que possédait cet étudiant déjà paradoxal n’indiquait que le sens premier. Lors du cours de cet après-midi là, Jean-Bernard avait demandé à la prof l’usage exact de ce mot. Après une exclamation surprise des étudiantes, la prof dessina du doigt, en guise de réponse, les lignes de sa robe gracieusement décolletée…
    À la terrasse du bar, il m’avait confié qu’aucun mot ne l’avait alors autant ravi que celui-ci.
    Quarante ans plus tard, à Toulouse, lors d’une séance de dédicaces de “AINSI SOIENT-ILS EN ELLE”, son dernier roman, j’ai retrouvé Jean-Bernard Coiteux, dit Abel Tyveet. C’est le titre qui m’avait fait me déplacer. Et sur qui je tombe ?
    En nous remémorant la Sorbonne, le mot “échancrure”, dans un sourire éclatant il me confia que par la suite, comme en écho, tous les mots désignant un élargissement, une ouverture lui plaisaient : “rivage, paysage, rivière, lisière, clairière…” Il avait ajouté, dans cette continuité, le mot “estuaire” où le fleuve commence d’abord par se resserrer mais se libère ensuite complètement.
    Plus tard, nous avons parlé de son parcours professionnel et privé, sa fuite aux États-Unis, de la mutation de Jean-Bernard Coiteux en Abel Tyveet. Son aventure littéraire a été un lent apprentissage, une longue assimilation et une longue mutation. La création du scénariste et de l’écrivain qu’il est devenu, n’a rien à voir avec celle d’un jeune qui, dans la flamme de son élan, essaie d’exprimer de façon spontanée ce qu’il a sur le coeur. Elle relève plutôt de ce qu’a connu Proust, c’est-à-dire l’élaboration d’une oeuvre tardive qui propose de revoir, repenser et recréer les choses.
    En somme : une création de la distanciation. Comme Proust, Abel Tyveet a tergiversé toute sa vie jusqu’à comprendre que c’est cette longue expérience, presque de perdition, qui a transmué ses scripts en succès. Par la force des choses, il a suivi la même voie que Proust. Son oeuvre est elle aussi fondée sur ce principe de distanciation. Ses histoires, ses personnages, ont été repensés, ruminés, décortiqués jusqu’aux fonds de leurs abysses, et enfin digérés.
    Pardon d’avoir été longue, mais les retrouvailles furent intenses. Les années ne l’ont pas altéré.
    Dolorès

    Répondre
  23. Franck DE MONTMARTRE a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 24 min

    J’ai lu « Tout simplement Impitoyable » et « 19 Days for Eternity » de Abel Tyveet. Malgré une réputation sulfureuse immérité, cet écrivain est au demeurant un auteur féministe, discret, indéfectiblement juvénile, timide et provocateur, qui sait s’adresser directement au cœur de ses lectrices.
    C’est ma mère qui m’avait conseillé ces deux ouvrages. Le premier pour la qualité de certaines histoires ; le second pour les qualités de l’écriture.
    Franck

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  24. Brigitte WINTER – libraire à Nice a écrit

    20 avril 2015 à 20 h 24 min

    La critique doit être partiale, passionnée, politique, c’est-à-dire faite à un point de vue exclusif. Le bon critique est celui qui raconte les aventures de son âme au milieu des chefs-d’œuvre, et « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE », second ouvrage littéraire de Abel Tyveet, aurait pu en être un. Vingt-deux nouvelles à caractères cinématographiques, toutes d’un genre différent, de l’érotisme et du pur suspense dans la lignée de « Alfred Hitchcock Présente ». Vingt-deux petits films pour Canal +. Je pense que le mot chef-d’œuvre aurait été approprié si l’auteur s’était limité aux douze premières histoires.
    Dans cette série de thrillers, où la chute est souvent inattendue, les femmes occupent une place prépondérante. Certaines nouvelles plaident pour que les femmes vivent librement leur sexualité. Je suis fan de cette littérature, même si dans ce recueil quelques nouvelles ne sont pas toutes du même calibre, malheureusement.
    J’adore « Rosemonde Melleran », tout simplement impitoyable avec sa langue, dans l’histoire TOUTE SA VIE. Veuve depuis cinq ans, ce personnage m’a redonné envie d’avoir envie. Je me suis laissée porter par les agissements de cette audacieuse, au point de m’identifier à cette romanesque qui m’a semblée douter depuis sa jeunesse. Selon moi, « Rosemonde » a deux personnalités, il y a deux femmes en une.
    À titre personnel, je pense que la littérature doit être dérangeante, dans une période qui offre peu de bouleversements émotionnels. […] On n’est jamais innocent quand on écrit, on doit probablement se laisser envahir par ce désir émotionnel, un attrait de provocation bien sûr, mais pas seulement. Je plaide aussi pour l’acceptation d’un certain mode de pensée lié à la littérature érotique, où l’auteur cité ci-dessus, excelle dans un point de vue féminin. (Dans un genre très différent, je recommande aussi « 19 Days for Eternity » du même auteur).

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  25. Danielle-Mic a écrit

    23 avril 2015 à 17 h 50 min

    L’expérience de la louange et de la critique, du doux et de l’amer.
    Dans « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE » de Abel Tyveet, j’ai beaucoup aimé les nouvelles « Deux Héroïnes et l’Infini »,
    « Cours Toujours », et bien entendu « Toute sa Vie ». Quelle est la corrélation entre le personnage de Raymonde et celui de Rosemonde ? Cette dernière, serait-elle la première devenue adulte, à Londigny 16700 ? Mais le texte qui m’a émue, c’est « Rêve de Chienne ». Oh rien de vulgaire. Le récit met en scène un vieux chimiste bidouillant la science avec un fragnodilambic, qui croise un petit garçon prénommé Clément associé à sa chienne « Vanille », cette dernière dotée de pouvoirs surnaturels. Une histoire pleine de tendresse, telle celle du « Petit Prince » de St-Ex. Une bouffée d’air frais dans un livre passionnant, érotico-sombre, d’un romancier à succès, à l’écriture insolente, prônant en filigrane la désobéissance et la résilience… Dans cet ovni littéraire, beaucoup d’émotion et d’espoir en demain de la part de ce « pape de l’aphrodisiaque » … au courage intellectuel et physique pour « 19 DAYS FOR ETERNITY », son avant dernier livre.

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  26. Fabrice V. a écrit

    4 mai 2015 à 15 h 41 min

    j’ai « dévoré » 19days…. yesterday night
    Très bonne intrigue, très bien écrit, très bon suspens, on se demande comment les gens ne font pas vraiment la différence et puis tout s’éclaire. Je comprends que cela puisse faire un bon scénario.
    Et en effet, la fin est belle et triste à la fois ; cela me fait penser aux films qui finissent quand « le héros » trouve la paix et meurt.
    Bien amicalement
    fabrice

    Répondre
  27. Julie Sepserh a écrit

    4 mai 2015 à 19 h 37 min

    “Tout Simplement Impitoyable !”.
    La nouvelle “Cours Toujours” c’est une torpeur dont nous avons tous été happés. Quand un jour l’enfance télescope l’adulte… qui n’a pas été la petite Raymonde ?
    La nouvelle “Rêve de Chienne”, c’est un grand rêve de papier qui nous emporte dans son univers en un clin d’oeil. C’est un monde onirique duquel on ne voudrait jamais ressortir, pour moi c’est la foi inébranlable de l’innocence qui prédomine ce récit. Comment résister à tant de pureté, tant de simplicité, tant de complicité entre un animal et un enfant ?
    Ces deux nouvelles sont très addictives, qu’on soit petit ou grand on a tous besoin de s’évader…

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  28. Laurence-Surgère.17700 a écrit

    5 mai 2015 à 21 h 01 min

    Avec « Tout Simplement Impitoyable » Abel Tyveet s’est essayé au roman noir féminin. Avec plus 120.000 exemplaires vendus (ma mère est libraire), c’est le carton plein. Cet écrivain-scénariste, qui ne fait pas dans la dentelle, prouve que les Anglo-Saxonnes n’ont pas le monopole du thriller provincial sombre écrit au féminin.
    J’ai croisé le regard d’un homme d’une cinquantaine d’années, un après-midi du printemps dernier, par un hasard de trottoir, à Royan. Il était accompagné d’une femme au visage fripé, genre vieille sorcière, qui m’a dit se prénommer Raymonde. Une appellation pareille, ça ne s’invente pas…
    Après des regards échangés sur quelques mots concernant l’éducation des enfants aujourd’hui, le couple s’est éloigné. J’en ai profité pour les photographier, à distance. Cet homme, je l’avais vu ; mais où ? Quand ?
    J’adore les énigmes vivantes. Je suis une femme de 38 ans qui s’est élevée avec mamie Agatha Christie et son goût pour l’énigme à l’heure du thé. J’ai suivi cet homme séduisant mais mal accompagné, j’ai relevé le n° d’immatriculation de sa Ford Mondeo, et mon ex, un flic, a fait le reste. C’est par ce processus que j’ai découvert que ce mystérieux inconnu se nommait Jean-Bernard Coiteux, alias Abel Tyveet. J’ai alors lu tous ces livres, puis j’ai découvert qu’il allait faire une séance de dédicaces à Angoulême. J’ai décidé de croiser de nouveau ce regard vert-noisette et entendre ce timbre de voix si particulier. La suite de cette enquête n’a pas sa place dans ce propos…
    « 19 Days for Eternity » m’a émue aux larmes. J’ai adoré le point de vue narratif de l’auteur, son écriture un brin féminine, le rythme effréné de ce road movie.
    « Tout Simplement Impitoyable ! », c’est une mine d’or noire. Sur 22 nouvelles, il y a cinq pépites qui émergent. « Hantise », « La Petite Fille en Bleu » « Les Trompettes des Morts », « l’Auberge Bon Séjour » et « Toute sa vie », avec Rosemonde en rurale fatale, qui dans une scène d’anthologie (ne suce pas de la glace).
    Avec Abel Tyveet, terminé la belle vie des privés machos, une main sur le Magnum, l’autre sur la bouteille. Il pointe le bout de son nez sur les présentoirs des meilleures ventes, le regard franc, l’allure rebelle, refusant de jouer le faire-valoir des Anglo-Saxonnes qui ont pris une place de choix dans le monde du roman policier contemporain.

    Répondre
  29. Fred.Morin a écrit

    8 mai 2015 à 13 h 26 min

    Le point commun entre « Tout Simplement Impitoyable » et « 19 Days for Eternity », c’est qu’Abel Tyveet renoue plus volontiers avec l’intrigue et le mystère. Il aime les histoires où les enfants tirent les ficelles, où les femmes ne s’en laissent pas conter.
    Mais alors, ce triomphe féminin, marque-t-il un changement d’orientation dans le livre policier de demain ? Ce serait admettre qu’il existe un style spécifique féminin, ce qui très vite aurait pour conséquences des débats houleux dans les maisons d’éditions, chez les lecteurs de manuscrits et les écrivains.
    Comme A. Christie, Abel Tyveet travaille le détail juste, tandis que ses collègues écrivent plus à l’emporte-pièce. Il possède un grand sens du style, des mots, le choix de la suggestion plutôt que de la description.
    On sait qu’à présent la gente féminine est de plus en plus avide de romans policiers et qu’elle en achète au moins autant que les hommes.
    L’écrivain charentais accepte le défi de conquérir le marché féminin, sans perdre une once de liberté d’écriture et sans abandonner les thèmes qui font l’essentiel de sa personnalité et de son talent.

    Répondre
  30. Marie-Claude 79190 a écrit

    8 mai 2015 à 13 h 37 min

    Dans la nouvelle “Deux Héroïnes à l’Infini” du livre “Tout Simplement Impitoyable” de Abel Tyveet, le personnage de Patty dit, je cite : Les femmes peuvent jouir jusqu’à 80 ans.
    Je réponds : Ok, mais avec qui ?

    Répondre
  31. Million Max a écrit

    10 mai 2015 à 22 h 02 min

    Quel est le point commun entre Hugues Pagan, Simon Michaël, Mathieu Fabiani, Olivier Marchal, Marc la Mola et Abel Tyveet. Ils ont tous été flics, sont redevenus de simples citoyens, et exercent maintenant le métier de scénariste, réalisateur ou écrivain. Par psychanalyse ou par rédemption ? Car leur vie de flic doit être impossible à effacer de leur mémoire. Et pourtant, nombre de gosses pensent que le métier de flic est utile et intéressant. Des justiciers courant au secours de la veuve et de l’orphelin. Tous ces anciens policiers de la P.J écrivent des polars, sauf Abel Tyveet, qui a fait du thriller féminin son fond de commerce. La différence entre le polar et le thriller, c’est que dans ce dernier il n’y a pas de policiers. L’enquête est menée par des gens ordinaires.
    Selon cet auteur, les femmes sont habitées par deux pôles : l’amour et la haine.
    Je partage cet avis.
    Dans les romans d’Abel Tyveet, il y a des femmes, des bonnes et des mauvaises, des justes et des menteuses, des arrivistes et des besogneuses, des fatales et des machiavelles, des connes et des moins connes, des gens qui sont tous, à un moment donné ou à un autre, amenés à franchir la ligne blanche.
    Moi même musicien, j’ai rencontré ce scénariste-écrivain lors d’une séance de dédicaces à Strasbourg. Je dirais de ce type qu’il m’est apparu comme un mélange de veuve noire et de mante religieuse.

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  32. Dennis BERRY a écrit

    11 mai 2015 à 11 h 31 min

    Polar, thriller, chacun possède ses propres codes. Le polar met en avant le travail des policiers, tandis que le thriller utilise le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension jusqu’au dénouement de l’intrigue. Le thriller me semble plus complexe à écrire, car il y a notamment les fausses-pistes et la rétention d’informations afin d’embrouiller le lecteur ou le spectateur, ou l’utilisation des cliffhangers entre les chapitres ou scènes.

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  33. Maria Picard - Montpellier a écrit

    11 mai 2015 à 20 h 57 min

    Que dire du recueil de nouvelles TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE, si ce n’est qu’Impitoyable est bien le mot.
    Dans la nouvelle « Toute sa Vie », l’auteur Tyveet écrit :
    On dit que, pour une femme, l’amour « c’est toute sa vie », tandis que pour un homme, l’amour « n’est qu’une partie de sa vie ».
    Ça prête à réfléchir.
    Puis un peu plus bas, en ouverture d’une scène torride entre Rosemonde et son mari Yvanhoé Fragonard, cette dernière susurre un dialogue, pour moi culte :
    – Il paraît que la jouissance est une douleur, tu n’as pas envie d’avoir mal ?
    Je n’ai plus envie de réfléchir…

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  34. LUCA BARBARESCHI a écrit

    13 mai 2015 à 19 h 30 min

    Pour avoir lu pas mal de trucs de ce mecton, il me semble plus affairiste que féministe. De plus je n’aime pas son style d’écriture !

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  35. Chantal Brisset a écrit

    14 mai 2015 à 9 h 15 min

    Bonjour, ou bonsoir Abel.
    Je viens de découvrir ce blog qui t’est dédié, et de ce fait parcourir les commentaires des internautes, pour la plupart lettrés. Les commentaires sont justes et reflètent la qualité de ton travail. Et Dieu sait si tu travailles ! Tu n’as pas de crainte à avoir, le boy scout est bien entouré de ses cheftaines. Ton écriture au travers de tes livres est pertinente et sans tricherie aucune, ce pourquoi les lecteurs et lectrices sont généreux dans leurs propos envers toi, car tu le mérites tellement et c’est avec sincérité que je te l’écris.
    J’espère que tu ne vas pas trop te tremper pour aller chercher ton lait, comme chaque soir.
    Bonne nuit et on se voit très bientôt.
    Chantal

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  36. Abel Tyveet a écrit

    14 mai 2015 à 11 h 32 min

    Bonjour
    Pas de messages personnels sur ce site, qui n’est dédié qu’à des échanges à caractères littéraires.
    Merci à vous tous.
    Abel

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  37. Élisa Michelet a écrit

    15 mai 2015 à 14 h 32 min

    En préambule du livre « 19 Days for Eternity », un petit mot de l’auteur pour ses lecteurs : Un GRAND MERCI à toutes mes lectrices et lecteurs, enfants et adultes, sans qui je n’existerais pas.
    En ouverture du récit, crépitements de kalachnikovs qui font froid dans le dos. On y découvre la ville d’Al Khums, en Libye :
    – Les femmes ! Avant tout les femelles ! hurle un officier au visage dissimulé derrière une cagoule blanche.
    Puis les soldats entre dans une école. Des enfants, principalement des fillettes, sont terrorisées par des kadhafistes.
    – Ne laissez aucune chance à ces bâtardes ! vocifère l’officier cagoulé
    Le décor est planté. Intimiste et ambitieux, ce livre-historique recueille les secrets d’écriture du romancier. Des faits qu’il a vus, de très près. Nassira, une fillette qui rêve de s’évader du bled et découvrir Paris, et Mansour, un enseignant frappé d’amnésie, oui, non, suite à l’assaut donné dans l’école.
    Deux personnages qui n’ont aucun point commun, pourtant…
    J’ai fait la connaissance d’Abel Tyveet en décembre 2014, dans un avion en provenance de Wellington. À la lumière du hublot, il travaillait la dernière nouvelle de son prochain livre « C’est arrivé près de chez vous », si je me souviens bien.
    « Je construis mes récits en parcourant les campagnes à vélo. (…) Je rédige toujours mes brouillons à la main, ça m’oblige à progresser lentement. »
    J’ai appris qu’il écrit à rebours, déployant son intrigue à partir de la fin. Par la suite, j’ai découvert que ses œuvres sont avant tout le résultat d’un travail acharné et rigoureux. Puis l’écrivain m’a commenté les lieux et les personnes qui ont inspiré son besoin de raconter des histoires vraies.
    Ce tête-à-tête chaleureux a pris fin à Charles de Gaulle. Avant de m’engouffrer dans le TGV, j’ai acheté le livre en question.
    « 19 Days for Eternity » n’est pas un livre sur la guerre, mais le récit d’une rééducation cérébrale. Ce périple humaniste est un travail d’enquête colossal, au péril de la vie de l’auteur. Les paysages, les décors, sont sublimes, jusqu’à l’instant fatidique, jubilatoire, de voir les pièces du puzzle s’assembler.
    À mi-chemin entre road movie et parcours initiatique dans le désert et les montagnes Libyennes, ce documentaire-littéraire opère, avant que l’effroyable, l’impensable, nous happe.
    Qui a intérêt à faire endosser à « l’amnésique » tous ces crimes de guerre perpétrés contre des femmes pour se refaire une virginité ?
    Effectivement, il y a quelque chose de mythologique dans cette histoire vraie, une sorte d’Abel & Caïn d’aujourd’hui.

    PS : en aparté, je pense qu’Abel Tyveet a mis beaucoup de sa personne dans cette histoire.
    Les heures passées dans l’avion étaient tellement agréables, Abel est tellement cordial, disponible, que j’ai eu de la peine à croire que je ne rêvais pas. J’ai acheté aussitôt le livre afin de m’assurer que je n’avais pas été victime d’un mytho. Pardon monsieur !

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  38. Francine Chabreuil a écrit

    25 mai 2015 à 12 h 40 min

    En France un meurtre est commis toutes les 50 minutes, et cela depuis six ans. Pourtant, dans « Tout Simplement Impitoyable » d’Abel Tyveet, pas de crime, ni d’hémoglobine ; mais un mélange détonant d’humour et de suspense. Le titre de ce recueil de nouvelles à succès tient toutes ses promesses. Les personnages évoluent dans le milieu provincial et les femmes sont à la baguette de ces 22 petits thrillers pimentés par de nombreuses blagues et autres formes d’humour. Cette lecture est donc très agréable, on frissonne et l’on rit beaucoup. Les intrigues demeurent assez simples ; mais restent très efficaces, sans la moindre violence.
    Une mention spéciale aux récits de « Cours Toujours » et sa petite Raymonde immédiatement attachante, à « Rêve de Chienne » pour son originalité flirtant avec la poésie, à « Freddy-le-Géant » et l’humour du héros, enfin « Deux Héroïnes et l’Infini » pour son côté (Thelma et Louise).
    J’étais fan des films de Claude Chabrol, aujourd’hui je lis un livre thriller par semaine lors de mes allers-retours dans le métro, et j’affirme : « Tout Simplement Impitoyable » est un très bon Tyveet.

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  39. Annette de Limoges a écrit

    25 mai 2015 à 13 h 27 min

    Le rythme de « 19 Days for Eternity » est rapide, les courts chapitres se succèdent, on entre facilement dans la peau des personnages, du fait qu’ils sont naturels. Cette vraisemblance se retrouve aussi dans les actions qui sont malheureusement, totalement en harmonie avec notre époque. La fillette est superbement peinte, sa détermination à prendre son destin en main est synonyme du (Printemps Arabe). On a donc là un livre témoignage très actuel et qui risque malheureusement de ne pas vieillir. La manipulation mentale fait froid dans le dos.
    Parce que tout est crédible à cent pour cent, j’ai versé quelques larmes à la fin.
    Un petit bémol pour le nom de Mansour. Massoud aurait été, selon moi, plus fort dans la symbolique… Peut-être que ça aurait paru trop facile… ?
    Mais ne boudons pas notre plaisir, l’ensemble se lit simplement et rapidement, grâce à l’absence de lourdeurs guerrières.
    Il paraît qu’un film vient d’être tourné, je crains d’être déçue.

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  40. Lecteur assidu - Orléans a écrit

    30 mai 2015 à 12 h 42 min

    À l’attention des lobotomisés du Culturel :
    Les Ruth Rendell, Sue Grafton, Sara Paretsky ou Patricia Cornwell ont pris une place de choix dans le monde du roman policier contemporain. Elles se sont modernisées quelque peu et continuent de surfer sur la liste des best-sellers, laissant derrière elles leurs homologues masculins.
    Appauvrissement du vocabulaire, processus de vulgarisation, faut-il se lamenter sur le sort du roman thriller français, quasiment absent de la scène internationale ? Quand on mesure à quel niveau d’abêtissement est aujourd’hui, je viens communiquer sur ce site afin de complimenter l’écrivain Tyveet pour les qualités de son rédactionnel, soit-il populaire, c’est à dire, accessible à tout le monde, son écriture n’en demeure pas moins riche et noble.

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  41. Saint-Maixentaise a écrit

    30 mai 2015 à 13 h 15 min

    Lecteur assidu orléanais : je suis d’accord, ce qu’on appelle encore « roman thriller provincial » est ainsi devenu le lieu même de la destruction de la langue et de la littérature. La tiers-mondisation culturelle de la France le proclame de toutes parts. Et quand, à la mise à mort de la littérature, s’ajoute la négation de l’idée de nation, n’est-ce pas au néant qu’on donne droit de cité ?
    Lecteur assidu orléanais : je ne suis pas d’accord avec vous concernant Abel Tyveet, qui selon moi n’est que le fruit de politiques (Royalistes) et agents « culturels » au miroir d’une société qui, par-delà le scénario « multiculturaliste », a choisi de renoncer à ses racines vivantes, chrétiennes, donc littéraires.

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  42. 79300Nadiadebressuire a écrit

    30 mai 2015 à 14 h 06 min

    À travers ses écrits (Onglenoirs, Tout simplement impitoy… et 19 jours pour l’éternité), je devine Abel Tyveet : un anarchiste romantique. Oui ? Non ?

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  43. vanessa.cinema a écrit

    30 mai 2015 à 14 h 23 min

    Bien vu, Nad !
    Dans « Tout simplement impitoy… » les nouvelles « Cours toujours » et « Rêves de chienne », qu’est-ce que c’est ?
    Deux histoires pour enfants ?
    Deux contes fantastiques ?
    Deux messages codés ?
    Deux contes philosophiques ?
    Deux récits poétiques ?
    Pas si facile qu’il y paraît de répondre à cette question d’apparence simple sans examiner au préalable les structures de ces deux nouvelles.

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  44. Christiane de l'Île d'Oléron a écrit

    30 mai 2015 à 16 h 36 min

    À toi Vanessa.
    « Cours toujours » et « Rêves de chienne », deux narrations segmentées et de longueurs inégales. Elles se déroulent sur un mode simple ; mais absolument pas simpliste. Une tonalité enfantine se dégage d’un lexique minimaliste, qui donne l’illusion d’un répertoire pour enfant ; mais où les mots, s’ils sont tous connus, revêtent probablement pour Abel Tyveet une double voire ou une triple identité. Ceci confère différents niveaux de lecture à l’histoire. Les enfants restant dans la signification ordinaire des mots et les adultes y percevant un lyrisme de la meilleure espèce.
    Pour Abel Tyveet, le double sens des mots crée des clés d’écriture poétiques, extraordinaires.
    Alors, « Cours toujours » et « Rêve de chienne », qu’est-ce que c’est ?
    Ces deux histoires délivreraient-elles un message particulier ? Pourquoi pas ? Mais auquel cas, quels seraient ces messages ?
    Dans le recueil « Tout Simplement Impitoyable ! » de Tyveet, voici une interprétation que je propose pour les nouvelles « Cours toujours et « Rêve de chienne », à vous d’en disposer comme bon vous semblera :
    1. Quel sens donner à ce que l’on voit ? Ou bien à ce que l’on imagine ? Peut-être sommes-nous trop cartésiens et pas assez poètes ni artistes ?
    2. Il faut savoir apprécier tout de suite des Petits Bonheurs simples et accessibles, sans attendre le Grand Bonheur qui, LUI, n’arrivera jamais comme il faut, ni quand il faut, si tant est qu’IL existe.
    La nouvelle « Rêve de chienne », est un Petit Bonheur qui peut procurer quelques pensées douces à nos vies fades d’adultes.
    Par mon réseau, je viens d’apprendre que le prochain livre de cet auteur serait un recueil de thriller’s provinciaux pour les femmes… qu’il peaufine à La Cotinière.

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  45. Anna.37530 a écrit

    30 mai 2015 à 23 h 13 min

    Critique du soir, bonsoir !
    Je considère les nouvelles « Cours Toujours » et « Rêve de Chienne » comme les plus belles jamais écrites sur la peur de soi, les conséquences d’une imagination débordante et enfin, la relation animal-enfant. Deux histoires qui ne prendront pas une ride avec le temps, j’en atteste.
    L’incroyable imaginaire de cet écrivain a nourri la mien depuis la lecture de son recueil « Tout Simplement Impitoyable ! ».
    J’ai ensuite initier mes petits enfants avec délice à ces deux histoires.

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  46. A.Cosset-Libra17450 a écrit

    31 mai 2015 à 15 h 06 min

    Dans « Tout Simplement Impitoyable », j’ai été bouleversée par la nouvelle « Rêves ou Réalité » pour son authenticité, malheureusement, et parce qu’elle est extrêmement bien construite.
    Puis , j’ai été émoustillée sexuellement par la nouvelle titrée « Toute sa vie ».

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  47. La Bête du Gévaudan a écrit

    5 juin 2015 à 12 h 51 min

    Dans « ONGLENOIRS » et « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE » que j’ai dévorés, on navigue entre douter de la véracité des histoires et ne pas croire que c’est faux…

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  48. Michelle Limeray a écrit

    6 juin 2015 à 23 h 35 min

    J’ai découvert ce site tout à fait par hasard.
    Je ne ferais pas une critique littéraire car je n’en ai pas les compétences.
    Jusqu’à fin mai 2015, j’étais infirmière à l’E.P.A.D St Denis d’Ambroise et c’est là que j’ai fait la connaissance d’un homme un peu à part, genre aventurier, poète ou bandit…
    Durant ces 5 dernières années, il venait régulièrement une fois par semaine passer une journée avec Mme Coiteux Yvette, dont je m’occupais entre autre.
    Peu enclin à la causette, pendant toutes ces années je n’ai pas su ce qu’il faisait, autre qu’être le fils de la maman qu’il vénère, il suffit de les voir tous les deux. D’ailleurs il est le seul à venir lui rendre visite.
    Et puis un jour qu’il écrivait sur son ordinateur dans la chambre de sa mère pendant qu’elle faisait la sieste, Jean-Bernard Coiteux a enfin lâché prise. (Les collègues en étaient vertes)
    C’était en avril dernier, le jour de son anniversaire.
    Nous avons longuement échangé dans un couloir, et c’est là que j’ai découvert que le séduisant sénior avait une double identité, donc une double vie. Moi qui adore les énigmes, j’ai été servie.
    J’ai lu ses cinq bouquins – un par semaine – depuis je tourne les pages d’autre chose que les magazines féminins.
    En remerciement de m’avoir réveillée !

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  49. Mathieu Lyndon a écrit

    7 juin 2015 à 8 h 59 min

    Avec « 19 Days for Eternity », le seul livre que j’ai eu le temps de lire de lui, Abel Tyveet signe une histoire vraie, un road movie émotionnel et existentiel, à l’image de l’artiste que j’ai rencontré le week end dernier lors d’une soirée champêtre.
    Depuis que j’ai glissé le livre dans ma bibliothèque, Mansour et Nassira n’ont pas disparu pour autant.
    Dans l’espoir de croiser à nouveau vos regards.

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  50. Mohamed Ben Mesbah a écrit

    7 juin 2015 à 21 h 26 min

    Bonjour.
    Juste pour dire que selon moi, Abel Tyveet a réussi là un magistral troisième roman. Une écriture puissante, un homme et une adolescente traqués dans le désert et les montagnes Libyennes à la fin du régime Kadhafi, ainsi que des personnages secondaires ordinaires placés dans des situations qui bousculent tous leurs codes habituels, une belle subtilité dans la description des situations, un suspense qui ne faiblit pas…
    Un vent de LIBERTÉ souffle pendant « 19 Jours pour l’Éternité », qui est un livre que l’on n’oublie pas une fois refermé, et qui suggère une suite avec Nassira !

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  51. Vigneron.Cognaçais a écrit

    8 juin 2015 à 11 h 31 min

    Après « ONGLENOIRS » Abel Tyveet a fait le grand écart avec un recueil de nouvelles provinciales sombres, intitulé « TOUT SIMPLEMENT IMPITOYABLE ».
    Après le confortable succès de son premier livre, visiblement, cet écrivain aime prendre des risques, se mettre en danger ; mais pas changer de braquet. Dans ce dernier ouvrage, il parvient à entrelacer des histoires de femmes ordinaires et contemporaines, embarquées dans des équipées sauvages dans des décors campagnards.
    Les héroïnes des vingt-deux petits thriller’s d’Abel Tyveet n’aiment pas l’argent, mais affectionnent la sexualité. Féminine, comme lui, peut être ?… Plus que les intrigues, c’est la psyché de ses personnages qui m’a intéressé. Deux phrases choc : « Casse-toi rapidos et prend ton temps pour revenir » et « Ceux qui vont jouir vont crever ».
    Une jubilation police-hérotique, que ce livre !

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  52. Chardon Ardent a écrit

    8 juin 2015 à 14 h 13 min

    À lire tout ce que les femmes écrivent sur ce type, c’est pas le pseudo Abel Tyveet qu’il aurait du prendre, mais « bouffeur de minous » !

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    • Brisset.Chantal a écrit

      10 juin 2015 à 13 h 30 min

      Chardon Ardent, votre pseudo en dit long… Vous devez confondre avec la littérature et les simples bouquins d’ébats amoureux dont vous faites sûrement lecture. Ce qu’écrit Abel Tyveet est de la vraie lecture littéraire, tellement authentique aux jours d’aujourd’hui. Peut être vous faut-il vous imprégner des textes de cet auteur, subtile au point que des fois on ne parvient pas tout de suite à comprendre lors de la première lecture.
      C.B

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  53. La Cisaille de Rouillac a écrit

    8 juin 2015 à 15 h 35 min

    Chardon, j’ignore si tu es aussi ardent que tu le prétends, mais pour connaître LA FEMME, il y a mieux que le sexe : savoir l’écouter, tout simplement…

    À titre personnel et sans l’avoir rencontré ; mais en ayant beaucoup lu de lui, je pense que cet écrivain puise ses récits dans un jeu de miroirs avec sa propre vie quotidienne.
    Ancien flic du 36 Quai des Orfèvres et diplômé de psychologie, Tyveet aime probablement regarder autour de lui, se balader dans les petites agglomérations et villages et en raconter les ragots cocasses, prendre le temps de douter, de choisir des indices impossibles et des héroïnes qui n’ont rien à faire là. Mais c’est précisément en mêlant une intrigue subtile, une écriture tantôt humoristique, tantôt cérébrale, et des personnages insolites et tristes qu’il crée son monde, celui d’un ouvrage noir poétique et roué.
    Les amateurs de thriller et non de polar, savent le danger qui guette les auteurs du genre : la répétition mécanique de recettes du suspense, tant cette littérature a partie liée avec l’horlogerie. Autant dire que, sur ce plan-là, Abel Tyveet ne risque rien : sa machinerie érotico-criminelle, imperceptible jusqu’au bout, n’est éclairée que sporadiquement par les fulgurances de ses héroïnes nébuleuses, souvent mariées par l’appât du gain à un grand exploitant agricole, et souvent perdues dans quelque cumulus intérieur.
    Mais n’est-il pas bon d’être un « pelleteur de nuages » quand il s’agit de s’y retrouver dans les nuées d’interprétations potentielles entourant les faits, au début d’une enquête ?
    Dans quatre des 22 nouvelles de « Tout simplement impitoyable », Abel Tyveet me fait penser à un bonhomme équipé d’un déambulateur qui s’efforce d’aller poster une lettre censée alléger son âme avant le trépas.
    La nouvelle « Cours Toujours » l’intrigue est super surprenante. Sur les contreforts du village de Londigny, dans le nord-charentais, une jeune Raymonde part à l’école sur un chemin peuplé d’incertitudes dans les brumes stagnantes de la vallée de La Péruze.
    Au retour, sur un chemin enneigé prêt à s’ouvrir sous les pauvres chaussures de l’enfant marchant face à un vent glacial, la petite, parce qu’elle a désobéi à sa mère, est prise en chasse par une grande chose aux armes multiples.
    Je ne vous raconte pas la suite… j’en ai trop cauchemardé…

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  54. Charlotte.R a écrit

    8 juin 2015 à 15 h 49 min

    Eh la « Cisaille », t’écris drôlement bien !
    Je vais me renseigner où je peux acheter ce book.

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  55. Baby Doll-Rock´n´Roll a écrit

    8 juin 2015 à 16 h 53 min

    Puisqu’Abel Tyveet a souvent déclaré que dans ses bouquins, il échafaudait lors de ses balades en vélo – intrigue, personnages, actions -, il n’est pas interdit de penser qu’aux circonvolutions des alentours de Ruffec où il réside, autour d’une vérité criminelle correspondent les circonvolutions d’un auteur capable d’inventer des affaires complexes sans trop les préméditer et de les développer dans le mouvement de l’écriture.
    Le miracle est que ces circonvolutions, loin d’apparaître comme des scories, renforcent et le charme et la vraisemblance de l’ouvrage.
    Dans « Tout Simplement Impitoyable », toutes les interventions de ces personnages ne sont pas nécessaires à l’action ; mais toutes sont nécessaires au recueil : ce sont ces foules d’individus souvent décalés qui, associés aux intrigues ancrées dans la grande et petite vie provinciale, fondent la personnalité des enquêtes hitchcockiennes d’Abel Tyveet. Personnalité qui pourrait se définir aussi a contrario ; par ce que ces livres ne contiennent pas : chez Tyveet, de scènes de meurtres hyperboliquement sanglants, pas de vulgarité ni d’angoisse à passer des nuits blanches, et peu de propos politique ou social.
    À la place, tout un petit monde inattendu – Le Marché du Crime, l’Auberge Bon Séjour, Rêves ou Réalité, Cours Toujours, Deux Héroïnes et l’Infini, Aux Larmes Citoyens, Les Mots pour le Dire, Toute sa Vie, Rêve de Chienne… voilà celles que j’ai particulièrement appréciées – s’en suit 13 autres bijoux littéraires.
    Sous ses atours sombres et décalés, l’univers de Tyveet est un univers poétique macabre, relevant d’une forme moderne de merveilleux.

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  56. Cécile.AUBERT-59000 a écrit

    8 juin 2015 à 21 h 31 min

    Chère Baby Doll, j
’ai une petite anecdote sur ce livre :
    À l’époque, entrant dans une librairie de Lille où je réside, pour humer l’air du temps littéraire, je n’avais pas vu le dernier livre de Tyveet. Le libraire avait tellement voulu le mettre en avant que le présentoir, trop près de la porte, en devenait invisible…
    J’aime beaucoup les personnages de cet écrivain, parfois plus que ses intrigues, et ta chronique me confirme que je ne dois pas passer à côté du dernier opus : « SUSPICION »
    Pour info, il y a un site sur les autres livres de cet écrivain : Evasion avec Abel Tyveet (la différence est une richesse).
    Complicités.

    Répondre
  57. Liêm - Frond de Gauche Charentais a écrit

    8 juin 2015 à 21 h 52 min

    Ce n’est pas parce que Abel Tyveet écrit des bouquins à succès, qu’il n’est pas un « bobo » ou un « maçonnique » qu’il faut le snober, le décrier par des saloperies sur lui (La Charente Libre).
    Je dirai même plus, j’adore les livres de cet auteur, son univers, son ton, ses penchants pour l’anarchie, et j’ai adoré encore plus le dernier ! 
« SUSPICION » est un régal. Quelle finesse dans l’observation des êtres, quelle finesse d’humour ! Les personnages sont attachants, même les plus inquiétants, pétris d’humanité avec toutes ses failles et l’auteur, on le sent bien, sait les observer avec bienveillance. La mécanique de ce thriller latino est implacable. Les personnages féminins (en grande majorité) sont solaires.

    Répondre
  58. Elsa Mondriet a écrit

    14 juin 2015 à 8 h 57 min

    Voilà donc un bon article, bien passionnant. J’ai beaucoup aimé et n’hésiterai pas à recommander ce livre SUSPICION, c’est pas mal du tout ! En plus, le titre est très énigmatique, ce qui n’est pas pour me déplaire.

    Répondre
  59. QUAND LA MUSIQUE EST BELLE a écrit

    15 juin 2015 à 12 h 12 min

    Bonjour !
    D’abord, félicitations aux intervenantes de ce site, qui écrivent vraiment bien, et donc, savent de quoi elles parlent en matière de littérature.
    Moi je n’ai lu de cet auteur que le dernier paru, « SUSPICION », que ma libraire m’a recommandé. Alors, ce livre, c’est encore mieux que le bal des menteurs. Tous le monde manipule tous le monde, un régal !
    Le suspense est intense.
    J’ai adoré le bras de fer psychologique entre Meryl Foster et les flics. Les personnages de Roberto et Célina sont très intéressants.
    Le dénouement est imprévisible. Ça ferait un super film, ce bouquin !

    Répondre
  60. Hillary Russell-blogueuse a écrit

    19 juin 2015 à 17 h 41 min

    Bonjour les twitteuses.
    J’ai croisé Tyveet ce week à Arcachon. Il était au bras de la star des stars de ciné u.s ; mais le grand chapeau associé aux grandes lunettes noires, font que je n’suis pas certaine que ce soit Meryl S….p. Et oui !
    Quant à lui, je suis sûre, je le vois souvent à la boulangerie du Pyla. Dimanche après-midi, fringué hippie, regard de méchant, longs cheveux blancs qui tranchaient avec la peau mate : la classe absolue.
    My kindest regards.

    Répondre
  61. Bouillie.Bordelaise a écrit

    19 juin 2015 à 21 h 37 min

    Perdu pour le scoop, Hillary ! Ils sont ensemble depuis qu’elle habite Le Pyla. Il n’y avait qu’à lire les magazines de ciné et décoder. Par contre je conseille de ne pas en dire plus, elle est procédurière !
    Pour info, il y a une autre star u.s, qui elle parle bien français et habite Arcachon même. Le matin ils joggent ensemble et se côtoient plus que ça ; mais CHUTTT !…

    Répondre
  62. Ophélie+Meunier a écrit

    20 juin 2015 à 17 h 06 min

    Afin de vous inviter à mettre un terme à vos ragots bling-bling, je vous invite à fredonner le GRAND Charles Trénet :
    « Longtemps, longtemps, longtemps,
    après que les poètes ont disparu,
    leurs chansons courent encore dans les rues,
    la foule les chante un peu distraite,
    en ignorant le nom de l’auteur »…

    Alors laissons-les s’aimer.

    Littérairement, par le biais de ce site, je tiens à féliciter Abel Tyveet pour son dernier livre titré « SUSPICION ». Je suis une lectrice assidue (voir chroniques canal +), et dans ce récit – principalement dans le huis clos du loft de Meryl Foster et lors des confrontations entre cette écrivaine et les flics -, la tension psychologique grimpe jusqu’à son paroxysme.
    Dans ce thriller à cent à l’heure où le suspense le dispute à l’émotion, on découvre un final dantesque.

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  63. Sixième sens a écrit

    23 juin 2015 à 16 h 11 min

    Depuis que j’ai lu « 19 Days for Eternity » et découvert les trajectoires de Mansour & Massoud, ainsi que la lumineuse Nassira, je pense souvent à vous en ce moment, votre chemin de vie est très dense, il se passe des choses incroyables autour de vous dont vous n’êtes pas au courant !

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    • Abel Tyveet a écrit

      25 juin 2015 à 11 h 03 min

      J’avoue avoir déclaré à RTL que j’avais du mal à me séparer des personnages de Mansour et Nassira, surtout de l’émotion qu’éprouve cette dernière à la fin du livre. Je pense souvent à elle, l’écriture est un exercice complexe, psychologiquement parlant.

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  64. Un Bastiais à Rennes a écrit

    23 juin 2015 à 17 h 40 min

    Mes félicitations pour « SUSPICION » !
    Il y a quelques jours dans une salle d’attente, j’ai lu dans l’Express une phrase que vous avez dite et que je partage :
    « on est vieux quand on n’a plus de rêve à réaliser ».
    Ça pourrait être le sujet d’un prochain roman, non ?

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  65. Pascal Lainé (La dentellière) a écrit

    25 juin 2015 à 16 h 56 min

    D’Abel Tyveet, je retiendrais toujours son troisième livre intitulé « 19 Days for Eternity ». Des phrases à fleur de peau. Il y a longtemps que des écrits ne m’avait pas fait verser quelques larmes. Incontestablement, cet écrivain aime ses personnages.
    À pieds, un voyage initiatique à travers le désert Libyen et ses montagnes mythiques. Mais aussi les horreurs des hommes. Un mythologique Abel et Caïn d’aujourd’hui.
    Perdue au milieu des sables, une adolescente à l’époque du Printemps Arabe. Une maman qui par amour laisse partir son unique enfant vers l’inconnu de la connaissance intellectuelle…
    Cette fille, c’est Nassira qui tuait le temps à dribbler des joueurs fantômes sur la place du bled. Elle rêvait le jour de devenir footballeuse professionnelle en France, et la nuit, lisait en cachette sous les draps des livres. Elle ne voulait pas vivre ce que sa mère, probablement illettrée, subissait, résignée.
    Le destin va lui offrir une opportunité.
    Échoue au bled un amnésique, traqué. Pour une poignée de monnaie, Nassira décide de guider cet inconnu jusqu’à son village natal niché au coeur des montagnes rouges. Cet homme qui a reçu une balle dans la tête à Tripoli, est-il un monstre ou un innocent ? Un islamiste pur et dur ou un instituteur ? Un officier tueur de femmes et de fillettes ou un intellectuel pacifique ?
    Face à lui, l’adolescente Nassira n’a jamais été si belle, émouvante et attentive. Son étonnement triste, son désarroi à peine esquissé, sont dignes d’une oeuvre d’art. Dans un interview, Tyveet disait d’elle :
    « Nassira est une dentellière verbale, altière comme un allegro de Mozart, et consciente du pouvoir de son « vouloir s’en sortir ». Elle ne supporte pas la médiocrité ! Nassira ne veut plus rêver en cachette, mais accomplir ses rêves.

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  66. Corinne Petit-Franco a écrit

    29 juin 2015 à 21 h 42 min

    Un homme, une enfant, embarqués pour « 19 DAYS FOR ETERNITY », un road-movie africain, un parcours initiatique au pays d’où, normalement, on ne revient pas, une progression sans temps mort ; malgré les morts, un cheminement pavé de rebondissements renversants. Un petit bijou d’écriture et de tension psychologique.
    Ce livre renferme une putain d’histoire, ouais, une putain d’histoire vraie.
    La fin est sublime…

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  67. Anne-Sophie.Oloron-St-Marie a écrit

    1 juillet 2015 à 9 h 34 min

    Témoignage de ma lecture de « Tout Simplement Impitoyable » de Abel Tyveet.
    Une succession de petites histoires sombres et érotiques de nos campagnes, écrites par un homme ; mais avec un point de vue féminin.
    Dans ces récits les femmes sont à l’honneur. En France, le phénomène du polar féminin est récent. Et les romancières françaises osant proposer leurs manuscrits aux éditeurs spécialisés sont encore des jeunesses. En outre, ces femmes – qui ne s’affirment pas forcément féministes – ont préféré le cadre moins strict du roman noir à celui du récit psychologique à énigme. Le dilemme, c’est que Abel Tyveet est un écrivain, pas une écrivaine, semble-t-il.
    Dans la nouvelle « Freddy-le-Géant » l’auteur mêle exégèses ­ savantes et souvenirs intimes, esprit d’examen et humour narquois.
    Dans « Rêves et Réalité », il explore magnifiquement l’espérance, les doutes, la déchéance morale, et surtout les conséquences du temps qui passe face à l’enfermement.
    Dans “La petite fille en bleue”, le vide de l’absence.
    À l’horizon de ces textes aussi puissants que sensibles, il y a non pas un quelconque au-delà, mais « la réalité de la réalité », le seul royaume auquel Tyveet veut demeurer fidèle, je crois.
    PS : j’aimerai beaucoup devenir lectrice dans une société d’édition littéraire. Payée ou pas.

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  68. Christian Frey a écrit

    1 juillet 2015 à 19 h 47 min

    Vingt-deux nouvelles rassemblées dans « Tout Simplement Impitoyable » d’un l’écrivain français qui a fait ses classes aux States. Abel Tyveet mène le bal. Pourquoi ? Tout simplement pour raconter des histoires d’aujourd’hui, ancrées dans une réalité quotidienne où les paumés sont légion, où les criminels sont plus souvent des victimes de la société que des tueurs récidivistes. Les décors sont ceux de la ruralité. Les femmes sont libertines dans le sens propre du terme. Les histoires sont bien architecturées, par contre je n’accroche pas trop au style de cet écrivain. Je lui reproche une écriture trop accessible, quelque peu trop commerciale.
    J’ai conservé le souvenir de la nouvelle « Toute sa vie » avec Rosemonde, experte en (sucette)… mais la coquine n’est pas capable que de ça… Le personnage d’Yvanhoé Fragonard et Rosemonde Melleran sont bien construits.
    « Cours Toujours » aussi, dans le genre frissons-glaciaux.
    « Hantise » également, la thématique tauromachique fait réfléchir.
    Abel Tyveet excelle dans le thriller à énigme. Il se collette avec des aventures où l’humour et la sensualité, sont souvent plus forts que le crime.
    Pourquoi ?

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  69. Laurence-Surgère.17700 a écrit

    2 juillet 2015 à 9 h 05 min

    Pour bien le connaître, je confierais que le roman actuel lui semble insuffisant, par désir de transgression, par refus d’entendre le sempiternel : « Ce sujet n’est pas pour un homme ! », il est devenu éditeur et propose ses thrillers fortement marqués par le suspense et le sexe à ses lectrices.
    Une info sur son prochain ouvrage :
    « C’est arrivé près de chez vous », un recueil de nouvelles à caractères ciné, treize histoires qui se dérouleront toutes dans la Région Poitou-Charentes, du pur suspense dans la lignée de « Alfred Hitchcock présente » et dans lesquelles les femmes occuperont une place prépondérantes ainsi que le journal La Nouvelle République. Les droits de ce livre à paraître en septembre prochain, sont déjà préachetés par une chaîne t.v cryptée.

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  70. César Mekclouffi.64200 a écrit

    3 juillet 2015 à 17 h 49 min

    Pas de violence chez Abel Tyveet ; mais des histoires singulières qui pètent le feu.
    Par contre, je partage l’avis de Christian Frey concernant le style d’écriture, que je trouve trop visuel. C’est frustrant.
    Brusquement, le thriller – à ne pas confondre avec polar -, retrouve par le biais de cet écrivain sa vraie fonction : une plongée dans la société, ses frustrations, ses perversions, ses faux-semblants, ses luttes pour le pouvoir, ses tabous dévoilés.
    Ancien flic du 36 Quai des Orfèvres et diplômé de psychologie, Tyveet aime regarder autour de lui, se promener le jour dans les villes de province et en raconter les quartiers et les rues, prendre le temps de douter, de choisir des indices impossibles et des héros qui n’ont rien à faire là. Mais c’est précisément en mêlant une intrigue subtile, une écriture tantôt humoristique, tantôt cérébrale, et des personnages insolites et tristes qu’il crée son monde, celui d’un roman noir poétique et roué.
    Dans « Tout Simplement Impitoyable » – dernière version rééditée -, il y a dix phrases qui m’ont particulièrement interpellé :

    La vertu et le vice : La vertu, c’est de faire tout une fois. Le vice, c’est de recommencer.

    L’admiration, c’est une manière polie d’admettre que quelqu’un vous ressemble.

    Les yeux et la bouche d’une femme ont guéri bien des maux.

    Le sexe est une envie, l’Amour un besoin.

    Les Français se masturbent plus souvent qu’ils ne se lavent les dents, car ils n’ont pas toujours une brosse à dents sous la main.

    Il ne faut pas se fier aux apparences. Beaucoup de gens des campagnes n’ont pas l’air aussi bêtes qu’ils le sont réellement.

    La vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple.

    Il n’y a rien de tel au monde que l’amour d’une femme mariée. C’est une chose dont aucun mari ne se rendra jamais compte.

    Les personnes âgées croient tout, les adultes doutent de tout et les jeunes savent tout.

    Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent.

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  71. Alexandre.LEPETIT-31000 a écrit

    4 juillet 2015 à 19 h 34 min

    Je lis ça et là – pas que sur ce site -, je cite :
    « Le point de vue féminin dans les romans d’Abel Tyveet. »
    Qu’est-ce que ça veut dire de concret ? Je peux vous paraître primaire ou un peu cartésien, mais je voudrais que l’on m’explique comment un homme peut-il écrire comme une femme ? (Serait ce je pense, donc je suis ?)
    Merci d’avance.

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  72. Christian Frey a écrit

    5 juillet 2015 à 11 h 30 min

    Oui, Alexandre, comment un romancier pourrait-il porter sur le monde qu’il se donne pour objet de dépeindre un regard qui ne soit pas celui d’un homme, adopter un autre point de vue ? Ce serait contre sa propre nature que de voir la réalité d’une autre façon.

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  73. César Mekclouffi.64200 a écrit

    6 juillet 2015 à 21 h 57 min

    Bien sûr Christian que les choses ne doivent pas effectivement être aussi simples. Certes, nul ne peut faire abstraction de son sexe à l’instant d’observer ce qui se passe autour de lui.
    Pour en avoir discuté avec ma copine depuis mon intervention sur ce site, avec le parcours de vie que cet homme a dû avoir, il se pourrait qu’il ne soit tenté que par une narration se voulant neutre et objective, au-dessus des considérations de personne et de la société faux-cul d’aujourd’hui, et que l’on pourrait qualifier son écriture de suprasexuelle.
    Toutefois, je déplore qu’il propage une image rétinienne de nous.

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  74. Anne-Sophie.Oloron-St-Marie a écrit

    9 juillet 2015 à 9 h 45 min

    Lorsque j’ai découvert ce regard féminin de l’écrivain Abel Tyveet, j’ai d’abord tâché d’en distinguer les aspects les plus frappants. Puis j’ai essayé d’examiner comment certains lecteurs voudraient en faire un regard non plus seulement féminin, mais féministe pour certaines lectrices, quand ce n’est homosexuel, pour des hétéros réfractaires.
    Messieurs, une écriture féminine se définie aussi par le choix de certains mots par apport à une écriture masculine. Entre autre, les femmes emploient aujourd’hui des mots plus crus (directs) en matière de sexualité, elles sont moins consensuelles dans leurs rapports professionnels et privés avec les hommes. Le sujet des histoires est important aussi pour une femme dans le choix d’un livre. Elles sont attachées à la fidélité aussi, même lorsqu’il s’agit d’un auteur.
    En fin de compte, la différence entre une écriture masculine et féminine, c’est plein de petites nuances, d’innombrables subtilités qui misent bout à bout, font la différence. Si l’on en juge sur les ventes, cet écrivain cartonne, et les femmes lisent des livres et les hommes des journaux de sport.
    Concernant le recueil de nouvelles « Tout Simplement Impitoyable », je préconise que le choix qui a conduit cet écrivain à promener dans ses ouvrages sur les gens étriqués d’esprit en milieu rural, le regard d’une femme, a eu pour première incidence de restreindre le champ de son objectivité.
    Par exemple : cet auteur décrit de façon précise tout ce qui touche les femmes : intérieur de leurs habitations, coiffures, vêtements, parfums, maquillages, et délaisse ce qui intéresse les hommes. Je pense que Abel Tyveet est lassé d’être contraint d’être un homme toute sa vie. Il aurait aimé être mutant, comme certains insectes. Probablement que ce sont les conséquences de beaucoup de temps à cogiter, mais aussi à observer.
    Eh oui, c’est compliqué de comprendre…

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  75. Laurence-Surgère.17700 a écrit

    11 juillet 2015 à 6 h 51 min

    Un exemple probant de l’influence de la féminité chez cet auteur. Sa relation avec sa grand-mère maternelle, son admiration pour sa mère, ne suffisent pas. Il écrit pour La Femme, parce qu’il admire son combat. N’a-t-il pas écrit dans son premier livre que selon lui, La Femme est supérieure à l’homme à 99%. Le pourcentage restant, c’est la force physique, et souvent les hommes s’en serve très mal.
    Dans ses écrits, il offre une part belle à La Femme. Elle est neuf fois sur dix l’héroïne de ses aventures littéraires. Peut-être même de sa vie personnelle, tant il sait s’effacer.
    Prenons chaque nouvelle de « Tout Simplement Impitoyable ». Chez la plupart de ses confrères, les héroïnes de ces histoires auraient été des héros. C’est évident qu’il aime ses personnages féminins. Peut-être même que certains existent dans la vraie vie.
    Dans « 19 Days for Eternity », prenons le temps de décortiquer Nassira, sa relation avec sa mère, son époque, les comportements de Mansour, les filles du bordel, et vous comprendrez cet écrivain en filigrane.
    En cinq livres tous si différents, ce romancier fait tellement débat, que je comprends qu’il soit parrainé par trois « immortels ». (Express)

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  76. Sandra Genouillet a écrit

    12 juillet 2015 à 15 h 19 min

    À la bibliothèque, je me suis laissée séduite par l’évasion que procurait la couverture.
    Au début de ma lecture, j’étais un peu réfractaire. Les confits de là-bas, ce n’est pas mon truc. Puis au fil des pages, après le passage de l’hôpital, je me suis laissée embarquée.
    Je viens donc de terminer la lecture de « 19 days for eternity » et j’en sors bouleversée. Ce n’est pas parce que je suis enseignante que j’ai partagé la douleur de Nassira. Moi aussi je suis passée à côté de l’Amour. Je m’en suis rendue compte lorsque c’était trop tard. Nassira était trop « petite » et moi j’étais devenue trop « grande ».
    En aparté du livre, je pense que la différence sociale est le plus grand des handicaps dans un couple. On commence par employer les mêmes mots, mais sans leurs donner la même signification ; puis de fil en aiguille, on s’écarte inconsciemment, jusqu’à ne plus se voir.
    Je cite quelques lignes du livre : Maintenant, elle savait qu’un jour, peut-être, elle pourrait « aimer », comme dans les livres qu’on lisait sûrement sur les bancs du quartier Saint-Germain-des-Prés, à Paris…
    Quel parcours ! Il y a longtemps qu’un livre ne m’avait pas emportée jusqu’aux larmes.
    Sandra Genouillet

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  77. Chantal une aigrinoise a écrit

    13 juillet 2015 à 13 h 20 min

    Il m’a fallu lire Suspicion deux fois pour parvenir à le comprendre correctement. Les personnages autour de Meryl étaient très perturbants.
    Roberto, un super personnage, a su aussi détourner mon raisonnement sur le ou la meurtrière.
    Carmen par amour pour Florencia, l’a vengée. Elle l’a payée de sa vie certes, mais Meryl a laissé le suspens jusqu’au bout.
    Tant qu’à Jeff, il n’avait pas d’autres solutions que de se suicider, tous comme Lucky et tous ces mafieux qui ont participé au meurtre des parents de Florencia. C’est un super livre qui mit au cinéma dévrait décrocher un Oscar. Meryl Foster a joué un rôle super. Ces huit personnages mis en action dans SUSPICION, merci Mr Abel-TYVEET vos histoires sont envoutantes. À quand votre prochain livre ? Félicitations !

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  78. Magalie.collectif du 18ème Arrt de Paris a écrit

    13 juillet 2015 à 20 h 14 min

    Je viens de lire dans Première que le futur « C’est arrivé près de chez vous » de Abel Tyveet se révélait être le tome 2 de son « Tout simplement impitoyable » !
    Vivement le retour du climat psychologique du nord-charentais et les voisins-voisines de cet écrivain à l’écriture au penchant féminin. Ils nous ont beaucoup manqué depuis qu’on a laissé cet essaim « d’abeilles-cougars » qui cherchaient à tirer leurs dernières « cartouches » au bord du cours d’eau La Péruse, non loin de leurs rushes…
    À en lire certains vrais thèmes traités, étymologiquement, ça s’annonce « d’arre dard ». Pour les puritaines, « gare ! gare ! »

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  79. Myriam Phaterson a écrit

    14 juillet 2015 à 14 h 35 min

    Dans la nouvelle « Rêves ou Réalité » je cite le héros de ce magnifique récit qui est aussi très bien écrit :
    « Nous sommes tous des prisonniers, dit-il d’emblée, enfermés dans nos maladies, nos sentiments de faute, nos limites intellectuelles et nos pauvretés culturelles, le renoncement à nos phantasmes sexuels, notre vieillissement ; nous sommes tous des Benjamin Wolkowitch dont l’appétit de conquête se heurte à des murs qui défient tout assaut, comme disait votre Albert Camus. À cette petite différence près que moi, je suis vraiment coincé entre quatre murs. »

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  80. SebasFRANCO'FOLLE a écrit

    26 juillet 2015 à 12 h 59 min

    Hier, 24/06/15, après les Francofolie, Abel Tyveet était de retour à La Rochelle pour une série de dédicaces de l’ensemble de ses bouquins. La com était bien faite, il y avait du monde, principalement des femmes. Après tout ce qui a été écrit sur ce type et afin d’arriver à le cerner, avec ma copine nous avons passé plusieurs plombes à le mater à distance. Super bien foutu pour son âge, toujours souriant, les dents blanches et un mot gentil pour chacune, ce mec bien sapé est un piège à mouches.
    Sur le coup de 18 h 00, sa copine chanteuse québécoise rousse et son enfant Marcus sont venus le chercher. Tra-la-la-Isa, qui pas cool du tout a refusé toutes photos et autographes.
    Lui paraît plus humble. Par contre, homo, ma copine et moi on y croit pas une seconde.
    Sebas & Marie-Antoinette

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  81. message collectif a écrit

    3 août 2015 à 17 h 10 min

    Moi je ne suis pas un lecteur de bouquins, ma copine si et c’est pourquoi j’ai eu connaissance de ce site. Ce que je tiens à exprimer, c’est que l’écrivain-scénariste Coiteux-Tyveet est aussi un grand randonneur en vélo. Depuis plusieurs années chaque fois qu’il vient faire réparer son VTT, il a un mot gentil pour tout le personnel qu’il croise, c’est naturel chez lui d’être disponible sans rien attendre en retour.
    Brovo M. pour votre simplicité.
    l’Équipe Intersport

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  82. Laurent Gaudé - Les Inrockuptibles a écrit

    25 septembre 2015 à 19 h 24 min

    J’ai adoré le livre « 19 days for Eternity », ouvert sur les turbulences du monde et de l’Histoire actuelle, à mille lieux de la veine de l’autofiction parisianiste qui a fait florès au cours des dernières années.
    Ed J.B.C GALAXY – 300 pages – Abel Tyveet

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  83. David Marcon - Châtelleraudais a écrit

    4 octobre 2015 à 11 h 37 min

    Je suis sorti chamboulé du livre 19 Days qu’offre un voyage initiatique en Libye, bouleversé par Manssour et ému par Nassira, synonyme de « blé en herbe ».
    L’Écrivain Abel Tyveet fait preuve d’une grande générosité de sentiments.
    David

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  84. Pierre-Marie KAROUBY a écrit

    4 octobre 2015 à 12 h 27 min

    Un roman graphique où Abel Tyveet raconte une histoire vraie dans la Libye de Kadhafi.
    Manssour, l’intellectuel, est émouvant d’incertitudes et Nassira, la petite villageoise, fleur du futur…
    Les réelles motivations du personnage de Moktar font frissonner.
    Le frère ennemi, est a découvrir.
    Comme il est présenté dans la quatrième de couverture, il y a quelque chose de mythologique dans cette histoire, une sorte de Abel & Caïn d’aujourd’hui.
    Par un ami libraire, j’ai appris que les ventes de ce livre s’étaient envolées à plus de 80 mille mètres.

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